Sénatoriales, acte I
Atmosphère très bon genre ce matin à la Préfecture pour le vote pour les sénatoriales. Pour la première fois, je suis « Grand Electeur ». Rien que le nom, qui fleure bon l’Allemagne de Guillaume II , est idiot. Et si ces électeurs sont grands, pourquoi leur proposer le remboursement de leurs frais de transport ?
Aucun d’eux ne vient de bien loin, et c’est de toutes manières son travail. Le gouvernement qui a refusé la prime transport que nous demandions pour défendre le pouvoir d’achat des Français aurait été bien avisé de supprimer celle-là. Seulement, à proximité des élections, on ne prend pas le risque de déplaire aux dits-électeurs. Espérons que très peu demanderont cette faible somme.
L’incertitude et l’inquiétude sont plus du côté de la droite que du nôtre, grâce en particulier à l’élégance et à la correction politique de Bernard Dussaut, écarté en faveur d’Alain Anziani. Il n’a à aucun moment eu une parole critique ou amère. Un exemple et je me permettrai de le lui exprimer.
A droite, il n’en va pas de même. César ou Martin ? Martin ou César ? La troisième place d’Hugues Martin ne lui garantit pas cette récompense, au demeurant méritée à l’aune de sa fidélité au Maire de Bordeaux qui ne l’a pas toujours traité de même. Je signale au passage l’analyse de Gilles Savary dans son blog, qui là comme toujours ne manie pas la langue de bois.
Le dépouillement est en cours. Je pars partager l’annonce des résultats avec notre équipe. A tout de suite.