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Gel de la majorité des CAE et CUI : lettre au Secrétaire d’Etat

Le Préfet de la Région d’Aquitaine, à la demande du Secrétaire d’Etat chargé de l’Emploi, vient d’annoncer le gel jusqu’à la fin de l’année 2010, de la grande majorité des signatures et des renouvellements des Contrats d’Accompagnement à l’Emploi et des Contrats Uniques d’Insertion.

Les associations et les demandeurs d’emploi en fin de droits, très nombreux à bénéficier de ces aides à l’embauche, sont très inquiets.

J’ai adressé à Monsieur Laurent WAUQUIEZ, Secrétaire d’Etat chargé de l’Emploi. Je lui fais part des difficultés engendrées par cette décision, à la fois pour les personnes concernées et les associations, et le questionne sur l’avenir de ces contrats et de ses bénéficiaires.

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Logements d’urgence : la nécessaire contribution de l’Hôpital Charles Perrens

Michèle DELAUNAY, Présidente du Conseil de Surveillance de Charles Perrens et Monsieur Antoine DE RICCARDIS, Directeur, rappellent que l’Hôpital Charles Perrens met à disposition chaque année 22 places d’hébergement d’urgence correspondant au premier étage du bâtiment Alizée.

Cette mise à disposition se fait sous la forme d’une convention avec le Diaconnat de Bordeaux. Elle s’accompagne du règlement à l’Hôpital Charles Perrens d’un forfait correspondant au strict montant des frais (chauffage, nourriture…). Ce règlement a par ailleurs été suspendu l’an dernier en raison de la baisse des subventions accordées au Diaconnat de Bordeaux.

Ils rappellent aussi que l’an dernier, cette mise à disposition, malgré son caractère indispensable au regard des chiffres de l’accueil d’urgence à Bordeaux avait été mise en danger par la réservation des locaux pour accueillir un éventuel afflux de malades victimes de la grippe H1N1. Au regard de l’incertitude de cet afflux, que les faits ont confirmée, et au contraire de l’urgence du besoin en places d’accueil pour les SDF, l’Hôpital avait obtenu que cette réservation soit levée.

L’Hôpital Charles Perrens renouvelle cette année sa mise à disposition assumant ainsi pleinement la fonction séculaire de l’Hôpital public.

Michèle DELAUNAY, Alain ANZIANI et Alain ROUSSET se rendront vendredi 29 octobre à la Maison d’Arrêt de Bordeaux-Gradignan

Michèle DELAUNAY, Alain ANZIANI et Alain ROUSSET se rendront une nouvelle fois à la Maison d’arrêt de Bordeaux Gradignan pour faire un état des lieux de l’établissement vendredi 29 octobre.

Alors que le projet de reconstruction est annoncé pour 2015, ils entendent demeurer vigilants sur les conditions de vie des détenus et de travail du personnel pénitentiaire. Ils souhaitent également rappeler que la prison doit être partie prenante de la réflexion sur la sécurité. Les deux missions principales des établissements pénitentiaires étant d’une part la garde, mais aussi et surtout la réinsertion, élément fondamental de la prévention de la récidive.

A ce titre, il semble important de rappeler que la région Aquitaine est la 1ère région française a avoir accepté l’expérimentation de la prise en charge des détenus dans le cadre du transfert de compétence sur la formation professionnelle des détenus (article 9 de la nouvelle loi pénitentiaire).

De plus, alors que nombre de lois de plus en plus répressives sur la sécurité ont été votées depuis 2002, les parlementaires souhaitent démontrer que la question carcérale, et plus largement sécuritaire, doit être abordée sans angélisme ni dogmatisme, mais avec raison, pragmatisme et humanité.

Rappelons par ailleurs que les Députés socialistes sont à l’origine d’une proposition de loi visant à instaurer un mécanisme de prévention de la surpopulation pénitentiaire (n° 2753 rectifiée).

La question sécuritaire ne peut en effet être abordée qu’en réfléchissant à l’ensemble de la chaine pénale. De la question de la garde à vue au transfert prévu du transport des détenus de la police nationale vers l’administration pénitentiaire dans la prochaine loi de finances, les parlementaires s’inquiètent fortement de la tendance lourde de dégradation du service public qui n’épargne pas la question carcérale. Une dégradation qui se mesure à l’aune du nombre de suicides toujours trop important en prison (5 suicides dénombrés en 2010 en Aquitaine).

Suivi et Infogérance par Axeinformatique/Freepixel