Se rendant à sa chasse de Rambouillet ou de Cluny, le roi Louis XIV avait l’habitude de distinguer l’un ou l’autre de ses ministres en le conviant à l’accompagner. Départ en grand équipage sous les regards de la cour. La distinction suprême était pour le ministre d’être admis dans le carrosse du Prince et de résider en son château ..
Tantôt c’était Montmorency, tantôt Colbert de Serigny, tantôt Louvois, voire de plus modestes gentilhommes..
C’est aujourd’hui Kouchner, qui après avoir fait office dernière roue de carrosse de la la politique étrangère française, est admis au service de la chaise du roi , en sa villégiature égyptienne.
Autre réminicence princière : on repeint les trottoirs des rues où passera le cortège de limousines, comme autrefois Potemkine faisait construire des villages de carton-pâte sur la route de Catherine de Russie…
Cela quand le choc de société où nous vivons impose l’exemplarité et la rigueur de comportement. Incompréhensible, affligeant. L’autisme sarkozien, le mépris où il tient sa fonction, dépassent la mesure.