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Départ de l’Ecole du Service de Santé des Armées Santé Navale

L’École du Service de Santé des Armées de Bordeaux, plus connue sous le nom de « Santé Navale » par les Bordelais, forme depuis 1890 des médecins et des pharmaciens militaires destinés à servir au sein de la défense française.

En juillet 2008, le plan de modernisation de la Défense a décidé de transférer l’école à Lyon sur le site de Bron. Ce transfert interviendra en 2011, lorsque la dernière promotion, entrée en septembre 2008 aura terminé son cursus.

Cette décision intervient malgré une pétition signée par 23 000 personnes et l’intervention de nombreux élus.

Il est à regretter qu’Alain Juppé n’ait pas pesé de tout son poids pour réussir ce qu’avait obtenu Jacques Chaban-Delmas en 1982, appuyé par une pétition de 100 000 personnes : le maintien de l’Ecole de santé navale à Bordeaux. A l’époque, il avait pris l’initiative de réunir toute la classe politique face à ce départ annoncé. Au contraire, l’actuel Maire de Bordeaux, malgré les demandes répétées de Michèle Delaunay, n’a pas souhaité qu’une action consensuelle, regroupant toutes les sensibilités et les élus bordelais, porte devant le Gouvernement le dossier bordelais et l’ambition de Bordeaux.

Michèle Delaunay s’est battue pour le maintien de cette école prestigieuse à Bordeaux. Députée mais aussi médecin, ayant fait ses études et sa carrière médicales à Bordeaux, elle a fortement insisté sur le rôle et l’importance des médecins de Santé Navale dans l’enseignement de la médecine à Bordeaux et dans la spécificité de leur contribution. Elle a notamment interpellé, par un courrier, Madame Valérie Pécresse, Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche et Monsieur Hervé Morin, Ministre de la Défense. Elle a aussi interpellé le Gouvernement à l’occasion d’une question orale en séance à l’Assemblée Nationale.

Question orale sans débat du 6 mai 2008

Connaissez-vous Creagir ?

Connaissez-vous le dispositif d’aide à la création d’entreprise, joliment nommé CREAGIR ?

Deux fois joliment : la vraie signification du sigle est « créé en Gironde », puisque notre Département en est à l’origine, mais il est plus souvent entendu comme « créer et agir ». Les deux sont plein de signification et justifiés.

CREAGIR a été mis en place par le département de la Gironde pour faciliter dans les zones fragiles la création, la transmission ou la reprise d’entreprises du secteur artisanal ou industriel, dès lorsque celle-ci conduit à une création d’emplois.

Dans la période qui est la nôtre, ce dispositif n’a jamais été aussi utile. Des quartiers se vident de leur commerce, Bordeaux se désindustrialise, sans parler de nombre de zones rurales. L’emploi doit être sauvé et soutenu.

Un million cinq cent mille euros a été inscrit pour ce programme pour 2009.

Pour bénéficier de l’aide CREAGIR, l’entreprise créée ou reprise doit
– avoir pour vocation l’une des activités suivantes : artisanat de production, industrie, commerce ambulant, services aux entreprises
– dans les zones de redynamisation urbaine, le commerce et les services aux personnes, en l’absence de concurrence locale

Les investissements éligibles concernent les investissements, les équipements, les travaux d’agencement, l’acquisition de véhicules professionnels ou utilitaires, les diagnostics techniques et économiques, les études préalables.

Le concours financier prend la forme d’une subvention d’investissement, dans certaines limites relativement au montant total d’investissements.

Je me tiens bien sûr à disposition des habitants du canton Grand Parc-Jardin public qui pourraient être concernés par cette aide.

Collège Cassignol : des nouvelles après la visite des experts de l’UNESCO

Les experts de l’UNESCO, sous la direction de M Francisco Bandarin, ont passé la semaine dernière trois jours dans notre ville. Le dossier essentiel était bien sûr celui du franchissement Bacalan-Bastide, mais après la destruction « catastrophique » du pont du Pertuis, les experts ont souhaité examiner le projet de reconstruction du Collège Cassignol.

