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Bon pied, bon oeil, oui, mais…

Bon pied, bon oeil, les âgés de ma génération dans leur grande majorité. Oui, mais grâce à qui et à quoi ? Aux progrès médicaux, évidemment. Cela paraît une banalité de le dire, mais pourtant bien peu en font mention quand ils évoquent les « nouveaux vieux ».

Les progrès sans doute les plus bénéfiques concernent la mobilité. C’était autrefois la première des pertes d’autonomie : ne plus pouvoir marcher normalement, puis ne plus pouvoir marcher du tout et enfin, devenir « grabataire ». Arthrose du genou ou des hanches, rhumatismes polyarticulaires, condamnaient à la marche avec canne, une marche claudicante et craintive, à petits pas qui proclamait l’âge et l’aggravait en réduisant la mobilité et la poursuite d’activités salutaires comme le simple jardinage.

La romancière Colette, célèbre pendant toute la première partie de sa vie pour sa souplesse qui lui permettait de donner des spectacles de music hall fut, dans sa soixantaine, condamnée aux arrêts dans son appartement de la Place royale, alors même que sa tête et sa main d’écrivain n’avaient rien perdu de leur vigueur. Aujourd’hui Colette bénéficierait autant que nécessaire d’un « changement de pièces » (prothèses de hanches, de genou, intervention orthopédiques sur les pieds..) et gagnerait dix ans de vie active.

La prothèse de hanche est sans doute l’acte chirurgical le plus emblématique de la génération des boomers. Née, comme eux, peu après la guerre, elle a évolué avec eux en se pratiquant dès un âge relativement jeune et  pour un public qui désirait beaucoup plus qu’aller prudemment de la chaise au fauteuil ou de la maison à la pharmacie du quartier. A partir des années 70, elle a gagné en solidité et perdu en suites post-opératoires. C’est aujourd’hui une intervention presque banale (on en pratique en France 140 000 chaque année et près de 300 000 aux Etats- Unis), on en parle plus aisément, c’est devenu une réparation de routine, accessible à tous (totalement remboursée) et connaissant peu d’échecs.

L’intervention de la cataracte, permet de retrouver en quelques heures une vision normale et sans hospitalisation. Implants, bridges, prothèses auditives ont relégué les antiques images du vieillard en devenant eux-mêmes invisibles.  Je ne détaillerai pas toutes les « réparations » dont sont capables médecine et chirurgie pour m’en tenir aux plus fréquemment pratiquées. Les « boomers » en font et en feront des actes de consommation courante.

Quelques mots pourtant des interventions à visée esthétique. Si on a l’âge de ses artères, il n’est pas moins vrai de dire qu’on a aussi l’âge que l’on parait, et d’abord pour soi-même. Bien souvent, on ne s’autorise une nouvelle entreprise qu’au bénéfice d’une d’une opération des paupières, voire d’un lifting ou d’une implantation de cheveux. Et qu’on ne croit pas que les femmes soient seules ou très majoritairement concernées, loin de là. La politique, où l’apparence et la confiance en soi sont de très utiles outils en fournit maints exemples. Dans l’hémicycle avec Jérôme Cahuzac, lui-même chirurgien, nous avons échangé des regards complices en devinant quelques « retouches » sur l’un ou l’autre de nos collègues députés. Jean Luc Mélenchon a ressenti le besoin d’un lifting avant de se lancer dans l’aventure de la France insoumise. J’espère qu’il ne m’en voudra pas d’évoquer ce qui n’était pas un secret tant les modifications de ses traits dans l’après-chirurgie étaient éloquentes et j’aurais garde de lui reprocher d’aucune manière cette retouche qui lui a certainement donné plus d’aise dans son jeu très convaincant de professeur boudeur.

