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Dépêche AFP 19/07 : Gironde, des buralistes neutralisent une dizaine de radars

Bordeaux : Des buralistes de Gironde, opposés à l’instauration des paquets neutres de cigarettes, ont neutralisé une dizaine de radars à la sortie de Bordeaux dans la nuit de samedi à dimanche, a-t-on appris auprès de leur fédération départementale.

Les radars, situés pour la plupart sur des embranchements autoroutiers à la sortie de la ville, ont été recouverts d’un sac portant le slogan: « Supprimer les buralistes ne fera pas baisser le tabagisme. Non au paquet neutre, non au paquet à 10 euros », a précisé à l’AFP Joaquim Rompante, président de la fédération girondine.

Des sacs similaires ont été utilisés pour recouvrir les têtes de statues de la Fontaine des Girondins, emblématique fontaine du centre-ville de Bordeaux.

Des affiches, avec la même mention, ont également été placardées sur la permanence départementale du Parti socialiste et sur celle de la députée PS et ex-ministre aux Personnes âgées, Michèle Delaunay, très engagée dans la lutte contre le tabagisme, a indiqué le représentant départemental.

« Le paquet neutre, c’est la mort de notre débit! », déplore Joaquim Rompante. « Si l’Etat peut se passer des taxes générées par nos débits de tabac, il peut aussi se passer de l’argent généré par les radars! ». « Nous voulons qu’on en reste aux paquets que l’Europe demande », soit une neutralité préconisée sur 65% du paquet, a-t-il ajouté.

Depuis mi-juin, la Confédération des buralistes se mobilise pour contester la mise en oeuvre du projet de paquet de cigarettes neutre.

Dans le cadre du projet de loi Santé, les députés ont adopté le 3 avril en première lecture l’instauration à partir de mai 2016 de paquets de cigarettes sans aucun logo, ayant tous la même forme, la même taille, la même couleur et la même typographie. La seule distinction qui subsistera sera le nom de la marque, qui continuera à apparaître, mais en petits caractères.

La commission des affaires sociales du Sénat examinera à son tour le texte le 22 juillet, date à laquelle les buralistes prévoient de se mobiliser.

jb/pfe/mm

Agriculture : informations aux consommateurs de produits agroalimentaires

Mme Michèle Delaunay attire l’attention de Monsieur le Ministre de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt, Porte-parole du Gouvernement sur l’information portée aux consommateurs de produits agroalimentaires.

Les médias se font régulièrement l’écho de manifestations d’agriculteurs qui dénoncent le faible prix de vente de leurs produits et les fortes marges de la grande distribution. Ils accusent en effet les enseignes de la grande distribution de chercher à pratiquer les prix les plus bas possibles, cela au détriment de la rentabilité et de la survie des exploitations agricoles. Certains producteurs se voient ainsi contraints de vendre à perte, notamment dans la filière laitière où le prix de vente se situe parfois à 26 centimes du litre de lait alors que le coût de revient est à 34 centimes.

Dans une perspective de valorisation des produits français et de la filière courte, il est important que le consommateur, au moment de son achat, soit correctement informé et connaisse le prix de vente réalisé par chacun des membres de la chaîne de distribution : producteur, intermédiaires, distributeur ainsi que la taxe sur la valeur ajoutée. Cela pourrait faire l’objet d’un étiquetage spécifique.

Michèle Delaunay souhaite connaître l’avis du Gouvernement sur cette proposition et les mesures qu’il compte mettre en place pour préserver les producteurs français de produits agroalimentaires.

Les buralistes

Ils sont près de 27 000 en France, très divers dans l’étendue de leur commerce (buralistes « secs » ou « humides », tabac-presse..) et dans leur situation à la fois géographique et sociale (du grand Bureau des Champs-Elysée à celui qui maintient seul une activité dans un village rural) et tous, ils sont très insérés dans l’histoire de notre pays et dans sa vie sociale. Rappelons-nous juste qu’il y a quelques décennies les « bureaux de tabac » étaient confiés aux veuves de guerre méritantes.

