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C’est parti !

Pour les spectacles, il y a la Générale, la Première …. Et, pour nous, il y aura la 66ième, c’est à dire le Premier tour des Cantonales.

C’était hier à Saint Loubès, le lancement de la Campagne Cantonale de notre Majorité Départementale. Le Président Philippe Madrelle dans un art où il excelle : mettre de la convivialité, voire de la bonhomie dans un exercice imposé qui pourrait être rasoir sous une autre houlette, insuffler de l’énergie et de la gaieté.

Nous étions tous là, les 31 valeureux chevaliers de ce scrutin aujourd’hui très proche, ainsi que leurs remplaçants en couples bien assortis, « un homme, une femme ». Cela a été pour moi l’occasion de présenter Jean Baptiste Borthury avec lequel je fais équipe dans notre canton Grand Parc – Jardin Public.

Tout simplement, nous avons donné l’image de ce que nous sommes : une majorité très soudée, décidée à faire du bon travail dans les trois années de ce prochain et court mandat.

Le diable s’habille en Prada

Un vrai choc m’a cueillie tout à l’heure sur le chemin de la gare…

Cours de Verdun, au plus chic du chic, c’est à dire à portée de talon aiguille du « cours Xavier » (Arnozan, pour les néophytes du bordelais branchouille), une immense vitrine, trois en réalité, et une gigantesque photographie façon Carla. Il faisait encore nuit, comme maintenant d’ailleurs, j’ai bien vu de grandes lettres mais sans distinguer davantage.

Quelle chance ! En lisière de mon canton, dans cette frange où, reconnaissons-le, le peuple de gauche n’est pas majoritaire, ce ne peut être qu’une boutique de luxe qui annonce son ouverture. Le look de l’ensemble, le choix du lieu, je parie pour Prada. Tout le monde le sait désormais « le diable s’habille en Prada ».

C’est toujours un plus pour une ville dont une des principales ressources est désormais le tourisme et, confessons-le, à l’aube de la campagne cantonale, un peu de lèche vitrine devant la boutique de ce couturier milanais, constituera une halte désaltérante entre deux heures de tractage.

Après Fauchon, Prada. Notre ville, et que dis-je, notre canton lui -même, rivaliseront peut-être un jour avec DubaÏ. Plus ouverts à la jet set qu’aux autochtones, mais enfin, en vue.

Voilà un thème de campagne auquel je n’avais pas pensé. Il n’est heureusement pas trop tard.

Le livre messager

Combien des lecteurs de ce blog savent que vendredi 1 er octobre était la journée internationale des personnes âgées ?

Au moins sont-ils beaucoup plus nombreux dans le canton Grand Parc – Jardin public que partout ailleurs à Bordeaux grâce aux Petits frères des pauvres et au Conseil Général de la Gironde qui m’a permis de les soutenir dans une très belle et inédite manifestation.

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Dans la journée, qui était pleine de soleil, distribution de livres à toute personne qui s’engageait à l’offrir à un âgé de sa connaissance et pour cela, à aller le voir, à discuter du livre et à lui tenir compagnie. Succès continu auprès de toutes les personnes abordées livre en main et une fois encore on se rend que tant d’entre nous (et bien sûr, en premier lieu, les femmes !) s’occupent régulièrement d’une personne âgée, vont la voir, sortent avec elle, lui rendent des services petits ou grands.

J’ai aidé le matin les Petits frères (qui étaient bien souvent des petites, voire des très jeunes) soeurs. Le livre est une première fois messager entre la personne qui le reçoit et celle qui l’offre. Elle permet de raconter, d’expliquer pourquoi on aide cette personne-là qui n’est pas pourtant pas une parente, pas forcément une voisine, mais quelqu’un avec qui on a établi des liens d’amitié et de proximité.

Messager une deuxième fois de l’aidant vers l’âgé. Les livres bien souvent choisis dans un caddy rempli. « Je ne veux rien de sombre, mais quelque chose qui permette de s’évader ». Le choix offert était large de Christian Signol à Marguerite Duras ou à Julien Green.

Dans tous les livres, un petit marque-page du Conseil général. J’aime beaucoup les marque-pages qui sont bien souvent eux aussi des messagers entre les livres entre eux, que l’on promène de l’un au suivant comme un objet transitionnel marquant le passage des idées et des images d’un ouvrage à l’autre. Les idées sont des balles que l’on se lance d’un à l’autre, disait (approximativement) Pascal. Le marque-page est un signe de ce voyage permanent.

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Fin d’après-midi à la maison de retraite Maryse Bastié. Ce sont cette fois des roses, en plus des fleurs, qui ont été distribuées dans une atmosphère d’énergie et de gaieté. J’ai longuement discuté avec le club des bridgeuses de l’APALPA qui a transporté ses pénates à la maison de retraite, tandis que le Centre social du Grand Parc, partenaire de l’événement du jour, abrite les joueuses de belote et de scrabble.

