TELECHARGEZ MA PREMIERE NEWSLETTER « BORDEAUX DEUX RIVES »
Je suis heureuse d’inaugurer avec vous notre nouvelle formule de « newsletter » . J’étrenne aussi à cette occasion la dénomination « Bordeaux deux-rives » qui qualifie la circonscription dont je suis l’élue de manière beaucoup plus éloquente que sa dénomination de « deuxième circonscription de Bordeaux ».
Cette newsletter, purement informative, a pour but de partager avec vous mes actions pour Bordeaux ainsi que les actualités nationales quand elles concernent les Bordelais.
Vous me ferez bien sûr le plus grand plaisir d’apporter vos commentaires, vos critiques et vos suggestions à cette première livraison comme à toutes les suivantes.
Si vous souhaitez la recevoir régulièrement par mail : adressez-moi vos coordonnées à l’adresse suivante : delaunay.deputee@orange.fr ou encore en notant votre adresse mail dans la rubrique « abonnez-vous » de la colonne de droite de cet écran.
Cliquez ici : Newsletter#1 – Bordeaux Deux Rives – Mai 2011
Dramatique suicide d’un employé bordelais de France Télécom
Communiqué de presse
» On ne peut qu’être extrêmement choqué du suicide d’un employé bordelais de France Télécom, père de 4 enfants. Les circonstances du drame sur le site de Mérignac qui n’était plus celui où cet employé travaillait (rue du Château d’Eau) soulève une nouvelle fois des interrogations que l’enquête permettra peut-être d’élucider. Il conviendra bien sûr de réfléchir à la signification de ce suicide, du choix de cette modalité et du lieu du drame. Dans l’immédiat, on ne peut que partager la souffrance de la famille et des équipes de France Télécom, déjà endeuillées à de nombreuses reprises. »
« La lumière d’un idéal »
La chronique de Michel Winock dans la livraison de ce jour de notre quotidien Sud Ouest rappelle avec bonheur ce voeu du socialiste et résistant Pierre Viénot dont le souvenir, je l’avoue, avait quitté ma mémoire: « apporter la lumière d’un idéal ».
Comme Michel Winock, j’ai regretté que le projet socialiste qui vient d’être voté n’allume pas cette lumière-là.
Il y a pourtant tellement matière et notre pays respirerait d’autant mieux que nous lui apportions à la fois cette ambition et ce rêve. L’électrification de l’Afrique, plusieurs fois évoquée dans ce blog, me parait à la mesure de ce rêve.
Mieux que les bombardements de Libye (que, pour autant, j‘ai souhaité au temps où Benghazi menaçait de tomber devant les chars de Kadhafi) et susceptible d’y apporter un complément en même temps qu’un contrepoint, tous les deux radicaux, ce « grand oeuvre » effacerait toutes les tentations de repli sur soi que connait aujourd’hui notre pays.
Apporter à l’Afrique une énergie pas chère, c’est permettre à ce continent de se développer, aux étudiants de travailler correctement dans les universités, aux entreprises de « tourner », aux paysans d’irriguer leur sol. La matière première est à profusion, tellement à profusion que c’est elle qui a fait le retard de l’Afrique : le soleil, qui a fait d’immenses territoires une enclume sèche où la chaleur frappe comme un marteau.
Difficile politiquement : où installer les hectares de panneaux solaires sans risquer que la géopolitique ne s’empare fâcheusement des installations, le projet est techniquement réalisable. Des experts allemands ont montré que le Sahara pourrait fournir non seulement l’énergie de l’Afrique mais celle de toute l’Europe. Soyons honnêtes, ils ont d’abord pensé à l’Europe…
Mais pourquoi n’y aurions-nous pas aussi intérêt ? Et nous y avons intérêt sur tous les plans. Le développement de l’Afrique est le seul moyen, le seul, d’enrayer l’immigration de la misère et au lieu de remettre en cause les accords de Schengen un jour, de reconduire à la frontière à grand bruit -et grands frais- quelques poignées de migrants, ne vaudrait-il pas mieux leur donner un avenir chez eux ? Et peut-être, en effet, cela constituerait à terme pour nous aussi une contribution « durable » à la sortie du nucléaire.
Faut-il laisser à la Chine la prise en charge du développement de l’Afrique? Elle y est chaque jour plus présente et nous ratons l’union de nos continents euro-africains alors que celle des deux Amériques progresse.
Voilà un projet à la taille de nos « chers et vieux pays ». Et un sacré coup de jeune pour leurs populations.
La foi de la fille du charbonnier
Ma plus jolie histoire de Pâques, je la tiens de Ma-Maman qui était croyante mais, comme on va voir, plus adepte du « Aide-toi, le ciel t’aidera » que de l’intervention divine. Elle avait rapporté cette histoire, charmante et brève comme un haiku, de ses conversations d’enseignante.
Une petite fille s’agenouille le soir au pied de son lit : -« Seigneur, faites que New York soit la capitale du Canada comme je l’ai mis dans ma composition.. »
C’était un temps où les petites filles avaient peur d’être grondées à la lecture de leur carnet de notes et où la foi du charbonnier se transmettait telle quelle à sa fille.