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Fermeture du GRICA : Michèle Delaunay écrit au Préfet

Michèle DELAUNAY était présente ce matin auprès des salariés et des personnes venues soutenir le GRICA, menacé de fermeture au 30 juin prochain. Ce point d’accueil Ecoute Jeunes et Parents est un lieu de prévention des conduites à risque. Les professionnels y accueillent les adolescents en mal de vivre dans un espace d’écoute et de soins, gratuit, confidentiel et anonyme. Sa fermeture constitue une atteinte de plus aux services publics. Ils sont dans leur ensemble, tous mis à mal : éducation, santé, culture, protection sociale… et à l’heure où le Gouvernement stigmate les plus défavorisés et où les plus riches s’enrichissent encore, les structures comme le GRICA ont un rôle indispensable à jouer.

Michèle DELAUNAY a interpellé le Préfet, représentant de l’Etat et le Gouvernement.

Lettre au Préfet :

Monsieur le Préfet,

L’annonce de la fermeture du GRICA, Groupement de Recherche et d’Intervention et de consultation sur les Conduites à risque pour les Adolescents, au 30 juin met un terme au travail d’une association reconnue de tous et inquiète fortement les professionnels de la santé et de l’éducation.

Le GRICA est un PAEJ (Point d’Accueil Ecoute Jeunes et Famille). Il intervient dans 20 antennes girondines. L’équipe pluridisciplinaire (professionnels de santé, de l’éducation, de l’animation et du secteur social) rencontre des adolescents en souffrance et leur famille soit environ 5000 personnes par an. Il est devenu un lieu de référence pour ces populations, avec une fréquentation en constante augmentation. Cette association parfaitement intégrée dans un réseau de partenaires multiples (établissements scolaires, missions locales, MDSI, centres sociaux, municipalités…) se voit contraint de manière incompréhensible et inacceptable de fermer ses portes au 30 juin en raison de la suppression du financement de l’Etat (250 000 euros par an).

Si cette fermeture est confirmée, la suppression de ce service public sera ressentie par tous comme un véritable gâchis du travail effectué auprès des jeunes et de leur famille, et des efforts de mise en réseau des acteurs intervenant (parents, enseignants, soignants, éducateurs…).

La confirmation de cette décision constituerait un pas de plus dans la destruction des services publics et fragiliserait plus encore une génération marquée par la perte de ses repères. Vers quelle structure se tourneraient alors les adolescents et leur famille dans la mesure où aucune autre association n’est susceptible d’assurer l’ensemble des missions du GRICA ?

Je vous remercie d’engager toute votre autorité pour que cette menace de fermeture soit levée et que le GRICA continue de bénéficier de l’indispensable soutien l’Etat.

Je vous prie de recevoir, Monsieur le Préfet, mes meilleures salutations.

Michèle Delaunay


Question écrite au Gouvernement :

Madame Michèle DELAUNAY attire l’attention de Monsieur le Ministre du Travail, de l’Emploi et de la Santé sur l’avenir des espaces Santé Jeunes, et particulièrement celui de Bordeaux.

Le GRICA, Groupement de Recherche et d’Intervention et de consultation sur les Conduites à risque pour les Adolescents, est un PAEJ (Point d’Accueil Ecoute Jeunes et Famille). Il intervient dans 20 antennes girondines. L’équipe pluridisciplinaire (professionnels de santé, de l’éducation, de l’animation et du secteur social) rencontre des adolescents en souffrance et leur famille soit environ 5000 personnes par an. Il est devenu un lieu de référence pour ces publics, avec une fréquentation en constante augmentation. Cette association parfaitement intégrée dans un réseau de partenaires multiples (établissements scolaires, missions locales, MDSI, centres sociaux, municipalités…) devra fermer ses portes au 30 juin en raison de la suppression du financement de l’Etat (250 000 euros par an).

Les PAEJ, dont l’action est pourtant reconnue efficace et indispensable pour de nombreux jeunes en situation de déshérence, sont fortement menacés par les suppressions de financement. Déjà, l’an dernier, une dizaine d’entre eux a dû fermer faute de crédits.

Face à l’urgence et la gravité de la situation du GRICA et des PAEJ, Madame Michèle DELAUNAY demande au Ministre de lui indiquer quelles sont les intentions du Gouvernement en matière de prévention de santé des jeunes et ce qu’il compte faire concrètement pour le maintien du GRICA et des missions de service public de cette association, souvent seule interlocutrice d’un public en détresse.

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Rencontre – Débat « La force des territoires : vers une France Girondine » avec François Hollande

Hier soir à 19h, Michèle Delaunay a assisté à une rencontre-débat à Sciences Po Bordeaux ayant pour thème « La Force des territoires : vers une France girondine » avec François Hollande et Alain Rousset. Rencontre anumée par Jean Petaux, politologue et Jean Bernard Gilles, journaliste à Sud Ouest.

MDHOLLANDE

C’est devant un amphithéâtre rempli que pendant deux heures, François Hollande et Alain Rousset ont partagé leur vision de la France et leurs conceptions en matière de répartition des compétences entre Etat, Région et Département.

Ils n’ont pas manqué de remettre en question la réforme du Conseiller Territorial et de dénoncer l’absurdité de la création de ce conseiller hybride.

MDHOLLANDE

A 21h30, la rencontre s’est prolongée à Canéjean.

ENIM : brutale annonce de la fermeture du site de Bordeaux !

Michèle Delaunay a interpellé ce jour la Ministre de l’Ecologie, du Développement durable, des Transports et du Logement sur les intentions des trois Ministres de tutelle de l’Etablissement National des Invalides de la Marine (ENIM) quant à l’avenir du Centre de Liquidation des Prestations maladie (CLP) bordelais.

Avec une bonne dose de cynisme, la réponse de la Ministre – par la bouche du Secrétaire d’Etat Benoist Apparu – a mis brutalement fin aux espoirs des 27 agents de l’ENIM. Alors même qu’une cellule de « relogement » pilotée par la Préfecture était sensée proposer une nouvelle implantation dans l’agglomération pour les 3 années à venir, ces agents ont reçu sans somation l’annonce d’une fermeture pure et simple du site, ce qui témoigne du mépris où ils sont tenus par le gouvernement.

La Ministre est allée jusqu’à conseiller à la CUB et aux autres collectivités d’embaucher ces agents et de se partager leur reclassement.

Le cynisme est plus grand encore quand on considère le prétexte évoqué : les agents bordelais de l’ENIM ne représenteraient que 5% du total des effectifs, alors qu’ils occupent 12% des surfaces. C’est ainsi la taille des locaux qui décide de l’avenir d’une administration et de ses employés ! Il eut été plus responsable d’envisager au contraire d’élargir le champ d’activité du CLP au delà de l’Aquitaine et des DOM-TOM et de renforcer l’équipe.

On est obligé de constater, une fois encore, que ce gouvernement, dont le Maire de Bordeaux est le numéro 2, ne fait aucun cas de l’attachement des Bordelais à ce témoignage d’une vie maritime active à Bordeaux, non plus que des emplois qu’il représente.

Il faut noter que le sacrifice de ce site pour faire un parking pouvait sans difficulté trouver une solution alternative à proximité. Il n’était donc nullement conditionnel de la bonne réalisation de la ligne D.

Ainsi, après la disparition sans combat de l’Ecole Santé Navale, on ne peut que constater une fois encore que le Maire de Bordeaux sacrifie délibérément le patrimoine et la vie maritimes de la ville.

Suivi et Infogérance par Axeinformatique/Freepixel