Mais la chirurgie dite « esthétique » voit ses bienfaits limités par son coût. Si je ne suis pas favorable à un remboursement général, une mesure d’équité serait une pratique des actes les plus répandus à tarifs accessibles, ou du moins, plus accessibles. C’est le cas déjà dans quelques hôpitaux et un élargissement de cette offre serait à la fois bénéfique pour l’accès d’un public plus nombreux, une limitation des prix au-delà même de la pratique hospitalière et… pour le budget des hôpitaux. Je crains que nous n’en soyons pas là, alors que la pratique ambulatoire de nombreux actes le rend possible.

On dit bien souvent « rester jeune, c’est dans la tête ». Il serait malhonnête de ne pas ajouter « mais pas que.. » et, outre les « trente glorieuses », les boomers ont bénéficié aussi de l’accélération des progrès médicaux et sont bien décidés à continuer de le faire. Si la vieillesse n’est pas systématiquement un naufrage, la longévité est toujours un combat.

 

 

D’une révolution, l’autre

Mai 2018, les (ex baby) boomers affutent leurs armes pour entreprendre la révolution de l’âge : numérique, progrès médicaux, prévention, intelligence artificielle, voitures autonomes … ils sont prêts pour changer le monde avec le plus grand de ses changements : la longévité et la plus humaine de ses transitions : la transition démographique.

Les premiers arrivés de ces boomers sont septuagénaires et ils ont bon pied bon œil. Cohn Bendit, Le Drian, Juppé.. Le terrible est que les noms qui viennent le plus vite sont des noms masculins et j’ai envie de dire « Et moi, et moi, et moi… » , parce que ce sont, et de beaucoup, les femmes qui ont le plus changé le monde et, qui comme d’hab, porteront l’essentiel de la révolution de l’âge. Oui, il est plus que temps d’être féministe : on fait le job, et les hommes ont une légère tendance à se l’attribuer alors qu’ils ne sont pas même capables de dire leur âge, de le porter haut et beau comme une décoration honorifique comme nous savons (sinon toutes, mieux) le faire. Oui, nous les filles, vous les messieurs avec un peu de retard, nous serons, nous sommes déjà les premiers émancipés de l’âge. Roselyne (Bachelot), Anne (Sinclair), Nathalie (Baye), Christine (Ockrent), Nicole (Notat), Elizabeth (Guigou), Marie-George (Buffet)…  A l’aide, Ils est grand temps de nous affirmer comme telles !

En avril 68, tout frémissait. Les pavés n’avaient pas encore quitté la terre des villes, mais ils étaient foulés par les premières manifestations syndicales. Nous, les filles, nous étions encore sur nos cahiers, sagement, mais cette sagesse au moins n’allait pas durer…

Réduire le nombre de Parlementaires… Ou le Parlement ?

La diminution du nombre des Parlementaires ne doit être approchée que « d’une main tremblante ». Il semble bien pourtant que le Président de la République veuille en faire la pièce maîtresse de « sa » réforme constitutionnelle. Dans quel but ?

Des taux de réduction de 30% , voire davantage, sont avancés. Ils auraient pour effet l’affaiblissement majeur de la fonction de Parlementaire. Il ne s’agirait plus alors de réduire le nombre de Parlementaires, mais bien de réduire le Parlement. En ces temps, où il est nécessaire de reconquérir la confiance des Français en la politique, l’éloignement des élus est plus propre à favoriser l’ « hors-solisme » que le lien et la confiance.

Je parlerai principalement du mandat de député que je connais mieux pour l’avoir exercé pendant 10 ans. Le seul mot de « mandat » l’affirme : il s’agit d’une fonction de représentation, s’inscrivant dans un système, la démocratie représentative, à laquelle, vous, moi, comme la majorité des Français sont attachés. C’est « le pire des systèmes à l’exception de tous les autres ».

