François Hollande en direct
Quelques notes en direct du discours de clôture de François Hollande ; malheureusement j’ai dû faire, l’ordi sur les genoux, une mauvaise manoeuvre et la deuxième partie du discours n’a pas été enregistrée)
Parlant de ses dix ans à la tête du parti : « le parti socialiste n’est jamais un fleuve tranquille, surtout qu’il y a plusieurs rivières, voire même quelques torrents ».
« Comment faut-il aborder notre congrès :
-situer les questions de personne à leur juste place. Les egos dont on parle ce sont souvent les autres, jamais soi-même !
-reconnaitre les différences lorsqu’elles existent mais, plus encore peut-être, marquer les convergences
-il faut que le parti soit dirigé, il ne faut pas être dans la fragmentation, l’émiettement ;
L’ingouvernabilité est la menace principale. Nous revendiquons le pouvoir : quand on prétend diriger le pays on doit savoir se diriger nous mêmes
-au terme du débat, affirmer une loyauté envers nous mêmes : respect du vote militant, les décisions nous engagent. On dit « on entend trop le parti socialiste, mais moi je l’entends trop ! » Il faut que le premier secrétaire puisse avoir l’autorité indispensable.
La droite est unie comme elle ne l’a jamais été sous la Vème république. L’UMP a tout absorbé, tout dissout : gaullisme, le pénisme… En face de cette force-là il en faut une autre, tout aussi rassemblée et ferme dans ces convictions. Le centre est une indétermination et l’extrème gauche une protestation. L’une et l’autre ne peuvent prospérer, au contraire de nous, sur l’espérance. il ne s’agit plus d’une opposition mais d’une bataille idéologique. Nos valeurs, la droite les a remises au coeur de la société. L’aspiration à la cohésion est aujourd’hui plus forte que le sauve qui peut individuel.
Le libéralisme est à la peine. Il engendre plus de désordre que de sécurité. Et si le temps des régulations était venu ?
La crise est multiple, générale, globale : multiple : d’abord financière, puis monétaire et ensuite économique
énergétique
écologique
alimentaire avec la progression du cours des matières premières
immobilière
boursière
générale :elle touche tous les domaines mais aussi tous les continents globale : tous les marchés sont affectés ; marché des marchandises, du travail
La crise ne vient pas du hasard mais de choix politiques ; il faut se réorienter vers les choix de notre famille politique :
renforcer les institutions financières pour controler davantage le système bancaire
contrôler la production agricole
développer les énergies renouvelables
réorienter la construction européenne et lancement d’un grand emprunt
Pour un nouvel ordre international et contre la primauté de la force sur le droit : -renforcement des institutions internationales
-respect du droit et des intégrité territoriales
-plan de développement planétaire
Beaucoup dépendra de l’élection américaine. Barack Obama porte l’affirmation d’une nouvelle diplomatie Beaucoup dépend aussi de la construction européenne. L’Europe est à la peine et nous devons porter haut le manifeste des socialistes européens.
La diplomatie française ne facilite pas les choses : agitée, brouillonne, médiatique, contradictoire … (…)
La France subit tous les soubressauts des désordres mais avec une intensité plus grande que nos pays voisins parce que, depuis 6 ans, il est plus vulnérable et plus mal gouverné -ne pas accepter le déclassement la décroissance, qui n’est pas celle des écologistes la baisse du pouvoir d’achat la baisse de l’investissement des entreprises la diminution des mises en chantier de logement (100 000 cette année) le déficit commercial 50 milliards de déficit contre 200 pour les allemands
-le déclassement social, le chômage des jeunes, la dérégulation du droit du travail la dégradation de la qualité du travail la remise en cause du pacte social, l’élargissement de l’écart entre les rémunérations
Une seule rustine proposée par le pouvoir, le RSA : nous en partageons la philosophie, mais nous en voyons aussi les risques en particulier le développement du temps partiel Alors le financement ? D’abord c’est nous qui nous sommes opposés à ce que ce ne soit pas la prime pour l’emploi qui paye pour les plus pauvres. Il a repris une de nos propositions, en en faisant mauvais usage puisque cela frappe également tous les épargnants, même les plus modestes . Pourtant nous préférerions le voir revenir sur le paquet fiscal qui n’exonère que les plus riches. La sanctuarisation des grands patrimoines est la seule constante de la politique de Nicolas Sarkozy.
Plus de dix taxes ont été crées en un an , à commencer par les franchises et en finissant par la taxe sur la vente du poisson. A quand le retour de la gabelle ?
Refuser surtout le déclassement moral – déclin de la République et de ses moyens, et en premier l’école
– confessionalisation des esprits
– fichage de la population
– politique du chiffre en matière d’émigration
– prisons surpeuplées dans des conditions indignes
– paroxysme du pouvoir personnel
en ce qui concerne l’audio-visuel, le retour de l’ORTF : – paupérisation du service public
– confusion permanente des genres et des agissements
– le chef de l’Etat en est l’animateur principal
Ici s’arrêtent, non pas mes notes, mais leur bon enrgistrement par un ordi capricieux ; à retrouver sur le site du PS
Au total : du grand Hollande. Premier discours de postulant candidat ?