Conseil de l’Ordre n’est pas que remise en ordre
Michèle Delaunay en sa qualité d’élue mais surtout de médecin cancérologue, souvent et longtemps affrontée aux situations de fin de vie, regrette la plainte du Conseil National de l’Ordre à l’encontre du Docteur Bonnemaison.
Il est de la responsabilité de ce Conseil d’agir avec mesure et en prenant toujours en considération chaque situation particulière. Il doit être aussi partie prenante d’un débat responsable sur les questions de fin de vie et de sédation dans des situations douloureuses, extrêmes et irréversibles. La mission du Conseil de l’Ordre n’est pas seulement celle d’assurer ou de rétablir l’ordre, mais de définir et de guider la place des médecins et leur rôle devant des réalités sociales sociétales qui évoluent, sans pour cela se départir des valeurs et de l’essence même de la médecine.
Pour sa part, elle a au contraire beaucoup apprécié la pondération des instances locales du Conseil de l’Ordre.