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Journées du patrimoine : rendre à Catherine ce qui appartient à Catherine

Les journées du patrimoine connaissent un succès toujours renouvelé.

Partout, on lit ou on entend qu’elles sont à porter à la gloire de Jack Lang ou, autre version, de l’Union Européenne.

Pas vrai ! C’est le Conseil de l’Europe en 1991 qui est à l’origine de cette belle manifestation, à l’échelon européen bien sûr. Et à ce moment, c’est notre amie Catherine Lalumière, élue PS et Bordelaise, qui en était la Secrétaire générale.

Les droits du nourrisson

Pendant le débat sur la réforme pénitentiaire, mon voisin le député breton Jean-Jacques Urvoas évoque la déclaration des droits de l’homme :

« Les hommes naissent libres et égaux entre eux »

Je ne peux qu’ajouter : « dommage qu’ils grandissent, parce que ça ne tarde pas à se gâter… »

Derniers jours dans la chaleur du temps

Je fais ce que je n’ai jamais fait : reprendre une brève écrite en voiture cet après-midi pour (essayer d’) en saisir les prolongements souterrains. Le titre nouveau n’a pas de rapport apparent avec le sujet. Il n’a en effet qu’un rapport profond, issu de quelque part dans le paléo-cortex que nous ne contrôlons pas mais il en a un, que je ressens comme une certitude.

Le texte de la « brève », publiée à 17 h 08, et que je reprends à 20 h 32, était celui-ci :

 »La nouvelle piste du gouvernement, selon la formule de Mme Lagarde, pour combler le déficit de 10 milliards d’euros de la sécurité sociale est simple : augmenter le forfait hospitallier.

 »Et l’augmenter nettement, en le faisant passer de 16 à 20 euros (+25%, ce qui est considérable)

 »Comme pour les franchises, et selon la même logique, ce sont les malades qui payeront ; pas les moins graves, puisque ils auront dû être hospitalisés.’

Ballon d’essai du gouvernement, comme tant d’autres, ou décision proche ? Quia a dit, en tout cas, qu’il n’y aurait pas d’impôt nouveau ?

Difficile de faire plus raide. Mais c’est quelquefois le mieux de faire raide et bref. Maintenant, je le sens autrement.

Au moment où Obama risque sa charismatique popularité sur un projet, une volonté : rendre la santé et les soins accessibles à tous les Américains, nous prenons la question du gouffre de la sécurité sociale par le petit bout de la lorgnette. Petite mesure ici, petite mesure-là, des Ministres en chaînes s’y sont cassés les dents. Dans le seul domaine où nous pouvons dire que nous avons une réelle avance sur les Etats-Unis, la protection sociale, nous rabotons au lieu de refonder.

Je vais dire le vrai : je ne trouve pas anormal, si je suis hospitalisée, de payer plus cher le forfait hospitalier. Ce « forfait » supposé couvrir la partie hotelière de l’hôpital (qui n’est rien dans le budget d’un centre hospitalier) peut sans drame être mis sous condition de ressources. Sans drame, mais pas sans mesure, sans exlication, sans concertation, sans exemption. Tout cela n’est que pis aller.

Il faudra sans trop tarder (lisez : sans qu’il tarde trop que nous soyons aux affaires) définir ce que nous voulons voir relever de la solidarité nationale ou pas ; ce qui revient à définir ce que nous considérons comme « la santé ».

Il faudra dire ce qui est susceptible de profits et ce qui ne l’est pas. Et sur ce point, le gouvernement a tout faux, qui verse au monde du profit ce qui n’aurait jamais dû l’être.

Petites mesures, pour répondre à la question du siècle qui commence : le prix de la santé, le prix de la vie et de sa durée.

Condoléances

Jeudi, nous voyant place Jean Jaurès, tous une rose à la main, une passante pas très jeune s’approche de l’un de nous :

– Que s’est-il passé ?

Intentionnellement ou pas, la réponse du militant le plus proche d’elle a inversé naissance et mort de Jaurès :

– C’est pour la mort de Jean Jaurès …

Et la dame, confuse et contrite :

– O, excusez-moi, je ne savais pas..

La Rochelle (III) : UNO News

Une pointe de fesse sur les bancs de la presse, l’ordinateur ouvert devant moi, un voisin m’interroge ; » Vous êtes de quel journal ? « 

-« Le journal de l’ONU, UNO News »

– « En effet ! »

J’ai fait un heureux. Un convaincu de principe qui ne doute pas un instant que l’ONU envoie des émissaires à l’Université et que ces émissaires parlent maternellement français.

Suivi et Infogérance par Axeinformatique/Freepixel