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Cérémonie commémorative de l’Appel du 18 juin

Il n’est pas insignifiant que ma dernière cérémonie militaire en tant que députée soit celle de la commémoration de l’Appel du 18 juin ; cela veut dire que rien n’est jamais fini et que le plus fort est bien souvent à venir.

Avec chacun des résistants encore présents, chacun des représentants des associations d’anciens combattants, quelques mots furent échangés : ils n’avaient pas besoin d’être nombreux, ce n’était ni la circonstance, ni le lieu, mais ils étaient sincères. En ces dix années où j’ai représenté à l’Assemblée ce territoire qui fut la circonscription de Jacques Chaban-Delmas, nous avons échangé respect et bien souvent amitiés. Je salue particulièrement la présence des porte-drapeaux qui donnent un sens profond et inaltérable à ces manifestations. Le doyen d’entre eux a 103 ans et il demeure fidèle lui aussi à ces souvenirs de grandeur et d’héroïsme.

Aujourd’hui, l’appel du Général de Gaulle a été dit par un élève de CM2, le très jeune Oscar, qui n’a pas lu son texte mais l’a récité comme s’il l’avait écrit lui même ; sans hésiter sur un mot, en donnant à chaque portion de phrase son sens et jusqu’à ses sous-entendus. Il apparait dans cette suite d’images, tout vêtu de blanc. Toutes les personnalités présentes (et bien sûr ses parents !) ont admiré sa maîtrise et son intelligence du texte.

Merci à tous de ce que vous portez et que nous avons partagé dans une connivence profonde qui n’avait pas besoin de mots.

Un stationnement de plus en plus payant

Le Maire de Bordeaux n’aime pas que l’on parle de « stationnement payant » mais plutôt de « stationnement résidentiel » ; lors du Conseil municipal du 12 juin, il nous a repris à plusieurs occasions pour que nous revenions à un vocabulaire éludant la réalité de coût. Les recettes de ce stationnement ont en effet augmenté significativement (+1,8 millions d’euros) pour dépasser 8 millions d’€ pour l’année 2016. En 4 ans, ces recettes ont plus que doublé.

L’extension du secteur payant continue en effet sa progression pour une couverture totale d’ici la fin du mandat (2020). Au cours de cette année, près de 8000 places payantes ont été créées. La ville compte aujourd’hui 22 000 places payantes en voirie et plus de 24 000 abonnements résidents, ainsi que 800 abonnements professionnels à tarif préférentiel.

Comme nous ne le savions que trop, même pour un arrêt bref, on ne peut payer moins de 90 centimes, et les horodateurs n’acceptent pas de pièces de moins de 20 centimes. Les moyens de contrôle sont toutefois limités (taux de surveillance 35%) et le nombre de verbalisations reste stable cette année (près de 300 000). Le projet de privatisation des contrôles – et donc d’un objectif encore supérieur de rentabilité – améliorera certainement ces scores dans les mois à venir.

Donnons un exemple très concret : si vous passez la journée auprès d’un vieux parent malade, et avez été obligé de prendre votre voiture car vous lui apportez provisions, linge et autres nécessités, il vous en coûtera entre 18 et 25 euros selon la zone.

Cette nouvelle fiscalité grève de nombreux budgets. Elle pose, de plus, une question de fond car il s’agit de la privatisation de l’espace public, dont l’usage est depuis des temps immémoriaux gratuit, car appartenant à tous.

Cérémonie commémorative de l’appel du 18 juin

Il n’est pas insignifiant que ma dernière cérémonie militaire en tant que députée soit celle de la commémoration de l’appel du 18 juin ; cela veut dire que rien n’est jamais fini et que le plus fort est bien souvent à venir.
 
Avec chacun des résistants encore présents, chacun des représentants des associations d’anciens combattants, quelques mots furent échangés : ils n’avaient pas besoin d’être nombreux, ce n’était ni la circonstance, ni le lieu, mais ils étaient sincères. En ces dix années où j’ai représenté à l’Assemblée ce territoire qui fut la circonscription de Jacques Chaban Delmas nous avons échangé respect et bien souvent amitiés. Je salue particulièrement la présence des porte drapeaux qui donnent un sens profond et inaltérable à ces manifestations. Le doyen d’entre eux a 103 ans et il demeure fidèle lui aussi à ces souvenirs de grandeur et d’héroïsme.
 
