En complément des deux billets du blog ;
Comment peut-on être aussi bête ?
Si on s’aimait?
on trouvera ci-dessous le courrier de Michèle Delaunay à M le Préfet de la Gironde. Ce n’est pas l’importance du fait qui motive ce courrier, c’est sa signification. Le respect des règles républicaines élémentaires fait partie du respect de la République.
Bordeaux, le 1er septembre 2010
Monsieur le Préfet,
Vous êtes le garant de l’ordre républicain et bien que les faits que je vais évoquer soient de peu d’importance réelle, ils ne sont pas sans signification quant au respect de cet ordre.
Il n’est pas acceptable, et en particulier en votre présence, que la place du Député de la circonscription dans toute manifestation, qu’il s’agisse de l’accueil sur son territoire d’un Ministre de la République ou d’une manifestation commémorative, soit l’objet de comportements discourtois ou de remises en cause du protocole républicain.
C’est ainsi que je demande à ce que vos services et vous-même veillez désormais à ce que je ne sois ni prise à partie, ni bousculée pour m’écarter du groupe des personnalités. Il ne s’agit pas « d’être sur la photo » mais de montrer aux Bordelais qui m’ont fait la confiance de m’élire, qu’ils ont une Députée qui les représente et qui tient à exercer selon les règles, tous les aspects de son mandat.
Dans une circonscription qui n’est pas la mienne, j’observe toujours le précepte de la prééminence protocolaire du Député du territoire. Ainsi dans le canton Grand-Parc – Jardin Public dont je suis l’élue et dont Madame Bourragué est la Députée, je m’applique toujours à ce qu’elle ait une place prééminente sur celle de la Conseillère Générale. On ne me trouvera jamais en défaut sur ce point.
D’autre part, je serais heureuse d’être tenue informée quand les horaires d’une visite ministérielle changent comme l’ont été hier, pour accueillir Madame Valérie Létard, tous les membres de la majorité municipale et non moi.
Je vous remercie de votre attention à ce courrier et des mesures que vous voudrez bien prendre afin que ces désagréments qui discréditent l’image que se doit de donner un élu ne se reproduisent pas.
Je vous prie de recevoir, Monsieur le Préfet, mes meilleures salutations.
Michèle DELAUNAY