Cérémonie commémorative de l’Appel du 18 juin
Il n’est pas insignifiant que ma dernière cérémonie militaire en tant que députée soit celle de la commémoration de l’Appel du 18 juin ; cela veut dire que rien n’est jamais fini et que le plus fort est bien souvent à venir. Avec chacun des résistants encore présents, chacun des représentants des associations d’anciens combattants, quelques mots furent échangés : ils n’avaient pas besoin d’être nombreux, ce n’était ni la circonstance, ni le lieu, mais ils étaient sincères. En ces dix années où j’ai représenté à l’Assemblée ce territoire qui fut la circonscription de Jacques Chaban-Delmas, nous avons échangé respect et bien souvent amitiés. Je salue particulièrement la présence des porte-drapeaux qui donnent un sens profond et inaltérable à ces manifestations. Le doyen d’entre eux a 103 ans et il demeure fidèle lui aussi à ces souvenirs de grandeur et d’héroïsme. Aujourd’hui, l’appel du Général de Gaulle a été dit par un élève de CM2, le très jeune Oscar, qui n’a pas lu son texte mais l’a récité comme s’il l’avait écrit lui même ; sans hésiter sur un mot, en donnant à chaque portion de phrase son sens et jusqu’à ses sous-entendus. Il apparait dans cette suite d’images, tout vêtu de blanc. Toutes les personnalités présentes (et bien sûr ses parents !) ont admiré sa maîtrise et son intelligence du texte. Merci à tous de ce que vous portez et que nous avons partagé dans une connivence profonde qui n’avait pas besoin de mots. |