Aujourd’hui, l’appel du Général de Gaulle a été dit par un élève de CM2, le très jeune Oscar Laffeychine, qui n’a pas lu son texte mais l’a récité comme s’il l’avait écrit lui même ; sans hésiter sur un mot, en donnant à chaque portion de phrase son sens et même ses sous entendus. Il apparait dans cette suite d’images, tout vêtu de blanc. Toutes les personnalités présentes (et bien sûr ses parents !) ont admiré sa maîtrise et son intelligence du texte.
Merci à tous de ce que vous portez et que nous avons partagé dans une connivence profonde qui n’avait pas besoin de mots.

Réserve parlementaire, dès février 2012, Michèle DELAUNAY proposait sa réforme !

En Février 2012, Michèle DELAUNAY a déposé à l’Assemblée Nationale une résolution pour la moralisation de la réserve parlementaire : réduction des montants, égalité entre les députés (la majorité d’alors recevait des montants beaucoup supérieurs à ceux de l’opposition dont elle faisait partie), publication des bénéficiaires et des projets financés.

Cette idée a fait son chemin et c’est aujourd’hui une suppression radicale de cette réserve qui va arriver au Parlement.

Un seul problème, cela va mettre en difficultés des associations très utiles comme la Banque Alimentaire ou les Resto du Coeur qui ont reçu des financements importants en particulier des députés de gauche.

Elle rappelle que l’usage de ma réserve a été chaque année publiée de manière détaillée sur mon blog.

Non, je ne suis pas Vallsiste

Notre quotidien Sud Ouest consacre aujourd’hui un papier à ma conférence de presse de présentation de mon programme et je l’en remercie.

Un malentendu s’y est glissé . J’ai dit clairement que je n’avais pas soutenu Manuel Valls et expliqué: « Il est à l’origine de mon remaniement, mais ce n’est pas la raison. »

Je m’explique de cette phrase précisément dite : oui, il est avec Marisol Touraine à l’origine de mon départ du Ministère car ni l’un, ni l’autre ne voulaient de l’ « acte II » de ma loi qui devait être consacrée aux personnes âgées en établissement (l’acte I est focalisé sur le domicile). Pour des raisons budgétaires cet acte II n’a pas été fait et je le reconnais volontiers, je me serais accrochée à ce projet.

Je n’ai jamais participé à une seule réunion des « Vallsistes » qui avaient lieu en toute fin de quinquennat pratiquement chaque semaine à l’Assemblée, jamais écrit ou prononcé un mot dans le sens d’un soutien. Tout cela peut être vérifié. Lors du discours d’investiture de Valls comme Premier Ministre, j’ai été clouée sur place par son annonce tonitruante de suppression des départements, alors que j’avais reçu ordre pendant 2 ans de donner toute leur place dans ma loi à ces départements. Comme on sait, la suppression des départements n’a pas eu lieu et je m’en suis réjouie ne serait ce que parce que rien n’était préparé en ce sens .

Manuel est un homme brillant, nerveux, dur, mais c’est principalement un stratège. Je sais qu’il faut l’être un solide minimum quand on a de hautes ambitions mais ce n’est certainement pas la pâte politique que je pourrais soutenir.

Je n’ai pas changé aujourd’hui. Je sais que le Parti Socialiste retrouvera la force de ses valeurs et une nouvelle unité. Je l’ai écrit à plusieurs reprise : il ne peut l’être que « par le haut » et un seul homme peut avoir assez de hauteur, de probité et de sens du devoir pour cette tâche : Bernard Cazeneuve. Je ne me suis jamais mêlée de l’appareil politique du Parti Socialiste mais peut-être le ferai-je dans ce but. La nouvelle génération viendra consolider ensuite ce Parti fondamentalement renouvelé et qui ne mourra jamais tant ces valeurs sont universelles et fondamentales.

Suivi et Infogérance par Axeinformatique/Freepixel