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Communiqué de presse : La Case : les tergiversations du Maire de Bordeaux ouvrent le champ à la récupération politique

L’installation de l’association de réduction des risques La Case rue Saint James n’en finit pas de faire des remous.

Le Maire de Bordeaux, après avoir fait intentionnellement l’impasse sur une concertation qui n’aurait jamais été si nécessaire que sur ce sujet, tergiverse. Il propose une improbable recherche immobilière pour une localisation alternative.

A la faveur des tergiversations municipales, le consensus politique qui entourait le projet se trouve aujourd’hui détruit du fait de la récupération politique de l’extrême droite, très présente dans le quartier. Le Front national, utilisant, selon ses méthodes traditionnelles, la peur de l’autre et le refus des différences, diffuse un tract appelant les riverains à s’opposer à l’arrivée de cette association génératrice d’après lui de « nuisances évidentes ».

Il est urgent qu’un front républicain se manifeste afin de contrer la récupération politique « jusqu’alors parfaitement évitée » du mécontentement de certains riverains et commerçants lié à l’absence de toute pédagogie.

Michèle DELAUNAY rejoint dans cette perspective le manifeste rédigé par des commerçants et riverains de bonne volonté soucieux du vivre-ensemble et de la non condamnation a priori de la bonne insertion de l’association la Case dans le tissu local.

Michèle Delaunay aux côtés des travailleurs sociaux Manifestation du 16 juin, 11h30, Préfecture de la Gironde

Michèle Delaunay sera une nouvelle fois aux côtés des travailleurs sociaux qui manifesteront demain jeudi 16 juin à 11h30 devant la Préfecture de la Gironde.

Ce sera la 3ème fois depuis le début de l’année que les travailleurs sociaux, menacés par des projets de décrets très défavorables, tenteront de faire entendre leur cause.

En avril dernier, déjà, Michèle Delaunay avais interpellé le Gouvernement sur le sujet, portant particulièrement les revendications des travailleurs sociaux quant à la reconnaissance de leur diplôme.

Le Ministère du Travail vient de publier au Journal Officiel une réponse qui constitue clairement une fin de non recevoir (Lire la question écrite et la réponse du Ministre).

Dans un pays durement frappé par la crise économique, où le rôle des travailleurs sociaux est plus que jamais indispensable, cette réponse est une démonstration supplémentaire de l’absence de prise en compte par le Gouvernement des préoccupations des Français.

Réunion/Débat sur le projet de Ligne D du tram quartier Fondaudège

Vendredi soir, une trentaine de riverains des rue Fondaudège, Croix de Seguey et jusqu’à la barrière du Médoc et Le Bouscat, ont répondu à l’invitation de Michèle Delaunay de venir échanger sur le projet de la ligne D du tramway prévu pour ce quartier. Beaucoup de questions ont été posées face à un projet qui ne répond pas ou peu aux attentes des habitants du quartier. Vous trouverez ci-dessous le compte rendu des sujets qui ont été abordé lors de cette réunion que Michèle Delaunay se propose de poursuivre le vendredi 8 juillet à 19h afin de faire le point avant la clôture de l’enquête publique le 13 juillet. Il est important pour les riverains de se mobiliser sur ce sujet avant le commencement des travaux.

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COMPTE RENDU DE LA REUNION SUR LA LIGNE D DU TRAMWAY, Vendredi 10 juin

La Maison du Marin – l’ENIM

Les débats ont commencé avec la question de l’ENIM. En effet, le bâtiment ne sera pas détruit. Ce sont les jardins jouxtant le central garage, ainsi que ¼ des locaux qui seront annexés pour la construction du garage relais tram. Le reste sera vendu par l’ENIM, propriétaire des locaux. 28 salariés vont ainsi être délocalisés. Si l’ENIM avait récupéré les phares et balises on aurait pu faire un grand pôle des affaires maritimes à Bordeaux.

Le Central Garage

10 salariés – 700m2 au sol : difficultés de dialogue avec la CUB qui ne répond que de manière très floue aux courriers.

Question des expropriations

Ce point doit être abordé pendant l’enquête publique. Le dossier complet de l’enquête parcellaire doit apparaître en même temps que l’enquête publique. Quel coût réel de l’opération avec les enveloppes des indemnisations ? On parle de 1,2 milliards d’euros au total sur le trajet de coût réel (tram + indemnisations)

Place Charles Gruet

Question des vestiges car sous la place se trouve une part de l’ancien cimetière romain. Futur parking : destiné à des voitures stationnées en permanence pour les riverains et non pas pour le transit des utilisateurs du tramway : absurdité.

