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Tramway : bonne, très bonne nouvelle !

Le report des travaux de la ligne D du tramway est une très bonne nouvelle !

Très bonne nouvelle pour Fondaudège, très bonne nouvelle pour Caudéran. Et quels que soient les motifs (pour une bonne part, très éloignés de l’intérêt général) de ce report, le résultat est sans appel : nous pouvons de nouveau espérer que la raison l’emportera dans ce dossier.

De quoi s’agit-il ? D’un côté le passage de ligne D par une des artères les plus commerçantes de Bordeaux, qui maintient au sein d’un quartier principalement résidentiel une vraie vie de quartier et une indéniable convivialité. C’est au nom de cette vie de quartier, d’une conception de la ville où les relations de proximité comptent que, depuis l’ouverture du dossier, je me suis prononcée contre le choix de l’itinéraire Fondaudège qui risquerait de sécher ce que cette artère a mis beaucoup d’années à construire.

De l’autre, le passage de cette même ligne par la rue Capdeville et la désserte de Caudéran, véritable ville de 40 000 habitants à l’ouest de Bordeaux. Jacques Chaban Delmas avait habilement fusionné Caudéran à Bordeaux, s’assurant ainsi d’un vote majoritairement bourgeois qui n’a d’ailleurs jamais faibli malgré la faiblesse des investissements d’Alain Juppé dans ce « beau quartier » qu’il considère comme génétiquement acquis à la droite.

Le même Alain Juppé a décidé un matin en se rasant que le tramway passerait rue Fondaudège, et que les Caudéranais, comme d’hab’, pouvaient attendre des jours meilleurs.

Sauf que… Le calendrier a ses raisons qui imposent à l’occasion de se dédire une fois de plus et Alain Juppé vient d’en réaliser l’évidence. Les travaux de la ligne D devaient commencer rue Fondaudège en 2011, année des élections cantonales et banalement située avant 2012 qui se trouve elle-même être l’année des élections législatives.

Pas de chance, puisque la rue Fondaudège se trouve à l’exacte limite du canton renouvelable en 2011 et de la circonscription renouvelable en 2012. Même le Secrétaire d’Etat au découpage polique Alain Marleix n’a plus le temps de remettre tout cela en bon ordre ! Tous les habitants de Fondaudège et d’alentour risquent de mal voter en pleine période de travaux du tram, contre lequel ils sont unanimement. Et Juppé de voir ses chances amoindries de récupérer « mon » canton et « ma » circonscription, la deuxième lui étant indispensable à l’assouvissement de son grand destin national.

Voilà pour l’arrière plan : peu glorieux, convenons en.

Mais dans les faits, et c’est cela l’important : ce délai de deux ans est une aubaine pour les élus sérieux qui mettent la sincérité de leur engagement avant les circonstances de leur réélection et surtout, surtout, pour l’intérêt des Bordelais, qu’ils soient riverains de Fondaudège ou habitants de Caudéran.

Pour ma part mon engagement dans ce dossier ne faillira pas jusqu’en 2012. Et moins encore, après.

Propositions à Juppé : « Mais où en sommes-nous arrivés ? »

Nicolas Sarkozy l’a-t-il proposé (il le dément), ou n’en a-t-il rien fait (Juppé affirme le contraire), on se doute que je n’ai pas à coeur de départager ces deux grands experts en communication.

Tout simplement, parce que l’important n’est pas là. Ce qui est incroyablement choquant, c’est qu’Alain Juppé ait fait de son propre chef l‘annonce de la proposition -vraie ou fausse- qui lui aurait été faite de succéder à Philippe Seguin, en profitant au passage pour motiver son refus par son amour « durable » pour les Bordelais.

Qu’est-ce qui est grave ? C’est que la République est bien bas pour qu’une personnalité prenne l’initiative d’annoncer les postes qu’on lui a proposés, ou qu’on lui a refusés.

La tradition républicaine l’interdit et je pourrais citer plusieurs noms (hommes et femmes) auxquels des maroquins ministériels ont été proposés et qu’ils ont déclinés sans en rien dire.

Alain Juppé est expert en le contraire. Il a affirmé que lui avaient été proposés le Ministère de l’Education, le Ministère de l’environnement et du développement durable (pour la deuxième fois), d’autres sans doute, sans qu’il y ait à ses assertions le moindre étai.

