1,1% : qui dit moins ?
Je viens de pondre une question écrite au gouvernement pour m’éffarer de la distance entre les promesses du candidat Sarkozy et la réalité en matière de petites retraites.
Au passage, les questions écrites sont des exercices, très formels dans leur présentation et leur rédaction, qui permettent aux députés d’interpeller les ministres responsables sur les sujets qui les touchent. Ils obtiennent une réponse… au bout d’un certain temps. Ce certain temps est plutôt long car aucune de la vingtaine de questions que j’ai rédigées n’ont encore reçu la moindre levée de sourcil. Pour ceux que le sujet intéresse, les questions écrites déjà publiées au journal officiel se trouvent sur le site de l’Assemblée.
Revenons-en à nos retraites : 1,1% d’augmentation en 2008 ! Moins que l’inflation, ce qui signifie une aggravation du pouvoir d’achat (on devrait dire de « l’impuissance d’achat ») de la grande majorité des retraités.
Et encore cette pseudo-augmentation a t-elle été repoussée en 2008. Dès l’arrivée aux responsabilités de Nicolas Sarkozy, nous avons voté d’urgence le paquet fiscal et adressé aussitôt les chèques correspondants au personnes ayant plus gros patrimoines de notre pays. Ceux-ci ne pouvaient pas attendre. Les retraités, oui.
Le candidat Sarkozy avait promis une revalorisation du minimum vieillesse, et une augmentation significative du pouvoir d’achat pour ceux qui touchent une pension de retraite ou une pension de reversion.
Au lieu de cela : cette augmentation inférieure à la hausse des prix, qui est par ailleurs grevée par la mise en oeuvres des franchises médicales, lesquelles touchent particulièrement les personnes âgées ayant besoin de soins et de médicaments.
1,1% : pour une petite retraite, de quoi s’acheter une pantoufle. Pas la paire.