J’en reparlerai, car l’histoire de ces « débitants de tabac » est, comme celle du tabac lui-même, un marqueur sociétal et un des nombreux fils rouges de notre Histoire, et ce fait n’est pas tout à fait innocent dans les liens complexes qu’entretient l’Etat au tabac et à son commerce.

Le tabac aujourd’hui est unanimement et universellement considéré comme le toxique le plus dangereux et la drogue la plus addictive. Il est urgent de revisiter son commerce et les politiques qui le régissent. Il est urgent de revoir et d’accompagner ceux qui vendent ce toxique au nom de l’Etat.

C’est pourquoi, il y a maintenant près d’un an, j’ai proposé au Président de notre groupe à l’Assemblée (Bruno le Roux) de mettre en place un groupe de travail destiné à travailler sur l’évolution du métier de buraliste. Ceci est aujourd’hui fait avec à sa tête le député d’un territoire frontalier, Frederic Barbier.

Le combat contre le tabac n’est en aucune façon un combat contre les buralistes (non plus que contre les fumeurs, qui sont au contraire les premières victimes) mais, comme d’ailleurs le stipulent les différents « contrats d’avenir » signés entre l’Etat et eux, les buralistes  doivent être des acteurs positifs de nos objectifs de santé publique. Ces objectifs sont simples (du moins dans l’expression) : il s’agit de la sortie progressive et préparée du tabac. La Ministre de la Santé parle de faire de la prochaine génération une génération sans tabac. Cela correspond exactement à ce que je porte en cohérence parfaite avec la Ligue contre le cancer : « sortir du tabac en 2030 ».

Cet objectif doit être assumé, ce qui n’a jamais été vraiment le cas. Il doit être préparé et d’abord, avec les buralistes.

Ce sont les principes que j’ai posés dans mes rencontres -nombreuses- avec leurs représentants. Le Président Pascal Monredon, l’ex-Président des buralistes d’Ile de France Cyrille Geiger, les représentants régionaux au cours de ces derniers jours. Dans tous les cas, les entretiens ont été constructifs avec une particulière attention aux plus petits commerces qui ne savent pas toujours comment payer leurs échéances malgré les aides considérables de l’Etat en direction des plus petits bureaux. Je dirai ailleurs le détail de ces aides, dont le montant total équivaut à la moitié du coût annuel de la loi vieillissement qu’il m’a été donné d’élaborer.

Aujourd’hui, cinq jours après un long entretien avec leurs représentants, les buralistes ont fait une action contre les radars et quelques monuments de notre ville, mais aussi contre le siège du Parti Socialiste et contre ma Permanence de députée. En ligne de mire, le paquet neutre qui certes va compliquer leurs problèmes de stockage et de distribution, mais d’après leurs dires comme ceux des cigarettiers « n’aura aucun effet sur la vente ». Etrange paradoxe…

Ne vaudrait-il pas mieux contribuer à ce partenariat que l’Etat met en place ? Qui aujourd’hui ne sait pas que ceux qui veulent réduire la consommation de tabac n’ont aucun autre intérêt que la santé publique ? Dans un bureau de tabac de Bordeaux (le seul où j’ai jamais été mal accueillie), ce sont les clients qui m’ont défendue « mais vous savez bien qu’elle est médecin, comment pourrait-elle défendre le tabac ? »)

Travaillons, mais surtout travaillons ensemble. La situation est trop grave pour nous perdre en vains combats. Personne ne veut la mort du petit commerce, dont le buraliste est bien souvent le dernier représentant et celui dont les plages horaires d’ouverture sont les plus grandes.