Au passage, il s’est attiré l’amitié des Ministres alors en charge (Darcos et Borloo) que, de facto, ses déclarations faisaient passer pour des seconds couteaux, remplaçables au bon gré de notre premier édile.

C’est sur le plan humain, inélégant et au rang de la pratique républicaine, incroyablement décevant.

Un député que je côtoie à l’Assemblée, ancien Préfet, a eu ces mots après l’article des « Echos » et la « révélation » de Juppé sur les offres sarkoziennes : « Mais où en sommes-nous arrivés… »

C’est une question qu’à gauche comme à droite, nous sommes nombreux à nous poser. Le prochain « plus haut personnage de l’Etat » devra y répondre.

Réforme territoriale : informons-nous, débattons !

La réforme territoriale, actuellement en examen au Sénat, est un texte complexe mais dont l’impact sur la vie quotidienne des Français et des associations est lourde

J’invite les Bordelais à s’informer et à en débattre,

Demain 29 janvier à 18 heures 30
salle de la Mairie de quartier
au Grand parc, place de l’Europe

en présence d’Alain Anziani et Françoise Cartron,
sénateurs de la Gironde

A demain !

Une allocation bien chiche

A nos interrogations concernant le million de chômeurs en fin de droit que compte aujourd’hui notre pays, le gouvernement a répondu hier à l’Assemblée avec la même formule que Nicolas Sarkozy : « Ce n’est pas de l’assistanat que demandent les chômeurs mais des emplois ! »

Cela ressemble furieusement au célébre « S’ils n’ont pas de pain, qu’ils mangent de la brioche ! »

Nous demandions en effet une extension de l’Allocation Spécifique de Solidarité pour que la majorité de ces chômeurs reçoive une indemnisation minimum, et en particulier tous sont qui, ayant moins de 25 ans, n’ont pas accès au Revenu de Solidarité Active (RSA)

Ce ne sont en effet que 40 % de ce million de chômeurs qui recevront les quatre cent cinquante quatre euros mensuels de l’ASS. Vingt autres pour cent auront accès au RSA. Tous les autres n’auront rien.

Bien sûr, ce n’est pas de l’assistanat qu’ils demandent, c’est de vivre tout simplement. Les emplois sont bien loin : nous continuons à les détruire et c’est 3000 chômeurs de plus en fin de droit qui s’ajoutent chaque jour au million du « stock » comme on dit joliment.

Au passage : 454 euros, c’est 1 minute 40 secondes d’heure de vol d’ « Air Sarko one », le nouvavion présientiel (coût de l’heure entière : 20 000 euros).

S’ils n’ont pas de pain, ils n’ont qu’à voyager …

Un nouveau Bordelais de 22 mois

Un rayon de soleil dans une eau pas toujours très chaude…

Bordeaux compte depuis hier un nouveau jeune citoyen venu d’Haïti : cette nouvelle m’a fait si grand plaisir que je veux la partager.

Ce jeune Bordelais est aujourd’hui dans les bras de sa nouvelle famille. La procédure d’adoption de ce tout petit était achevée quand la nouvelle du désastre est parvenue. D’abord sans informations sur sa vie, nous avons pu être rassurés et commencer de presser le gouvernement de hâter le retour des enfants.

Une première « promotion » est arrivée hier à Orly, une autre arrive demain. Mais combien sont encore en attente pour lesquels les démarches sont suffisamment avancées et documentées pour ne laisser aucun doute sur la réalité et la qualité de la procédure d’adoption.

A ce stade du développement des enfants, chaque semaine, presque chaque jour, compte, et c’est d’abord dans l’intérêt de ces enfants que je m’emploie depuis le premier jour à faire avancer les dossiers qui m’ont été confiés auprès de l’Ambassadeur en charge de l’adoption internationale.

Le gouvernement, paralysé par la mésaventure de l’arche de Zoé, a manifesté initialement une prudence que je crois très excessive pour les cas qui me sont connus. Très simplement, j’espère que nous lèverons ces préventions, et que Bordeaux accueillera très vite tous ces jeunes nouveaux citoyens !

Suivi et Infogérance par Axeinformatique/Freepixel