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Le bragart et le patart

Dans le journal les Echos, d’ordinaire moins facétieux, François Bayrou se voit habillé pour ce qu’il reste d’hiver.

Sous le récit de son vote de la motion de censure pour ravir la vedette aux socialistes et ramener sur lui les caméras qui l’oubliaient, le Béarnais se voit gratifié d’un proverbe de son pays « tiens, voilà qu’il veut faire le bragart sans en avoir le patart ! »

En langue d’oïl, cela veut dire « faire le fier sans en avoir le sou », allusion à son maigre nombre de députés.

Vents et marées

La tempête qui en ce moment encore secoue et déchire les arbres de Bordeaux ne plaide guère en faveur du Pont Bacalan-Bastide.

Vents et tempêtes s’engouffrent en effet, avec une avidité particulière sur le couloir du fleuve, portant par exemple au moindre souffle, les bruits de la foire des Quinconces aux fenêtres des nouveaux habitants de la Bastide.

Les constructueurs ont indiqué en effet qu’ils ne mobiliseraient pas la partie levante du pont pour un vent de plus de 20 noeuds. Soit 36 kilomètres/heure.

Nous avons atteint cette nuit à Bordeaux 140 km/h…

Les femmes, finalement, ça a de la gueule…

A l’occasion de la dernière promotion de la légion d’honneur, largement fournie en vedettes de show biz, trois femmes ont décliné la distinction qui leur était faite.

Deux journalistes politiques, tout d’abord, qui ont exprimé que leur refus était motivé par le souci d’indépendance, indispensable dans l’exercice de leur mêtier.

La troisième est Michèle Audin, mathématicienne, fille de Maurice Audin, qui a expliqué que Nicolas Sarkozoy n’avait pas cru bon de répondre à la lettre de sa mère lui demandant la vérité sur la mort de son mari pendant la guerre d’Algérie.

Curieux qu’il s’agisse de trois femmes…

Mosco(s)

Je regardais Pierre Moscovici ce matin, lors de la séance d’accueil de Martine Aubry. Les oreilles enfoncées dans son col de chemise, il pensait peut-être, comme moi, au titre d’un essai de son Papa, Serge Moscovici, sur « les minorités agissantes ».

En tout cas, moi, c’est sûr, j’y pensais.

Levi Strauss ?

Pour fêter avec un jour de retard l’anniversaire du premier centenaire de l’Académie française, une histoire qui me ravit, racontée par lui-même.

Claude Levi-Strauss est à New York, à la terrasse d’un café. Au moment de payer l’addition, il sort une carte de crédit. Le garçon la prend et lui jette un coup d’oeil, avec ce commentaire lapidaire :

-Levi Strauss ? Books or pants ? (les bouquins ou les pantalons ?)

Et Levi Strauss de s’émerveiller
– de la culture des garçons de café de New York
– de la densité de la langue anglaise, qui permet de dire en deux mots tout un long discours

Levi Strauss a reçu le plus beau des cadeaux pour cet anniversaire : la visite du petit Nicolas. Sûr qu’il voudra aller jusqu’à 110..

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