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Mouammar et le baron de Secondat

J’ai ri un peu jaune, mais bien ri quand même, en lisant hier les propos de quelques députés de droite à propos de la venue de Kadhafi à l’hôtel de Lassay. Pour mémoire, la totalité des députés de gauche s’est abstenue, et même parmi les umpistes grand teint le fanatisme n’était pas de mise.

Bernard Ollier, doublement élu puisqu’il est le compagnon de MAM, était de ceux qui soutenaient comme ils pouvaient l’opportunité de la visite. A court d’argument, il a avancé :
-« N’oubliez pas qu’il a lu Montesquieu… »

L’écho n’a pas été à la hauteur de l’argument. – « Eh bien, s’il l’a lu, il n’en a pas assimilité l’esprit.. » a rétorqué Claude Goasguen, qui fait partie de la la commission d’enquête sur la libération des infirmières bulgares.

– « Il a dû se régaler des Lettres Persannes » a rajouté l’autre.

En réalité, je sais de source sûre et secrête qu’il s’en est tenu à « grandeur et décadence de l’empire romain », et qu’il a surtout aimé la deuxième partie.

La première permanence de la deuxième circonscription de Bordeaux

Pluie d’inaugurations hier et aujourd’hui… Hier, 20 rue Saint-Laurent, celle de mon bureau parlementaire. Un moment plutôt heureux : il y a 60 ans que la permanence du député de la deuxième circonscription était à la mairie de Bordeaux !

Cela parait presque une boutade et je découvre chaque jour la profondeur de ce modeste propos. La deuxième circonscription, que j’appelle « la circonscription des deux rives » puisque elle couvre le fleuve comme une poule couvre son nid, réunit le coeur de Bordeaux et la Bastide. C’est la seule circonscription strictement bordelaise (la première circonscription déborde sur le nord et l’ouest de Bordeaux, la troisième sur le sud), elle est emblématique de cette ville, à la fois par son histoire et par sa géographie.

J’ai voulu donner à ce premier bureau parlementaire en coeur de ville une vraie réalité : une salle de réunion à la disposition de tous et en premier lieu du PS bordelais, des locaux clairs et ouverts, comme doit être la politique.

Inauguration chaleureuse, amicale et je remercie tous ceux qui l’ont animée de leur présence ; un signe particulier aux voisins de la permanence, amicalement venus montrer qu’ils acceptaient familièrement, amicalement, la nouvelle destination de cette maison au milieu d’eux. On parlait autrefois de « feux » dans un village. Ce nouveau foyer est une maison commune, un lieu de débat, de concertation, d’ouverture.

Merci à tous. Et un infini pardon à ceux qui ont reçu l’invitation un peu tard. Cette maison est la vôtre.

Santé, Haute Qualité de Vie : le noeud gordien d’une vraie politique sociale

Je ne voudrais pas parler trop en hâte de ce sujet fondamental, qui me parait un des piliers du socialisme du XXIème siècle : la politique de santé, cette nouvelle écologie, centrée sur l’homme à l’égal de l’ours Balou ou de la pimprenelle des prés et des étangs, et pour tout dire ce nouveau concept, ahurissant je le reconnais : l’humanité durable.

Et si le vrai grand problème, c’était de rendre, non seulement la planète en bon état, mais l’homme équilibré, sain, ayant des valeurs qui le soient aussi, c’est à dire dans cette dualité qui fait sa force depuis les siècles des siècles : la capacité, tout en même temps, de forger le réel et d’inventer le futur ? « Les pieds sur la terre et la tête dans les étoiles », je n’ai plus aucune idée de qui est cette expression simple, mais Philippe Madrelle aime à la citer souvent et il a raison : elle dit simplement ce qui est infiniment complexe, incommensurable et l’objet d’un questionnement sans fond.

Je reviens au thème de notre première réunion publique : Santé et qualité de vie. Pourquoi le politique est-il si hautement impliqué dans ce double domaine que l’on croit, au premier instant, relever d’abord de la sphère privée ?

Parce qu’aujourd’hui nous savons que les déterminants principaux de notre état de santé ne dépendent pas des médecins (pardon pour eux) mais de nos conditions de vie. Et ces conditions de vie : logement, lien social, alimentation, bruit, air que nous respirons… dépendent du politique et principalement, de la politique locale, et donc municipale.

Et parce que, de toute éternité, nous savons, que la santé, l’équilibre, la pleine possession de nos moyens physiques et psychiques, sont le premier outil de notre autonomie, à tous les âges, et de notre développement personnel.

Je ne sais quel homme politique disait « tu pourras avoir dix mandats, cent maîtresses, mille flatteurs, mais tu n’auras jamais qu’un seul corps ».

J’ajoute, tout en sachant que c’est un organe comme les autres : « Et qu’un seul cerveau ». Et quand des gamins de 12 ans se plombent les neurones avec dix joints par jour, et se prédisposent à la perte de contrôle, à la schizophrénie et autres agréments peu émancipateurs, ça me fend tout simplement le coeur.

A Bordeaux, nous voulons construire cette ville qui protège, qui aide à vivre et en même temps, qui donne envie. Qui donne envie de bouger, d’être bien, d’être soi même… On se doute que j’en reparlerai. L’écho médiatique de notre réunion n’a pas transmis cet « essentiel » qui nous anime. Nous en reparlerons tous ensemble.

Je galope à la Benauge, où une réunion selon mon coeur m’attend..

Le jour le jour est très court

Il y a juste des journées pires que les autres ! « Pire » est un mauvais mot, disons : plus denses et plus occupées et d’où je rentre plus capable de ces dix minutes de récréation que sont la converstion et l’échange dans le blog ..

J’atteris donc à l’instant dans le blog, avant de repartir à une fête au centre social de La Benauge. Disons-le : j’ai un attachement particulier à La Benauge, quartier de vraie tradition sociale, avec un habitat en partie de grande qualité, de l’espace, un lien véritable entre les personnes. J’aurais voulu y tenir une permanence parlementaire : l’absence de tout équipement municipal, l’absence d’alternative, l’ont rendu impossible.

Depuis avant hier, plein d’événements : notre réunion « santé-qualité de vie » à la halle des Chartrons, mercredi soir 12 décembre, la réunion « services publics, équipements de proximité », hier soir 13 décembre à la salle Quintin Loucheur, à 12 heures aujourd’hui l’inauguration de ma permanence parlementaire, je ne sais par quel bout commencer pour vous raconter ma vie, qui est en réalité notre vie, celle de notre équipe pour une équipe beaucoup plus grande encore : les Bordelais.

Rendez-vous ce soir aux Chartrons

Cette invitation, décidément très Bon Chic, Bonne Gauche, pour vous rappeler notre réunion ce soir à la halle des Chartrons, à 18 heures 30 : avec Jean-Marie Le Guen, député de Paris, très connu pour ses batailles (et ses victoires !) contre les distributeurs de boissons sucrées dans les écoles, les publicités télé pour les produits gras et sucrés..- Serge Simon, Selim Kançal, nous débattrons de santé et de Haute Qualité de vie.

Tout au moins autant que la protection de la planète, l’enjeu écologique est aujourd’hui la santé et l’équilibre des hommes. La politique a beaucoup à voir en la matière, et en particulier la politique municipale qui régit nos conditions de vie dans la ville.

Une ville qui donne envie, une ville qui aide à vivre,voilà la priorité que nous construirons ensemble ce soir.

Suivi et Infogérance par Axeinformatique/Freepixel