Ce qu’il faut rapporter dans l’enquête publique

– Le problème des arrêts minutes pour les commerces qui ne semblent pas défini dans le projet – La question du plan de circulation : passage devant les écoles, trottoirs trop restreint, rues désertées, déviation du trafic de la barrière du Médoc (qui perd 80% de circulation automobile alors que c’est une zone commerçante importante).

Ce que Michèle Delaunay se propose de faire

– Demander le plan exact du projet et le planning d’intervention auprès de Vincent Feltesse

PROCHAINE RÉUNION LE VENDREDI 8 JUILLET À 19H AU 20 RUE SAINT LAURENT pour faire le point de ce qui a été inscrit dans l’enquête publique et des retours de courriers.

Expulsion de demandeurs d’asile : pénurie de logement à Bordeaux

Ce matin, le collectif Droit au logement 33 ainsi que l’association Réseau Éducation Sans Frontière se sont rassemblés devant une maison abandonnée près de la place Paul Doumer et dans laquelle plusieurs familles avec de jeunes enfants vivent depuis plusieurs semaines faute de logement normalement proposé et pris en charge par la Préfecture.

Michèle Delaunay est intervenue ce matin, en soutien aux familles, auprès de l’agent immobilier représentant le propriétaire de l’immeuble délaissé depuis de nombreuses années, pour tenter d’obtenir un délai auprès du propriétaire le temps que le préfet réponde à son obligation légale de logement.

Aujourd’hui, ces familles n’ont gagné que quelques heures voire quelques jours de répit avant d’être à nouveau confrontées à la rue avec leurs enfants.

« Le PS à l’assaut de la future cité municipale »

Michèle DELAUNAY participait hier soir à une réunion organisée par Jacques RESPAUD et les élus socialistes de la Mairie de Bordeaux afin de débattre de l’urbanisme du quartier d’Albret (Cité municipale, square André Lhote, immeuble Bouygues…). Le débat a été animé.


Article de Sud-Ouest du 10/06/11 Par Julien ROUSSET

Le PS à l’assaut de la future cité municipale Les élus du PS bordelais tenaient hier soir au Connemara une réunion sur l’urbanisme à Mériadeck.

Les élus socialistes du conseil municipal de Bordeaux (Jacques Respaud, Matthieu Rouveyre et Jean-Michel Perez), accompagnés pour l’occasion par la députée Michèle Delaunay, ont organisé hier soir au Connemara, « Irish pub » du cours d’Albret, une réunion consacrée à l’urbanisme de Mériadeck. Ils ont principalement évoqué, en mal, la Cité municipale que la Ville envisage de construire près du cours d’Albret, sur l’emplacement actuel du square André-Lhote et de l’immeuble Croix du Mail, ce dernier édifice étant voué à la démolition. La CUB, un « tiroir-caisse » Un projet de grande envergure, évalué à 50 millions d’euros, destiné à offrir à 900 agents municipaux, pour l’heure disséminés en ville, un site commun et des services (comme une cafétéria). Les socialistes en contestent plusieurs aspects : le financement (un partenariat public privé, formule jugée hier soir « coûteuse sur le long terme » et « injustifiée pour un bâtiment public »), la masse (les conseillers socialistes s’inquiètent du contraste entre le volume du futur bâtiment et celui de ses deux voisins classés, l’hôtel de Poissac et l’hôtel de Basquiat), le positionnement par rapport au cours d’Albret (la Cité n’aura pas le retrait de l’actuel immeuble de la Croix du Mail)… «Nous réclamons qu’il y ait une vraie concertation autour d’une maquette qui donne à voir les rapports, en volumes, entre les différents bâtiments du secteur. C’est à partir de ce genre de maquette que la mairie avait finalement renoncé au pont des Quinconces dans les années 90, a estimé Michèle Delaunay. Il faut se battre jusqu’au premier coup de pioche ! »

Les élus s’exprimaient devant une audience d’une quarantaine de personnes, acquises à ces arguments. Aux tables brunes du Connemara siégeaient, par exemple, plusieurs représentants de l’association Sauvegarder Mériadeck, dont la présidente Marie-Françoise Michelet est souvent intervenue. Elle a demandé aux élus municipaux PS quelle sera leur position à la CUB, où la gauche est majoritaire, quand il faudra se prononcer sur la révision du plan local d’urbanisme – révision nécessaire pour autoriser la future Cité et sa hauteur, 40 mètres. « Nous voterons contre, mais nous ne serons pas suivis par les autres socialistes de la CUB car, à la communauté urbaine, la logique communale prime. Ce que décide chaque maire dans chaque commune l’emporte ; nous le regrettons » a répondu Jacques Respaud. « À la CUB, avec la cogestion, la règle veut qu’il n’y ait pas d’ingérence dans le choix des communes. La CUB sert surtout à financer. C’est un tiroir-caisse » a renchéri Michèle Delaunay.

Suivi et Infogérance par Axeinformatique/Freepixel