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FDAEC : des propositions de petite et de mauvaise politique

Le Fonds Départemental d’Aide à l’Equipement des Communes est versé par le Conseil Général aux villes de Gironde pour des équipements utiles à tous. La mairie de Bordeaux a cette année décidé de réduire de moitié le complément qu’elle versait pour ces équipements.

Les propositions d’équipements à financer sont faites par la municipalité de chaque commune. A Bordeaux, ces propositions sont dictées par de la petite et bien mauvaise politique, ainsi que sur une méconnaissance complète des besoins réels.

La liste proposée par la municipalité n’a d’autre objet que d’émietter les financements versés par le Conseiller Général afin de le rendre non perceptible pour les citoyens et de minimiser le rôle du Conseil Général lui-même.

Quelques exemples : 

– réalisation d’une clôture autour du potager de la Maison du jardinier
– embellissement des sanitaires au centre d’animation du Grand Parc (pas « remplacement », mais « embellissement » : sans doute va-t-on les repeindre !)
– réfection de la peinture du local plonge dans la RPA Maryse Bastié
– mise en place de bornes anti-vol à la bibliothèque du Grand Parc

Plus gravement, ces propositions méconnaissent complètement les réels besoins des structures du canton. Les propositions comportent la réfection d’une classe qui est en réalité en parfait état, les anti-vols ne sont ni nécessaires, ni souhaités par la bibliothèque qui a au contraire des besoins pour fonder une « DVD-thèque »…. Cette année on a ainsi demandé à Michèle Delaunay de financer la peinture de la cage d’escalier de l’école Condorcet.. qu’elle avait financé l’an dernier !

Enfin, et ce n’est pas négligeable en ces temps où la gestion financière publique devrait être rigoureuse, les sommes demandées sont sans rapport avec la réalité. L’an dernier 22000 euros étaient demandés pour la réfection d’une classe à Condorcet qui était d’ailleurs en bon état. Avec la même somme, ont pu être repeints le hall d’entrée, la cage d’escalier, les paliers et une autre classe. Bon exemple de gestion économe des deniers publics.

Cette année, la diminution de la contribution de la Mairie de Bordeaux, le tour de passe-passe qui transfère le financement admis pour les structures associatives sur les adjoints de canton, et les propositions qui nous sont faites touchent au scandaleux. Il faut, malgré la complexité du sujet, que les habitants de chaque canton en soient informés.

FDAEC (II) : des propositions de petite et de mauvaise politique

Le Fonds Départemental d’Aide à l’Equipement des Communes est versé par le Conseil Général aux villes de Gironde pour des équipements utiles à tous. La mairie de Bordeaux a cette année décidé de réduire de moitié le complément qu’elle versait pour ces équipements. (Voir billet précédent).

Les propositions d’équipements à financer sont faites par la municipalité de chaque commune. A Bordeaux, ces propositions sont dictées par de la petite et bien mauvaise politique, ainsi que sur une méconnaissance complète des besoins réels.

Pourquoi ?

La liste proposée par la municipalité n’a d’autre objet que d’émietter les financements versés par le Conseiller Général afin de le rendre non perceptible pour les citoyens et de minimer le rôle du Conseil Général lui-même. J’en donne quelques exemples : – réalisation d’une clôture autour du potager de la Maison du jardinier
– embellissement des sanitaires au centre d’animation du Grand Parc (pas « remplacement », mais « embellissement » : sans doute va-t-on les repeindre !)
– réfection de la peinture du local plonge dans la RPA Maryse Bastié
– mise en place de bornes anti-vol à la bibliothèque du Grand Parc

On peut juger combien ces petits travaux, relevant de l’entretien normal que doit éffectuer la Mairie, sont agréables aux habitants du Canton et valorisants pour le Conseiller Général qui les finance !

Plus gravement, ces propositions méconnaissent complètement les réels besoins des structures du canton. Les propositions comportent la réfection d’une classe qui est en réalité en parfait état, les anti-vols ne sont ni nécessaires, ni souhaités par la bibliothèque qui a au contraire des besoins pour fonder une « DVD-thèque »…. Cette année cette méconnaissance est à son comble puisque l’on me demande par exemple de financer la peinture de la cage d’escalier de l’école Condorcet.. que j’ai financée l’an dernier !

Enfin, et ce n’est pas négligeable en ces temps où la gestion financière publique devrait être rigoureuse, les sommes demandées sont sans rapport avec la réalité. L’an dernier 22000 euros étaient demandés pour la réfection d’une classe à Condorcet qui était d’ailleurs en bon état. Avec la même somme, ont pu être repeints le hall d’entrée, la cage d’escalier, les paliers et une autre classe. Bon exemple de gestion économe des deniers publics.

Cette année, la diminution de la contribution de la Mairie de Bordeaux, le tour de passe-passe qui transfère le financement admis pour les structures associatives sur les adjoints de canton, et les propositions qui nous sont faites touchent au scandaleux. Il faut, malgré la complexité du sujet, que les habitants de chaque canton en soient informés.

FDAEC (I) : la municipalité de Bordeaux réduit de moitié sa contribution

En 1978, Philippe Madrelle au nom du Conseil Général de la Gironde a eu l’initiative d’allouer aux communes un fonds annuel d’équipement, le FDAEC ou fond départemental d’aide à l’équipement des communes. La mesure s’est généralisée et elle repose sur le principe d’une contribution majoritaire du Département et d’un appoint communal qui était à Bordeaux jusqu’à cette année de 35 %.

Exemple l’an dernier pour le Canton Grand Parc – Jardin Public dont je suis l’élue :
– dotation du Conseil Général : 89 696 euros – contribution de la ville : 48 298 euros – enveloppe globale : 137 994 euros

Cette année, le Conseil Général, tenant compte en particulier de l’inflation, a décidé d’augmenter sa dotation de 5 %, soit pour le canton GP-JP : 94 181 euros La municipalité de Bordeaux a choisi, quant à elle, de réduire son enveloppe de près de moitié (46% exactement), et ne finance plus les projets qu’à hauteur de 20% au lieu de 35 %. Au total, pour GP-JP : 117 727 euros

Pourquoi cette réduction, quand tous les travaux auxquels sont destinés ces sommes augmentent vertigineusement ? sans doute, les écoles, les lieux sociaux, les équipements sportifs de la ville Bordeaux n’ont-ils plus besoin d’être améliorés !

En réalité aussi, il s’agit de déshabiller Paul pour habiller Pierre. Qui est Paul : le Conseiller Général élu. Qui est Pierre : le Conseiller Municipal désigné pour le même canton par Alain Juppé.

L’un (Paul) finance des projets proposés par la ville ; l’autre (Pierre) aura désormais un budget et toute latitude pour financer des projets privés ou pas, qui seront portés à son crédit et certainement inaugurés, fêtés…

A l’inverse de ce que finance le Conseiller Général : celui-ci n’est pas même averti de l’exécution des travaux par la municipalité.

(voir aussi sur le sujet : « FDAEC : kezako ? », billet en date du 26 novembre 2007)’

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