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Courrier à Madame la Ministre de la Culture pour le maintien de l’antenne locale FIP

Les bordelaises et les bordelais sont très attachés à l’antenne locale de FIP qui est aujourd’hui menacée de fermeture. Cette antenne fait connaitre à un très large public l’activité culturelle de notre territoire. N’hésitez pas à soutenir le combat de toute l’équipe de FIP.

Ci-après le courrier des députées Michèle DELAUNAY et Sandrine DOUCET à Madame la Ministre de la Culture Audrey AZOULAY :

Voter ?

Voter, alors que deux candidats sont menacés de mises en examen ? Voter, alors que la candidate que les sondages portent en tête se nourrit deux fois de l’Europe : en en faisant son fond de commerce électoral mais aussi son tiroir- caisse, comme d’ailleurs tous les partis de l’ultra-droite européenne ?

Voter dans ce désordre, cette incertitude, cette inquiétude ? Voter dans ce désamour de la politique qui touche tous les partis, alors que tous n’en sont pas malades ?
Voter, alors que le parti montant est celui des « Prafistes » (« Plus Rien à Faire, Rien à Foutre ») , selon le mot de Brice Teinturier, directeur de l’IFOP.

Le Conseil Constitutionnel pourrait -à ma connaissance, très loin d’être complète- retarder une élection si un candidat est « empêché ». Il s’agit ici de deux ; deux candidats, et deux élections (présidentielle et législative) qui ne sont désormais pas dissociés. Les conditions ne sont sans doute pas réunies et pourtant, imagine-t-on que l’un des deux candidats en cause puisse être dans moins de deux mois élu Président de la République ?

Imagine-t-on même qu’on puisse voter en responsabilité dans l’attente de la sanction des juges ?

Dire que je suis inquiète est faible. Le jour de gloire que nous promet notre hymne national n’est pas pour les semaines à venir.

La recherche : outil de crédibilité des politiques

Pendant sa campagne, Donald Trump a affirmé que le monde avait été créé en 7 jours et qu’il ne croyait pas en les méfaits du tabac. Ni l’un ni l’autre n’étaient gratuits.

Le premier a pour objet d’ouvrir à l’enseignement du créationnisme. Le second de « faire plaisir » à l’industrie du tabac.

Nous devons tout mettre en oeuvre pour ne pas en arriver à ces extrémités. Ce matin, les équipes du CNRS avaient convié les élus bordelais à un petit-déjeuner d’échanges. Remarquable initiative qui nous a démontré que nous avions besoin les uns des autres.

Les scientifiques pour que nous mettions leur travail en valeur. La recherche doit être soutenue, et pas seulement (mais aussi) avec des moyens financiers, mais en l’incluant dans les débats politiques, sur des chaînes telles que @lcp , sur les médias sociaux..

Les politiques ont un besoin très concret des scientifiques, pour baser leur décisions, leurs programmes d’aménagement du territoire, leurs projet urbains sur des travaux pluridisciplinaires. La recherche fondamentale elle-même est essentielle pour l’innovation d’une part, mais aussi pour le développement économique. Les scientifiques amènent dans les laboratoires de recherche des fonds considérables et des chercheurs d’autres pays, sans lesquels elle n’atteindrait pas le niveau international qui est aujourd’hui exigible.

Merci à tous ceux qui étaient réunis aujourd’hui pour échanger, avec un focus sur la contribution des chercheurs dans le domaine de l’environnement.

#DirectAN

Dans la salle des 4 colonnes, une journalistes de @LCP m’intercepte. A son air sérieux et au crédit de cette chaîne, je m’arrête. A brûle pourpoint, tendant son micro, elle demande :

-Croyez vous au Progrès ?

A son intonation, je comprends qu’elle met au mot un P majuscule. C’est le Progrès, le grand, le vrai, celui qui a fait couler beaucoup d’encre et étanché beaucoup de discours qui est en cause. Je regarde autour de moi ce beau décor chargé d’histoire, je « regarde » -si l’on peut dire- les moments que nous vivons.

-A vrai dire… Au Progrès, sans doute pas. Mais au fait que la volonté d’un homme ou d’un groupe peut faire progresser un domaine, soit dans la connaissance, soit dans la réalisation concrète d’une idée, oui, sans doute oui, j’y crois.

L’imminence de notre réunion de groupe m’oblige à ne pas aller plus loin. C’est à sa sortie que j’écris ces quelques lignes. Je crois au progrès quand il relève de la détermination et de l’obstination, comme je crois en l’optimisme de la volonté.

Ca tombe bien : obstination, courage, volonté, on en a aujourd’hui sacrément besoin. Mais quant au Progrès de la nature humaine,  si j’y ai jamais cru, je n’y crois plus guère.

#directAN veut dire, les amis de twitter le savent « petite brève en direct de l’Assemblée nationale »

 

Suivi et Infogérance par Axeinformatique/Freepixel