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Expropriation dans le centre historique de Bordeaux

Ce lundi, Madame Delaunay a soutenu Madame C. victime d’une expropriation sous couvert « d’utilité publique » dans le quartier de la Grosse Cloche à Bordeaux. Un petit groupe composé notamment de bénévoles du comité « Un centre historique pour tous » était présent pour la soutenir. Toutefois, la juge n’ayant pu pénétrer dans les lieux, l’expropriation a été reporté à une date ultérieure.

Communiqué de presse : Gens du Voyage : une attitude responsable qui ne doit pas rester sans lendemain

Il faut aujourd’hui saluer la maturité et le sens de la responsabilité des Gens du Voyage qui ont su répondre à une tradition d’hospitalité un peu hésitante par une véritable leçon de savoir-vivre en société et de respect des décisions publiques, alors que l’on pouvait craindre que la situation des tensions ne s’étende et diffuse à d’autres villes. En effet, les déclarations présidentielles de Grenoble pouvaient légitimement susciter un sentiment d’humiliation et de révolte.

La Mairie de Bordeaux a su, en dernière minute, faire une proposition supplémentaire qui permet à chacun de sortir la tête haute de ces quatre journées difficiles et non dénuées de risque.

Il faut que les événements de ces derniers jours et le refus de surenchère des gens du voyage constituent pour Bordeaux une leçon. Il a été possible de trouver sans difficulté apparente un terrain pour implanter le futur Grand Stade et ses abords ; il doit être possible d’offrir à notre ville une aire de grand passage qui puisse constituer un modèle pour les grandes villes qui tardent à se mettre en conformité avec la loi.

Il s’agit là d’un enjeu qui n’est pas davantage négligeable que celui d’un Grand Stade si nous voulons concourir au nom des métropoles européennes.

Communiqué de presse : Gens du voyage, une décision de justice qui risque d’aggraver les maux de la stigmatisation

Il est très regrettable que cette journée se soit passée à attendre une décision du Tribunal Administratif de Bordeaux, laissant à la tension le temps de monter et peut-être de s’étendre s’amplifier. La Municipalité de Bordeaux n’a pas mesuré ces derniers jours les risques de ses atermoiements dans une période où, de manière très malencontreuse, voire honteuse, les gens du voyage ont été « désignés coupables » par le discours présidentiel à Grenoble.

Après cela, il est en effet tout à fait compréhensible que les gens du voyage témoignent d’une sensibilité particulière à un accueil qu’ils ne jugent pas à la hauteur de leurs droits et d’une volonté de le manifester.

Sans tenir compte du climat actuel, la Municipalité a pris la responsabilité de se mettre dans la roue du discours sécuritaire du Président Sarkozy alors qu’il fallait tout au contraire essayer d’apaiser le sentiment d’humiliation et de stigmatisation qu’ont ressenti les itinérants. Ceci cadre bien mal avec les réserves émises par Alain Juppé sur le tout-sécuritaire sarkozien.

Ce soir la décision de « débouter » les gens du voyage dans leur recours en référé n’est pas exempte d’un double risque :

– celui de voir notre ville à son tour stigmatisée pour son défaut d’hospitalité et l’insuffisante capacité de sa Municipalité à apporter des réponses positives à une crise qui, dans les circonstances actuelles, était prévisible,

– celui de voir cette crise gagner en intensité et s’étendre à d’autres villes, comme on le perçoit déjà à plusieurs signes.

De manière plus profonde et plus grave, ces événements, venant d’une communauté de Français , ayant les mêmes droits que tout citoyen et bien intégrée à notre société, démontrent qu’on ne manie pas impunément le triste démon du bouc émissaire et que l’on ne stigmatise ni n’humilie jamais sans susciter la révolte.

Communiqué de presse : Gens du voyage, confusion et stigmatisation

Les événements survenus hier à Bordeaux concernant les gens du voyage aggravent de manière très regrettable la confusion et la stigmatisation initiées à Grenoble par le discours du Président Sarkozy.

Chacun est conscient de la difficulté d’installer à proximité d’une grande ville une  » aire de grand passage  » répondant à toutes les exigences souhaitables (dimension, eau, électricité, bennes à ordures, sol adéquat n’exposant à une surchauffe, sécurisation) ; cependant la Mairie de Bordeaux, prévenue depuis 15 jours de l’arrivée d’un grand nombre de caravanes en provenance d’Anglet, aurait dû tout mettre en œuvre pour que leur installation puisse se dérouler sans incident. Les négociations ne paraissent pas avoir été menées à leur maximum, les propositions d’Alain Juppé ce matin n’apportent pas d’éléments nouveaux et l’intervention des CRS sur le pont d’Aquitaine hier ne peut qu’être interprétée comme une mise en conformité avec les oukases présidentiels, ce qui va bien mal avec les prudentes réserves émises par Alain Juppé sur le tout sécuritaire sarkozien.

L’intervention de Brice Hortefeux déclarant « la fin des négociations » ne fait que confirmer cette « mise au pli » de la ville girondine.

La Mairie a su trouver du foncier disponible pour un grand stade et notre ville doit aujourd’hui se garder de devenir une ville à deux visages, séduisante et accueillante pour les uns mais oubliant les « sans », sans terrain, sans logement…

N’est-il pas possible de travailler à la création d’une aire de grand passage, bien adaptée aux modes de vie des itinérants et accueillante dans toutes conditions climatiques afin qu’à côté du « doré », les « sans terrain » ne soient pas oubliés ?

Des bio-composteurs à disposition des habitants et des scolaires

Michèle DELAUNAY poursuit ses concertations concernant la gestion des déchets ménagers à Bordeaux. Un consensus se dégage, celui de la nécessaire réduction de ces déchets et cela, avant même de résoudre tous les difficiles problèmes de leur collecte.

Dans cette perspective, elle propose aux instances compétentes (la Mairie et la CUB) la mise en place :

– De composteurs publics dans les jardins et parc publics bordelais,

– L’installation dans les établissements scolaires disposant d’assez d’espace, de composteurs qui auront en plus de leur utilisation propre, un rôle pédagogique certain.

Michèle DELAUNAY travaille parallèlement sur cette question avec Monsieur Alain MAROIS, Vice-Président en charge de la Citoyenneté, de l’Education et de la Jeunesse au Conseil Général.

Veuillez trouver en pièce jointe :

communique.pdfle communiqué de presse

Mairie.pdfla proposition adressée à la Mairie

CUB.pdfla proposition adressée à la CUB

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