Sur le terrain. Partout un accueil de très favorable à courtois.
Dans cette deuxième catégorie, un Monsieur que j’essaye de convaincre d’aller voter. Il me dit poliment « je ne suis pas de gauche ». L’expression m’a une fois encore frappée : très rarement, on entend « je suis de droite ». Si Sarkozy, Lefèvre, Copée annoncent une « droite décomplexée », sur le terrain on l’affiche exceptionnellement comme telle.
Cet électeur, comme beaucoup, est un déçu de la droite. Qui attendait autre chose, de moins brouillon, de moins cafouilleux, parsemé de moins de couacs. Je n’insiste pas davantage pour qu’il se rende aux urnes..
Une autre qui s’est déclarée « pas de gauche » m’a longuement exposé ses difficultés de commerçants. Je n’ai pas manqué de lui parler des milliers de mêtres carrés de surfaces commerciales du futur éco quartier ginko au lac. Evocation sournoise qui n’est pas resté sans effet. Elle va lire d’un meilleur oeil le document de Rousset.
Pour peu que le temps soit clément, j’aime beaucoup les rencontres de terrain et entre elles, les moments de marche, le nez en l’air dans la ville. Je rappelle aussi aux militants socialistes, cet adage adapté d’un proverbe anglais « une heure de tractage chaque jour éloigne le docteur toujours ».
A méditer, et à appliquer cette semaine en cure intensive.