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Sénatoriales, acte I

Atmosphère très bon genre ce matin à la Préfecture pour le vote pour les sénatoriales. Pour la première fois, je suis « Grand Electeur ». Rien que le nom, qui fleure bon l’Allemagne de Guillaume II , est idiot. Et si ces électeurs sont grands, pourquoi leur proposer le remboursement de leurs frais de transport ?

Aucun d’eux ne vient de bien loin, et c’est de toutes manières son travail. Le gouvernement qui a refusé la prime transport que nous demandions pour défendre le pouvoir d’achat des Français aurait été bien avisé de supprimer celle-là. Seulement, à proximité des élections, on ne prend pas le risque de déplaire aux dits-électeurs. Espérons que très peu demanderont cette faible somme.

L’incertitude et l’inquiétude sont plus du côté de la droite que du nôtre, grâce en particulier à l’élégance et à la correction politique de Bernard Dussaut, écarté en faveur d’Alain Anziani. Il n’a à aucun moment eu une parole critique ou amère. Un exemple et je me permettrai de le lui exprimer.

A droite, il n’en va pas de même. César ou Martin ? Martin ou César ? La troisième place d’Hugues Martin ne lui garantit pas cette récompense, au demeurant méritée à l’aune de sa fidélité au Maire de Bordeaux qui ne l’a pas toujours traité de même. Je signale au passage l’analyse de Gilles Savary dans son blog, qui là comme toujours ne manie pas la langue de bois.

Le dépouillement est en cours. Je pars partager l’annonce des résultats avec notre équipe. A tout de suite.

Roumanie (II)

Deuxième, et dernière, journée en Roumanie, partagée entre l’alliance française de Ploiesti, une rencontre avec les conseillers techniques engagés dans les partenariats bilatéraux et une séance finale de travail avec notre ambassadeur, M Paul. Dans l’intervalle, deux bonnes heures d’embouteillage : la sortie de Bucarest n’a rien à envier avec les quais de Bordeaux aux heures de pointe.

Tout cela dans un bain de français parfaitement maitrisé et revendiqué. La présence commerciale et économique de la France (Carrefour, Dacia-Renault, Société générale…) est visible partout. Si nous ne soutenons pas ce très récent membre de l’Union Européenne, encore mal assuré dans son fonctionnement politique, en plein développement économique, nous manquerons un rendez-vous décisif pour l’équilibre européen.

Le point le plus noir de ces deux jours de formation intensive, est la confirmation de l’insuffisance et de l’opacité du système de santé. La question des roms (entre 1,5 et 3 millions), certains sédentarisés, d’autres toujours nomades, socialement sur la touche, est un des problèmes politiques du pays. Ce n’est pas le coeur de mon rapport mais il n’est pas question non plus de l’éviter.

Lever demain à l’aube chantante avec des centaines de chiffres, tout un cahier de pages de notes et une demie valise de documents variés. Et aussi la conviction qu’il faut tout faire pour que ce rapport ne soit ni insignifiant, ni inutile.

Roumanie

Couple de jours -trop bref- en Roumanie pour jeter les bases de mon « rapport pour avis » sur le rayonnement culturel et scientifique de la France. Je ne verrai de Bucarest que l’institut français, l’académie de gestion et d’affaires économiques, les écoles bilingues et les universités … mais tout cela n’est pas peu. La francophonie se défend contre l’invasion de l’anglais avec un militantisme et une qualité qui touchent le coeur.

Sans aucun doute, ce pays malmené par l’histoire, est une terre d’excellence pour nos partenariats scientifiques et culturels européens et il ne faut certainement pas y relâcher nos efforts ni nos investissements ; c’est pourtant un peu le but de ma mission de dire : notre argent est-il bien employé et les actions valables sur le long terme ?

La médecine est particulièrement concernée ; des spécialités telles que l’endocrino-pédiatrie ou la réanimation médicale n’y existent que sous la forme d’une personne pour chacune qui a bossé plusieurs années en France et dont l’expertise retombera en miettes si des stuctures telles que l’inserm ne continuent pas à l’accompagner. Des heures de boulot en perspective pour nourrir mon rapport de chiffres et d’arguments mais le travail en vaut la peine sur le plan humain, scientifique et politique.

Découpage électoral : la Gironde sur la sellette !

Nous avons aujourd’hui la confirmation du prochain remembrement électoral de notre département. L’affaire est passée ce matin en conseil des ministres, sans que nous (=les députés de gauche) ayons bien sûr le moindre éclaircissement sur le projet.

Un département qui envoie à l’Assemblée 8 députés de gauche sur 11 ne pouvait qu’aiguiser le couteau électoral d’Alain Marleix, chargé de cette mission, tout en étant secrétaire d’Etat aux affaires électorales, conjonction pour le moins contestable et peu garante d’impartialité.

La deuxième circonscription, « désanctuarisée » en juin dernier en tant que bastion de droite, devra être éxaminée avec une particulière attention.

L’objet du redécoupage est l’évolution de la population. Le nombre d’électeurs, retenu comme chiffre moyen souhaitable, est de 125 000. La deuxième circonscription en comptant 123 000 devrait être, s’il n’y a pas d’intentions déloyales, protégée.

Mais…

Suivi et Infogérance par Axeinformatique/Freepixel