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Ainsi la Journée Internationale des Âgés, ignorée par la ville de Bordeaux, a été fêtée au Grand Parc.

La meilleure galette cantonale de la côte ouest

Elle a bien sûr lieu dans le meilleur canton de la côte ouest : le canton Grand Parc-Jardin Public dont je suis l’élue !

A cette occasion je présenterai mes voeux aux habitants du Canton, en présence de Philippe Madrelle, Président du Conseil général, Alain Anziani, Sénateur, Philippe Dorthe, Vice-président du Conseil régional, Jacques Respaud vice-Président du conseil général et de l’ensemble des élus PS bordelais.

Tous les amis du blog sont invités ce soir 15 janvier, 18 h 30, salle de la Mairie de quartier au Grand Parc Place de l’Europe à Bordeaux

A tout à l’heure !

De jardins partagés, ils n’ont que le nom

La démocratie bordelaise demeure un rêve inatteignable, et le conseil de quartier Grand Parc-Paul Doumer du 24 novembre l’a éloignée plus loin encore d’un début de concrétisation.

La soirée entière a atteint l’exemplarité de ce qui ne devrait être en aucun cas un Conseil de quartier : rangée stalinienne d’élus ump (11 sur l’estrade, plusieurs dans la salle), contrefort de 17 employés des services ou de la police, donnant à l’ensemble l’aspect avenant du politburo quelque part en Askazie occidentale du temps de Brejnev.

Cette impression plaisante ne manquait pas d’être renforcée par la présence du commissaire Doutre, en cœur d’estrade. Cet éminent fonctionnaire d’Etat est semble-t-il considéré désormais comme faisant partie des services de l’ump puisqu’il ne manque aucun conseil de quartier, où il est convié à un petit couplet sécuritaire qui montre la belle continuité de l’Etat ump du national au local.

La composition de la salle n’est pas davantage laissée au hasard : rang compact en première ligne de militants d’âge certain, aguerris à des années d’applaudissement depuis les riches heures du RPR ; appel massif à un complément de forces quand, après une demi-heure, on s’est aperçu que la salle était loin d’être pleine.

Je ne retiendrai ici qu’un moment, particulièrement affligeant ou savoureux, comme on veut. Symptomatique en tout cas.

J’ai proposé, il y près d’un an au Maire de Bordeaux et à SA municipalité, de financer grâce au Fonds Départemental d’Equipement des Communes (90 000 euros) mis à disposition de celles ci par le Conseil Général un projet de jardins partagés sur le territoire du Grand Parc.

Au Grand Parc, où les âgés sont nombreux et où est implantée une RPA, ces jardins partagés sont susceptibles de constituer un lien intergénérationnel dont toutes les expériences déjà réalisées démontrent l’intérêt et l’agrément pour grands et petits.

Ce projet de jardins partagés ayant été évoqué à plusieurs reprises lors des ateliers de quartiers comme lors du forum social, j’ai renouvellé ma proposition au Maire pour l’année 2010 .

Lors du Conseil d’hier, l’adjointe de quartier, aidée d’un fonctionnaire, a présenté ce projet de jardin partagé, non au Grand Parc, mais au parc Rivière. Les Bordelais savent que l’un et l’autre sont voisins mais séparés par un mur de verre qui fait que les habitants du Grand Parc ne se rendent jamais au parc Rivière qui demeure tout entier réservé à la bourgitude de bon aloi des quartiers Tivoli et Labottière.

Je me suis alors permise de me réjouir que mon projet soit repris, en regrettant toutefois qu’il ne soit pas localisé là où il serait beaucoup plus nécessaire, et j’ai manifesté mon étonnement que ma proposition n’ait jamais reçu la moindre réponse du Maire.

Absence de réponse n’est pas méconnaissance ! L’adjointe a sorti ma lettre de mars 2009, en a lu un paragraphe mais n’a pas jugé nécessaire de s’excuser de l’absence de réponse, non plus que d’expliquer le motif du rejet du financement du Conseil Général.

Ce motif est simple : empêcher la Conseillère Générale de pouvoir se prévaloir d’une réalisation identifiable et appréciée des Bordelais. La Mairie de Bordeaux appelle volontiers le Conseil Général a contribution mais à la condition stricte que le Maire et le Maire seul pourra porter le projet à son crédit.

Les jardins du parc Rivière n’auront donc de partagé que le nom : le Prince en aura seul le bénéfice.

‘Voir aussi sur le sujet le contenu de mon intervention au Conseil de quartier en page « Bordeaux »

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