Le député, élu de la Nation, élabore et vote les lois, contrôle (trop peu) l’action de l’exécutif au nom des Français. Il ne s’agit donc pas d’un mandat régional exercé à Paris, mais bien d’un mandat national. Pour autant, on n’a pas trouvé jusqu’alors meilleur  moyen de remettre à chacun la représentation d’une part des Français  qu’en définissant cette part à l’échelon territorial. Avouons que si l’un devait représenter les blancs, les noirs, les jeunes, les vieux, les femmes, les hommes ou ceux qui se réclament d’un autre « genre », la République ne serait plus « UNE » mais un consortium d’intérêts différents.

Pour bien représenter, le député doit être connu de son territoire, il doit lui rendre des comptes sur son action. D’autre part, comment représenterait-il s’il ne rencontrait pas et n’écoutait pas ceux qui l’ont élu. Ajoutons, que les 15% de proportionnelle envisagés aboutira à la formation d’un contingent de députés apparatchiks, placés sur des listes par leur parti, et  sans circonscription.

Le dernier gag qui court dans les antichambres de la Réforme (de la bouche d’un Ministre..), c’est « un département, un député, un sénateur ». Inconcevable sur tous les plans : regardons la carte, rien de plus inégal que le découpage des départements , en premier lieu en superficie et en population. Imagine-t-on par exemple UN député de la Gironde : comment parcourerait-il les 10 000 km2 de son territoire, en ayant le temps ne serait-ce que de boire une orangeade dans chaque commune ? Demandons à mon ex-collègue députée du Médoc, @pascaleGot : elle avalait à chacune de ses journées « en circonscription » des dizaines de kilometres. Et ne parlons pas des circonscriptions de montagne : plusieurs heures de route sont quelquefois nécessaires d’une commune à une autre.

On peut concevoir une seule circonscription par ville pour que l’identification  soit plus claire. Je vais me faire traiter de mégalo-woman si je prends mon exemple : je représentais 60% des Bordelais , il eût été concevable de représenter la totalité de la ville ; d’autant que, par exemple, d’un côté ou l’autre de la rue Fondaudège, personne ne savait où s’arrêtait ma circonscription et donc ma représentation. Mais méfions-nous : cette proposition pourrait selon les régions soit favoriser, soit défavoriser, la représentation des villes selon la taille des conurbations où on l’appliquerait.

Une réduction du nombre des députés de plus de 10 à 15% n’aurait que le seul vrai grand effet signalé plus haut: l’affaiblissement du Parlement. L’autocratie n’étant pas un choix très séduisant, soyons prudents…

On me rétorque toujours les mêmes arguments (à l’instant sur twitter) : « mais regardez l’Allemagne à côté de nous, les USA, le Canada… Ils fonctionnent avec beaucoup moins de députés ! ». C’est oublier un léger détail : ces pays sont des pays FEDERAUX. L’Allemagne a deux sortes de Parlementaires : des parlementaires nationaux, siégeant au Bundestag . Des Parlementaires au sein des Länder. Les premiers sont 709, les seconds 1821 soit un total de 2530.

La comparaison avec la France n’a guère de sens (2530 au total en Allemagne versus 925 en France pour le total députés+sénateurs). A moins que, maintenant que nous avons de grandes régions, l’on envisage des élections régionales élisant de vrais parlementaires ayant des attributions législatives, ceci en remplacement d’un Sénat national). Mais ce serait plus qu’une réforme, un changement de système, peut-être pas, d’ailleurs, totalement dépourvu de logique…

 

 

 

 

 

Interdire la circoncision ? Un sujet éminemment et essentiellement politique

L’Islande veut interdire la circoncision (ablation totale ou partielle du prépuce qui transforme un champion à volve en un champignon de Paris. Que les non-experts en mycologie se renseignent).

Mais je reviens tout de suite au très sérieux de cette annonce, venant d’un petit pays de 350 000 habitants, dont un sur deux a écrit (et publié) un livre. Qu’est-ce qui leur prend ?