Ce collège, trop exigü et mal conformé, doit être reconstruit pas le Conseil Général pour le confort des élèves et de leurs enseingnants. Un projet a été bouclé et je l’ai présenté aux habitants du quartier avec M Marois, vice-Président en charge de la jeunesse au Conseil Général.

Ce projet suppose la destruction de la façade ancienne d’un bâtiment de la rue Laroche qui est un ancien chai. Il a bien sûr reçu l’aval des responsables des bâtiments de France. Les architectes ont en effet considéré que, sans cette destruction, ils ne pouvaient offrir une structure suffisamment spacieuse, éclairée et aérée, pour le travail des enfants.

Informé de la visite des experts, le Conseil Général a souhaité attendre leur avis avant de lancer les premiers coups de pioche.

L’UNESCO n’a, à cette heure, émis aucun avis officiel. Mais mon entretien, particulièrement attentif de la part de M Bandarin, me laisse penser que cet avis ira en faveur d’une conservation de la façade afin de sauvegarder les marques de l’histoire viti-vinicole de notre ville.

Ce n’est pas une nouvelle légère : elle implique un retard du projet et un supplément de coûts en toutes hypothèses dans une période où le Conseil Général voit ses recettes diminuer fortement ; à la fois du fait de la crise économique (diminution par exemple des droits de mutation) et du fait de la non compensation en totalité par l’Etat des charges telles que le RMI et l’APA. Notre vice Président en charge des finances a en effet décidé de ne pas augmenter la part d’impôt revenant au Conseil Général, eu égard à la situation économique de nombreux foyer girondins.

Une des solutions possibles sera sans doute de rechercher un autre terrain. Mais cela suppose de le trouver, de faire un nouveau projet, satisfaisant pour tous.

La Conseillère générale va bien sûr continuer à se battre pour que ce projet aboutisse, mais un retard est désormais certain.

Collège Cassignol : des nouvelles après la visite des experts de l’UNESCO

Les experts de l’UNESCO, sous la direction de M Francisco Bandarin, ont passé la semaine dernière trois jours à Bordeaux. Le dossier essentiel était bien sûr celui du franchissement Bacalan-Bastide, mais après la destruction « catastrophique » du pont du Pertuis, les experts ont souhaité examiner le projet de reconstruction du Collège Cassignol.

Ce collège, trop exigu et mal conformé, doit être reconstruit pas le Conseil Général pour le confort des élèves et de leurs enseignants. Un projet a été bouclé, et présenté aux habitants du quartier par Michèle Delaunay avec M Marois, vice-Président en charge de la jeunesse au Conseil Général.

Ce projet suppose la destruction de la façade ancienne d’un bâtiment de la rue Laroche qui est un ancien chai. Il a bien sûr reçu l’aval des responsables des bâtiments de France. Les architectes ont en effet considéré que, sans cette destruction, ils ne pouvaient offrir une structure suffisamment spacieuse, éclairée et aérée, pour le travail des enfants.

Informé de la visite des experts, le Conseil Général a souhaité attendre leur avis avant de lancer les premiers coups de pioche.

L’UNESCO n’a, à cette heure, émis aucun avis officiel. Michèle Delaunay s’est cependant entretenue avec M Bandarin, et cet entretien lui a laissé penser que cet avis ira en faveur d’une conservation de la façade afin de sauvegarder les marques de l’histoire viti-vinicole de Bordeaux.

Ce n’est pas une nouvelle légère : elle implique un retard du projet et un supplément de coûts en toutes hypothèses dans une période où le Conseil Général voit ses recettes diminuer fortement ; à la fois du fait de la crise économique (diminution par exemple des droits de mutation) et du fait de la non compensation en totalité par l’Etat des charges telles que le RMI et l’APA. Le vice Président en charge des finances a en effet décidé de ne pas augmenter la part d’impôt revenant au Conseil Général, eu égard à la situation économique de nombreux foyer girondins.

Une des solutions possibles sera sans doute de rechercher un autre terrain. Mais cela suppose de le trouver, de faire un nouveau projet, satisfaisant pour tous.

La Conseillère générale va bien sûr continuer à se battre pour que ce projet aboutisse, mais un retard est désormais certain.

Suivi et Infogérance par Axeinformatique/Freepixel