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En direct du Conseil Municipal : l’amendement UTOPIA

Un de nos conseillers PS (Jean Michel Perez) me joint à l’instant au téléphone : Alain Juppé met en doute à l’instant même le fait que l’amendement « Utopia » éxonérant de charges les salles d’art et d’essai manifestant un engagement culturel et une politique de prix abordables ait été voté.

Faire feu de petits bois et de bois mensongers. Je porte ici le compte rendu officiel de la séance de l’Assemblée Nationale.

(suite…)

Bordeaux ville’Age

L’anticipation de l’allongement de la vie, la prévision et la prévention du vieillissement, la sollicitude envers les âgés sont au premier plan des responsabilité d¹un Maire.

Ces enjeux sont au coeur de nos priorités . Alain Rousset et Michèle Delaunay présenteront le programme « Bordeaux ville’ Age » lors d’une réunion publique le :

Mardi 26 février 2008 à 20H30

salle Saint Augustin, place Saint Augustin à Bordeaux

Sarko-Juppé : chassez le naturel

Chassez le naturel, il revient au galop.. Je voulais initialement traiter sur le ton du sourire l’apostrophe de Nicolas Sarkozy (« Casse toi, pauvre con ! ») et le bras d’honneur d’Alain Juppé au cours du dernier face à face avec Alain Rousset sur TV7. Mais la question me parait aller plus loin que l’apparence et mériter ton plus grave.

Pas besoin de revenir sur l’invective de Sarkozy ; réponse, c’est vrai, à un citoyen mal appris : nul ne doit tutoyer dans sa fonction le Président de la République. Alain Juppé n’a pas cette excuse. Ce geste élégant s’adressait aux Bordelais, quand est venu dans le débat l’éventualité qu’il pourrait être battu. « Eh bien, si je suis battu… La dessus est venu le bras d’honneur, instinctif, compulsif, sur lequel la caméra (pourtant elle sait être attentive aux erreurs, aux travers, aux petits défauts quand elle veut…) a glissé. Il a fallu qu’Elkabach reprenne le geste pour que l’on se dise qu’en effet, on ne s’était pas trompé).

C’était bien aux Bordelais que Juppé disait : « Si vous êtes trop c.. pour ne pas m’élire, après moi le déluge.. ».

Dans les deux cas, qu’est-ce que cela veut dire : que ces deux hommes politiques, tant soit peu contrariés dans l’éxercice de leur majesté, perdent leur contrôle, retournent aux réactions du cerveau primitif, infiniment révélateur il est vrai, alors qu’ils devraient être exemplaires.

Pourquoi est-ce doublement grave ? D’abord pour la raison évoquée tout de suite. Un responsable politique, le gestionnaire d’une ville, le chef d’un état doit avoir dans l’indispensable de ses qualités personnelles, le contrôle de soi. Je ne voudrais pas charger la barque, mais combien de fois, nous avons vu au Conseil Municipal, Alain Juppé monter en mayonnaise, perdre ses nerfs, sans raison autre que d’avoir été contrarié dans son affirmation de la vérité absolue.

Pour une autre raison : la perte de contrôle (« the loss of control » du très grand scientifiques Baumeister) est actuellement le mal fondamental de nos sociétés occidentales, et bien sûr en premier lieu des jeunes dans ces sociétés. Le grand pédagogue Philippe Meirieu ne dit rien d’autre en focalisant ses efforts sur la perte d’attention, la labilité des cerveaux écoliers.

Quel exemple , alors même que l’un (Sarko) venait de pondre un discours aux enseignants, alors que l’autre voulait ce même soir faire affiche de décontraction et d’apaisement.

Les jardins d’Alcatraz

Au Grand Parc, cet après-midi, en compagnie d’un journaliste national qui ne connaissait pas ce quartier

Mon dernier « coeur serré » dans ce quartier est pour l’édification de grilles autour du petit morceau de terrain, hier quasi-vague et mal entretenu qui centre toutes les allers et venue entre poste et commerces. Je l’avoue, c’est là que je souhaitais que les habitants et les collégiens du Grand Parc édifient une oeuvre d’art que l’on entourerait d’un jardinet…

Depuis 4 ans, je l’ai évoqué ici, la mairie a refusé ce projet, je l’avoue subversif, pour ne pas dire révolutionnaire.

Alain Juppé a eu, après ces quatre années, une illumination : ne pas laisser ce triangle de terre en jachère mais y montrer la force, la nature, l’esprit, autant d’ailleurs que le caractère tardif, du projet municipal !

Résultat : deux bacs à sable en hauteur, pour que les enfants ne puissent pas y jouer sans tomber, plantés chacun de deux maigres branches qui mériteront dans cinquante ans le nom d’arbre. Que les commentateurs du billet précédent se rassurent : aucun oiseau n’aura jamais idée d’y nicher.

La signature municipale est pourtant dans les grilles : hautes, empêchant que de l’intérieur comme de l’extérieur, on puisse voir autre chose qu’elles . Le Grand Parcois sans doute est dangereux. Dehors, dedans on ne sait jamais, un prédateur peut sommeiller en son esprit…

Il y a au Grand Parc trois résidences d’appartements privés . Deux ici nous intéressent, car elles se font face. L’une est entourée de grilles, pas un pouce de verdure n’y éclot, pas un oiseau ne s’y hasarde.

L’autre, est largement ouverte aux passants. Les ouvertures qui creusent le bâtiment donnent un accès libre à un délicieux et calme jardin, accueillant, amical, ouvert à tous. Le gardien-jardinier entretient ce petit jardin avec amour. Ni lui, ni ses plantes n’ont subi agressions, viols ou déteriorations. Deux conceptions du monde…

Mon journaliste, visitant ces belles grilles n’a eu qu’un mot :

-« Mais c’est Alcatraz ! »

Pas mal trouvé ! Nous connaissions « les Jardins d’Arcadie », la municipalité vient d’inventer « les jardins d’Alcatraz » !

Le retour du plombier polonais

Ce matin (samedi) au Grand Parc, plusieurs habitants viennent me voir et s’étonnent de la brutale venue d’ouvriers pour changer leurs fenêtre.

– Nous attendons depuis plusieurs mois, et le samedi, voilà qu’ils arrivent …

Une question les taraude : est-ce que ça n’aurait pas quelque chose à voir avec les élections ?

Quels mauvais esprits ! Plus gravement, ils s’inquiètent non seulement du jour où est menée cette activité fébrile, mais des conditions de sécurité avec lesquels ces ouvriers transportent vitres et matériel. Je cite précisément leurs propos. Tous ces ouvriers semble-t-il parlent des langues étrangères et diverses, qui leur laissent craindre qu’il s’agisse d’entreprises de sous-traitances un peu expéditives dans leur attention à la législation.

La fébrilité au Grand Parc bat en effet son plein. Evènements sportifs le vendredi, réfection des fenêtres le samedi… Dans ce quartier dont Alain Juppé a découvert l’existence à l’occasion de mon élection comme conseillère générale en 2004, cela fait sourire. Le Grand-Parcois a du bon sens.

Un des messieurs venus à ma rencontre pour relater les faits que je viens de transcrire, ajoute en me quittant

-Et hier, il est même venu à la boulle, et il m’a même touché la main..

Suivi et Infogérance par Axeinformatique/Freepixel