La circoncision ne connait aucun risque secondaire, tant du point de vue fonctionnel que du point de vue strictement médical. Ce dernier, au contraire, va en sa faveur : la circoncision réduit le risque local de cancer. De plus, l’épidémie de SIDA a permis d’identifier qu’il réduit le risque de contamination de la maladie dans les rapports hétérosexuels (il est recommandé par l’@OMS et par @ONUSIDA dans les pays de forte endémie). Enfin, des pays anglo-saxons, au premier rang desquels les Etats-Unis, pratiquent la circoncision de manière de plus en plus systématique pour des raisons d’hygiène.

Rien à voir donc avec l’excision que de très nombreux pays ont interdit (dont le nôtre) car il s’agit d’un mutilation majeure, sexuelle, physique et fonctionnelle, des femmes, dotée d’un risque important de complication. Je ne sais comment « excision » et « circoncision » se disent en islandais, je voudrais presque croire que l’interdiction de la circoncision ne relève que d’une confusion de mots.

Deux points, pour autant, méritent qu’on s’y arrête :
-la circoncision doit être pratiquée dans des conditions chirurgicales d’asepsie, sinon elle peut être à l’origine d’infection. Ceci au moins doit être imposé.
– sa pratique pose la question des « droits de l’enfant ». A quelle âge peut-on la pratiquer pour recevoir le « consentement éclairé » de l’enfant ? Y en a-t-il besoin si un bénéfice de santé est attendu ? On ne demande pas de consentement éclairé de l’enfant quand il s’agit d’une amygdalectomie : les parents seuls sont appelés à souscrire à l’intervention.

Mais le prépuce n’est pas les amygdales : l’un est chargé d’un contexte culturel et religieux dont les autres sont totalement dépourvues. Juifs et musulmans pratiquent à ce titre la circoncision multiséculairement. Pour les premiers comme un précepte religieux, pour les seconds, en raison d’une tradition, car la circonscription n’est nullement évoquée dans le Coran. Y a-t-il dans la proposition islandaise d’interdiction quelque sous-entendu ? J’ajoute que l’excision qui est, je le répète, hautement condamnable, ne relève d’aucun principe religieux mais de la « coutume ». Quant à la défense du prépuce, très active sur les médias sociaux, elle n’est pas exempte d’influences sectaires.

L’Islande, petit pays fort combatif, fort sympathique, s’est jusqu’alors distingué dans le monde par son combat pour conserver sa langue. Combat, ô combien identitaire pour une langue parlée par moins de 500 000 personnes où écriture et lecture sont des sports nationaux. Mais, sans savoir comment se dit « prépuce », ni « circoncision » en islandais, j’espère que la proposition de loi que j’ai évoquée trouvera le sort, assez banal, de la tiroirisation et de l’oubli. La défense de l’Identité est trop souvent confondue avec la restriction de l’immigration.

Quelque chose qui cloche en social-démocratie ? La potion du SPD

Les invités du blog sont aujourd’hui Peer Steinbrück et Klaus Fuchs du Parti Social Démocrate allemand (SPD)

Ancien ministre des finances, ancien candidat du SPD à la Chancellerie, Peer Steinbrück s’est penché sur les erreurs de son Parti, le SPD, erreurs qui l’ont conduit au désastre électoral d’automne dernier en Allemagne (20,5 % des suffrages). Voici quelques-uns des points qu’il vient de développer dans un article du SPIEGEL : ils peuvent être de quelque utilité dans la reconstruction du Parti Socialiste et dans l’élaboration d’un programme. Steinbrück a essuyé de nombreuses critiques au sein même du SPD ; chacun en France pourra retenir ou écarter telle ou telle proposition et s’en inspirer. Ou pas.

Selon Steinbrück, le SPD a trop ignoré le besoin de sécurité de la population qui réclame un Etat fort, capable d’agir et de faire appliquer ses lois. Il existe un conflit fondamental de valeurs entre ceux pour qui l’immigration, la mondialisation et le multiculturalisme constituent des éléments positifs et ceux qui se sentent culturellement menacés dans leur pays et finissent par se recroqueviller dans leur forteresse nationale. Le SPD n’en a, d’après l’ancien ministre, pas tenu compte dans son programme. Résultat : une augmentation des tendances nationalistes et protectionnistes, voire racistes.

