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Situation des Sahraouis, communiqué de presse

Un important groupe de Sahraouis – plusieurs dizaines – ont été déplacés lundi de leur campement précaire et dangereux sous le Pont Saint Jean. En accord avec leur exigence de suite de la situation, Michèle DELAUNAY et Emmanuelle AJON ont demandé aux autorités préfectorales de mettre à disposition des personnes ayant rejoint un terrain voisin, une quantité d’eau suffisante pour assurer leur approvisionnement et des soins de toilette essentiels. Les conditions climatiques (s’ajoutant à la période de jeûne du Ramadan) rendent en effet ce séjour précaire particulièrement pénible.

Cette demande a été envisagée positivement à la condition d’un point sanitaire et médical qui sera effectué ce matin par les services de l’Agence Régionale de Santé.

Michèle DELAUNAY et Emmanuelle AJON sont en attente des conclusions de ce point sanitaire et tiendront informées les personnes concernées et les associations mobilisées sur ce sujet.

ici, non, c’est non

En Belgique (où l’euthanasie est encadrée mais légale), une femme de 24 ans, sans maladie physique mais en état de dépression, va être accompagnée (aidée) dans la mort pour répondre à sa demande.

J’écris cela sur la foi d’un papier de la Suddeustche Zeitung de ce jour, illustrant le débat sur l’euthanasie qui s’instaure en Allemagne. Ce journal n’a pas l’habitude d’écrire n’importe quoi mais je ne connais rien de tout ce qui ce cache derrière ma phrase introductive.

Qui d’entre nous n’a pas eu à un moment ou un autre envie de mourir ? Ou, plus justement, combien sommes nous à avoir eu cette envie ? Le chiffre n’est évidemment pas connu mais quel qu’il soit, il explique mon refus de cet « accompagnement dans la mort ».

Je laisse les faits bruts, sans autre commentaire. Pour moi, c’est simple, c’est non. Pour autant, je sais qu’aucune loi ne couvrira la totalité des situations de détresse (et toute mort est détresse). Mais, ici, non, c’est non. A quoi serviraient sinon la médecine et ses progrès ?

Communiqué commun de Michèle Delaunay et Emmanuelle Ajon

Communiqué de presse de Michèle Delaunay et Emmanuelle Ajon

1er Juillet 2015

 

Situation des Sahraouis : des solutions se mettent en place

 

Le nombre de demandeurs d’asile en Gironde a augmenté de 40%, depuis le début de l’année. Parallèlement des migrants durables ou temporaires s’installent dans nos villes. Parmi ceux-là des Sahraouis, qui, bien souvent, travaillent. C’est le cas d’un groupe de Sahraouis installés jusqu’à avant-hier sous le pont Saint-Jean dans des conditions de précarités difficilement acceptables, et aggravés en période de chaleur et de ramadan. Une menace d’incendie a amené à la décision de les en déloger, ce qui s’est passé dans le calme. 20 ont accepté d’être relogés à distance de Bordeaux. Les autres se sont installés sur des terrains voisins. Une solution de logement durable a tout de suite été proposée aux malades et aux familles et le sera prochainement aux autres personnes dès l’aménagement d’un bâtiment de la sécurité routière à Caudéran.

Michèle Delaunay et Emmanuelle Ajon seront très vigilantes aux conditions et à la rapidité de mise en œuvre de ces mesures. Par ailleurs, 5 personnes de ce groupe ont obtenu l’asile dans notre pays et seront donc accompagnées dans la recherche d’un emploi durable. Cent cinquante dossiers sont en cours d’examen. D’autres ont été exclus du fait d’une demande d’asile antérieure en Espagne. Le gouvernement prend toute la mesure de ces problèmes douloureux et, en particulier, par une accélération du délai d’obtention de l’asile récemment votée à l’Assemblée nationale.

 

Michèle Delaunay, Députée de la Gironde, Conseillère municipale et communautaire

Emmanuelle Ajon, Vice-Présidente du Conseil départemental, conseillère municipale et communautaire

« Faire de la politique autrement »

L’expression est usée jusqu’à la corde. Pas un rendez-vous électoral sans que, de la gauche extrême à la droite extrême, il n’y ait un(e) candidat(e) pour le promettre et le jurer. Pas une défaite massive sans qu’un parti ou un autre ne réentonne le couplet « il faut faire de la politique autrement ». Pas un non plus pour continuer, dès le lendemain, ses anciennes pratiques.

N’ayant jamais, nulle part, utilisé l’expression, j’y crois encore et depuis les dix années où je suis « pour de vrai » en politique (c’est à dire élue à une élection uninominale), j’essaye. Ma première manifestation publique a été sur le « Bien vieillir »(2004), ma prochaine, demain 29 juin 2015, sur le tabac.

Des sujets qui concernent tout le monde, dans tous les partis et, au moins autant, hors d’eux. Des sujets aussi dont personne n’est exclu et où je n’accepte aucun manichéisme. Des élus, des ministres de droite et de gauche s’y sont investis. En ce qui concerne le tabac, la balance penche fortement en faveur de la gauche et je ne souffrirais pas à l’excès que cela se confirme. Mais ce n’est vraiment pas le sujet. Le sujet, c’est d’avancer.

Quand j’ai été élue députée, je me suis promis que mon -ou mes- mandat(s) serviraient -entre autres- à une cause : la sortie du tabac, la réduction du nombre de cancers effroyables dont il est la cause et de la mortalité, supérieure à toute autre cause , qu’il génère dans tous les pays. Une manière de faire le lien entre mon métier de médecin hospitalier dans le civil  et ma vie politique.

Demain, nous organisons en partenariat avec la Ligue contre le cancer, la Croix rouge, l’Alliance contre le tabac (toutes associations qui ne se commettent pas avec la politique partisane) un débat sur les politiques (au sens universel) du tabac. Notre pays est lanterne rouge en terme de prévalence du tabagisme (une personne sur trois), il n’est que temps d’y regarder de plus près.

Un exemple concret de « faire de la politique autrement » . Deux télévisions nationales seront présentes pour illustrer cet enjeu. Est-ce que ça marche de ne taper sur personne, hors de ceux qui ne font rien et de ceux qui empêchent de faire ? Est-ce que l’idée que la sortie du tabac est d’égale importance politique que l’abolition de la peine de mort, peut se partager et peut tous nous réunir ?

C’est bête, mais j’y crois. RV demain lundi soir à l’Athénée à Bordeaux (18h 30). On en parle, en toute liberté, sans a priori, ni frontières, ni tabous.

 

Suivi et Infogérance par Axeinformatique/Freepixel