Une muselière pour les éléphants
Et si nous décidions d’attribuer nos suffrages au candidat le plus respectueux des Français, de l’unité du PS et de la très proche échéance des cantonales ?
J’ouvre chaque matin le journal ou la radio avec la même interrogation : lequel de nos éléphants ou de nos éléphanteaux, à quinze jours des cantonales aura droit au pavé que je voudrais mettre sur la langue de chacun de ces déclarateurs intempestifs ?
Cette fin de semaine -aujourd’hui encore- a vu de nombreux candidats à ce traitement. C’est autant de rencontres où j’entendrais « alors ça reprend chez vous le bal des égos ? » plutôt que d’avoir des questions sur le montant des retraites ou la situation souvent dramatique des femmes seules.
Excellents localement, proches des Français et de leurs préoccupations, ayant leur confiance pour les accompagner dans le chemin sablonneux et malaisé du quotidien, nous sommes experts pour brouiller l’image par quelques phrases reprises en boucles par les médias.