Collège Cassignol : projet suspendu à l’avis de l’Unesco
Dans un billet d’actualités du canton Grand Parc-Jardin public en date du 6 octobre, j’exprimais mon inquiétude pour le projet de reconstruction du collège Cassignol.
Cette inquiétude, outre les problèmes financiers des collectivités que la crise aggrave, est due à l’hypothèque que fait peser sur la reconstruction l’avis de l’Unesco.
Mon erreur, en toute bonne foi, a été d’exprimer que la Mairie elle-même, avait manifesté sa volonté de suspendre la démolition à cet avis. Il n’en est rien. Le Maire est resté « taisant » sur ce point et le permis de démolir n’est pas remis en question par la demande de l’Unesco de visiter le site (sans précision de date) avant de s’exprimer.
J’ai mis plusieurs jours avant de recueillir très clairement l’avis des services et des élus sur l’impact de l’avis de l’Unesco sur le projet. En premier lieu, d’Alain Marois, vice-Président en charge de la jeunesse et des collèges.
Cet avis, que je partage, est celui-ci : nous attendrons le rapport des experts avant de lancer la démolition de la façade ancienne. Nous nous sommes rencontrés lundi avec Alain Marois et, en quelques minutes, nous avons rédigé un communiqué commun dans ce sens.
Le Conseil Général ne souhaite, en effet, pas prendre la responsabilité de remettre en cause le classement Unesco au cas où l’avis serait défavorable à la démolition. Alain Juppé a exprimé, au sujet de deux autres dossiers (Pont du Perthuis, pont Baccalan Bastide) qu’il était prêt à passer outre. Ce n’est certainement pas une attitude que nous voudrions prendre sans avoir l’avis de toutes les parties, dont la ville. Le patrimoine appartient à tous les Bordelais, et en aucun cas à une seule personne ou une seule institution.
Voilà, l’affaire n’est pas très compliquée, et j’en rends compte avec une totale exactitude comme je l’ai d’ailleurs fait lors du Conseil d’Administration du collège la semaine dernière.