Rencontre avec le MEDEF Gironde à Darwin

Les délégations locales du MEDEF proposent aux parlementaires un petit déjeuner avec un chef d’entreprise de leur circonscription pour échanger sur des problématiques du liées au monde entreprenarial. Michèle DELAUNAY a ainsi accepté l’invitation de M. Jean-François CLEDEL, Président du MEDEF Gironde et M. Jean DEGOS, Délégué général à se retrouver autour de M. François PERRIN, dirigeant de l’entreprise EUKLEAD dans les locaux de Darwin à la Bastide.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cette rencontre dans un contexte informel a permis des échanges libres et sans langue de bois entre des dirigeants d’entreprises attachés à des problématiques concrètes de rentabilité, d’innovation, de représentativité patronale et de création d’emplois (se référant à cette phrase de Helmut SCHMIDT « les profits d’aujourd’hui sont les investissements de demain et les emplois d’après-demain ») et une parlementaire consciente de la complexité réglementaire et des avancées engagées par le Gouvernement de François HOLLANDE.

Cela a également été l’occasion d’aller à la rencontre des salariés de la société EUKLEAD qui occupent une partie de l’open space dédié aux entreprises dans les bâtiments de la Caserne Niel. Cet espace de travail original offre une véritable richesse d’échanges et d’interactions entre les entreprises, leurs dirigeants et leurs salariés.

 

 

Visite des locaux du CIDFF Gironde

Michèle Delaunay a visité ce matin des très beaux locaux dans lesquels est installé le Centre d’Information sur les Droits des Femmes et des Familles de Gironde (CIDFF) rue Thiac depuis le mois d’avril dernier sur proposition de Vincent FELTESSE alors Président de la Communauté Urbaine de Bordeaux.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les principaux locaux étaient installés depuis 1982 rue Jean-Jacques Rousseau en plein centre ville et à l’échéance du bail en 2015, alors que leur propriétaire a souhaité vendre l’immeuble.

Michèle DELAUNAY a d’ailleurs profiter d’une délibération en Conseil Bordeaux Métropole la semaine dernière pour saluer le travail mené depuis 30 ans par les équipes du CIDFF en Gironde.

Cette visite a été l’occasion d’échanger très librement avec l’équipe, et en particulier Madame Bernadette BONNAC HUDE, Présidente et Madame Laurence REISS, Directrice du CIDFF.

Financé par la Métropole (ex-CUB) depuis 2012 par une subvention de fonctionnement (subvention de 20 000 euros, abaissée à 19 000 euros pour 2015) et le financement d’une action spécifique permettant aux femmes d’accéder à des emplois dits masculins « Mixité des emplois et insertion professionnelle des femmes » (10 000 euros en 2013, 5000 en 2014 et 4750 pour 2015), le CIDFF est une association qui fait partie du champ de l’économie sociale et solidaire avec une équipe de 15 salariés qui accueillent, informent et accompagnement gratuitement plus de 9000 personnes par an dont 77% de femmes.

Sa mission principale est la mise en œuvre de l’égalité femmes/hommes autour du développement de l’entreprenariat féminin, l’insertion professionnelle des femmes, le travail sur la diversification des choix professionnels, l’accès au droit pour tous, des actions de prévention dans les établissements scolaires, la valorisation de la place des femmes et la lutte contre les violences ; avec un champ d’intervention véritablement à l’échelle du Département même si les demandes sont particulièrement concentrées à Bordeaux (6878 en 2014) et Libourne (2549). Des permanences existent sur le territoire métropolitaine : Bègles, Eysines, Floirac, Talence.

Ces immenses locaux, propriété de la Métropole, au cœur de Bordeaux, – regorgeant de surprises telles une grande cave et une chapelle ! – et qui ne sont pas intégralement occupés par le CIDFF, pourraient héberger à terme une maison des associations qui répondrait aux très nombreuses demandes des associations du territoire.

 

 

 

 

 

 

Petit clin d’oeil qui rend essentiel le travail engagé par le CIDFF, cette photo primée à l’occasion du concours « Un cliché contre les clichés » et qui est affichée dans le hall d’entrée 🙂

Suivi et Infogérance par Axeinformatique/Freepixel