Le SPD aurait cru fait l’erreur de croire pouvoir construire une majorité parlementaire en s’occupant des problématiques des diverses minorités, oubliant que la majorité de la population, surtout l’électorat classique du SPD, ne se sentait pas suffisamment prise en considération. Comme les Socialistes français, leurs camarades allemands s’occupent trop de politiques anti-discriminatoires et de « lifestyle », du mariage pour tous et de la non-discrimination des homosexuels, au lieu de traiter les problèmes qui constituent la priorité de la majorité des électeurs comme, par exemple, l’introduction d’un salaire minimum ou la solution des problèmes des voitures diesel ou la lutte contre les cambriolages.

Et Steinbrück de poursuivre que le SPD n’a pas attribué assez d’importance à combattre l’impression qu’il ne défendait pas la culture ni le patrimoine allemand et pratiquait une sorte de relativisme culturel. L’aile « linksliberal » (la gauche du parti) aurait trop considéré comme tabous la situation dans les quartiers, le remplacement des gens par des migrants, les classes comportant 70 % d’enfants d’’origine immigrée, l’existence d’une justice islamique parallèle prêchée par des imams très éloignés de nos canons de valeurs. Il fallait thématiser ces problèmes et ne pas les taire.

Steinbrück regrette aussi la perte de citoyenneté, de respect des civilités, de la tolérance, nourrie dans les réseaux sociaux. Les sujets dont les gens parlent à la maison, mais dont le SPD ne parlait pas assez alors qu’il aurait du les évoquer sans craindre de faire des vagues ‘et de soulever des tempêtes de protestation dans les médias et dans les débats politiques.

Steinbrück admet que le SPD a trop cédé à l’idéologie néolibérale en vogue, mais refuse qu’on retourne dans la critique orthodoxe du capitalisme d’un autre temps. Le capitalisme d’aujourd’hui n’est plus le même que jadis et il faut tenir compte des phénomènes de la mondialisation et de la numérisation. Il pose une des questions clé du 21e siècle : « qui a la suprématie : les grands groupes internet et financiers ou les institutions démocratiquement légitimées ? »

La réponse ne peut venir que des institutions supranationales et en premier lieu de l’Union Européenne, seule plateforme à même de traiter avec efficacité la protection des données, les abus de pouvoir et l’évasion fiscale des grands groupes internet. De même pour traiter le problème de la régulation des marchés financiers. D’où la nécessité que le SPD se produise comme un fort « Parti de l’Europe ».

A la question de savoir si, face à des Macron, Trudeau, leurs succès et leur popularité mais aussi  face à l’essor du populisme, les programmes des partis politiques ont encore un sens, Steinbrück ne croit pas et ne veut pas croire en des personnes charismatiques mais défend la nécessité de programmes politiques traitant du fond des choses sans s’en tenir à une énumération de promesses, mais en avançant  et répétant trois ou quatre messages forts, concrets et compréhensibles pour préparer l’avenir.

Un petit mot pour la fin : Je sais que les analyses et propositions de Peer Steinbrück peuvent chez les socialistes français susciter une certaine irritation. Croyez moi, je ne suis pas non plus d’accord avec lui sur  certains  points. Tout comme je sais qu’en matière de social-démocratie comme ailleurs il n’y a pas de « modèle allemand » tant les traditions, la culture du PS sont parfois différentes du socialisme français. Mon souhait est seulement de contribuer avec cette publication au débat au sein du PS dont je suis également adhérent depuis 17 ans et auquel je souhaite une renaissance rapide et vigoureuse sur des bases solides.

 

Suivi et Infogérance par Axeinformatique/Freepixel