8 mai : n’est-il pas temps de mettre la victoire des alliés dans une perspective européenne ?
Cérémonie du 8 mai, au monument aux morts, hier à Bordeaux. Très formelle et pourtant recueillie. Lecture du message du secrétaire d’Etat Jean-Marie Bockel qui rend hommage aux sacrifices consentis pendant ces 5 années de guerre et s’achève de belle manière sur la paix qui règne aujourd’hui en Europe.
Nulle part pourtant un drapeau européen. J’interroge le général Klein pour savoir si le cérémonial militaire s’y opposerait. Il n’en est rien, et comme moi, il me dit qu’il est temps de l’envisager.
L’avant-veille, j’ai adressé un communiqué à la presse proposant de réunir les deux célébrations de la victoire des alliés et de la journée de l’Europe (ce jour, 9 mai) en un jour férié unique.
De tous les Alliés dont on a fêté hier la victoire, la France est le seul pays à consacrer un jour férié au 8 mai. Pourtant, il n’est pas excessif de dire qu’elle n’a pas gagné la guerre seule.
A la veille de la Présidence française de l’Union Européenne, cette réunion des deux journées en une seule, partagée par tous les pays européens serait un signe important à donner à nos partenaires de l’Union.
Ci-après le texte de mon communiqué que j’ai laissé dans sa présentation formelle.