m

Grand parc : défense de la ligne 15

Le Grand Parc est un quartier original fort, autant par son histoire, sa position au coeur de Bordeaux, sa population.

-Son histoire : la création dans les années 60 à 70 d’un quartier nouveau, bâti sur des cressonnières, avec une vocation sociale forte et un enjeu particulier, accueillir les rapatriés d’Algérie.
-Sa position au coeur de Bordeaux : cela n’a pas besoins de commentaires, il s’agit vraiment d’un quartier urbain, qui doit participer pleinement de la vie du coeur de la cité
-Sa population, d’une grande mixité, et l’un des enseignants du collège annexe Clisthène me disait que « l’histoire des enfants du Grand Parc, c’est l’histoire de France ». Pour les raisons historiques pré-citées, une partie de sa population a aujourd’hui vieilli et les plus de 65 ans représentent un pourcentage de 5% supérieur à celui du reste de Bordeaux.

Le tramway arrive aujourd’hui en lisière du Grand Parc et, sans coup férir, le maire de Bordeaux envisage la suppression de la ligne 15 qui met le Grand Parc, en ligne directe, à moins de quinze minutes de la place Gambetta.

Le Maire de Bordeaux et non la CUB : c’est le maire de chaque commune qui propose et a la main sur la circulation dans SA commune.

La suppression de la ligne 15 risque de pénaliser gravement le Grand Parc et ses habitants, alors qu’au contraire ce quartier doit être soutenu et pleinement intégré à une nouvelle dynamique de la ville.
 – Cette ligne, qui comporte cinq arrêts au Grand Parc, dessert au plus près tous les habitants et bien sûr en premier lieu les habitants âgés qui sont nombreux
– elle s’arrête devant des logements pour handicapés dont l’emplacement a été choisi en fonction de cette desserte
– elle permet aux habitants de tous âges de se rendre d’un tour de roue au coeur de la ville, d’accéder aux cinémas et autres lieux de convivialité ou de culture, dont le GP est malheureusement totalement dépourvu depuis la fermeture en 93 de la salle des fêtes.

C’est à tous les habitants du deuxième canton de porter ce dossier. Pour en savoir plus sur cette question et s’engager pour la défense de la ligne 15 : www.villagesdeville.com

Michèle Delaunay : un parrainage républicain ? C’est un frein moral à l’expulsion

www.aqui.fr, le 29 octobre 2007

Rappel des faits : Michèle Delaunay, députée socialiste de la Gironde, a été rappelée à l’ordre par le préfet de la Gironde, Francis Idrac, après avoir parrainé, le 14 septembre dernier, Bilal Sahin, ressortissant kurde de 25 ans qui s’est récemment vu refuser le renouvellement de son titre de séjour temporaire.
La préfecture de la Gironde avait précisé par fax à la députée, que le « parrainage républicain » était répréhensible et pouvait relever de l’article L.622-1 du code de l’entrée et du séjour des étrangers. Ce texte précise « les peines qui peuvent s’appliquer à toute personne qui aura, par aide directe ou indirecte, facilité ou tenté de faciliter l’entrée, la circulation ou le séjour irrégulier, d’un étranger en France ».

(suite…)

Financement des partis ou financement des amis ?

Curieux événement mercredi dernier, 23 octobre, à l’Assemblée. « Curieux » n’est peut-être pas le meilleur mot, mais en tout cas, méritant à plus d’un titre d’être raconté.

L’affaire a commencé par l’inscription en urgence d’un texte de loi, bouleversant le calendrier. Record toutes catégories dans l’histoire de la Vème République : le texte a été écrit, imprimé, inscrit au programme de l’Assemblée en quatre jours ouvrables. Nous n’en avions pas même eu vent la semaine précédente. Les députés UMP d’ailleurs non plus, ce qui n’a pas manqué de les agacer, ce que la presse a relayé.

Qu’est-ce qui vaut ce record entre les records ? Des mesures luttant contre la dette publique, le déficit du commerce extérieur, le fléchissement de la croissance, le taux de pauvreté.. ? Toutes choses en effet urgentes à combattre.

Pas du tout, pas du tout. Nicolas Sarkozy avait beaucoup plus urgent en tête : assurer le financement public du Nouveau Centre avant les municipales, pour le payer de son ralliement avant les législatives. Cela aussi est une sorte de dette, les autres attendront.

De fins limiers du droit se sont mis au travail et, euréka, ils ont trouvé ! Sitôt trouvé, sitôt proposé à l’Assemblée. La solution en question mérite quelques explications.

Pour bénéficier d’un financement public, un parti doit satisfaire à deux conditions successives :
– première étape : avoir obtenu au moins 1% des voix dans 50 circonscriptions
– deuxième étape : satisfaire à la première étape et avoir 15 parlementaires élus

Cela semble raisonnable. La modification proposée parait au premier abord modeste : ne pas condidtionner la condition 2 à la condition 1, et ainsi pouvoir recevoir un financement si on 15 élus, mais pas obtenu 1% des voix dans 50 circonscriptions.

Un seul parti est directement concerné : le « Nouveau Centre » qui a plus de 15 élus (pas une seule femme) mais qui n’a pas obtenu 1% des voix,malgré des efforts considérables pour présenter de nombreux candidats (le chauffeur, la secrétaire, pratiquement tout le staff d’Hervé Morin s’est présenté dans diverses circonscriptions dont chacun ne savait pas même où elle se trouvait !).

Cette proposition de loi a donné lieu à un moment très intense : François Bayrou, au demeurant très brillant, devant ses anciens compagnons qui l’on planté en rase campagne devant la menace d’avoir des candidats UMP aux législatives en face d’eux.

Après son intervention, un député UMP a malencontreusement dit « nous voyons bien qu’il nous est donné de régler ici un divorce… ».

Bayrou a eu la réplique facile – « Oui, mesdames et messieurs, et ce qui vous est demandé, c’est de voter la pension alimentaire ! »

Le mot était brillant et juste. Les députés UMP n’étaient pas très confortables dans leurs chaussures Berlutti. Si bien que… nous aurions pu l’emporter par notre vote « contre ».

Le chef du groupe UMP a exigé le quorum, ce qui est une procédure exceptionnelle. Le quorum n’y était pas, faute d’une vraie mobilisation à droite.

Résultat : ce projet de loi, si urgent, a été remis … Petite victoire, mais belle victoire : grâce à cela le financement des copains a été clairement mis à jour et condamné.

Bourrut et marrons chauds

Un nouveau chapitre de ce blog s’ouvre maintenant : la campagne municipale de Bordeaux. Avouons que depuis un an, nous n’avons pas été privés de campagnes : municipale partielle, présidentielle, législative, et de nouveau municipale ! En nous ajoutant deux élections partielles en deux ans (législative nov 2004 et municipale en oct 2006), Alain Juppé nous a fortement entrainé à cette nouvelle bataille !

Nous nous rejoignons tout à l’heure avec Alain Rousset dans le quartier des Chartrons dont je suis Conseillère Générale. Nouvelle visite pour moi à cette agréable fête du vin nouveau inaugurée hier midi (sans le maire, qu’on a longuement attendu). Vin nouveau et marrons chauds, dans le frais soleil d’automne pour visiter les stands et les boutiques de la rue Notre Dame. Espérons que ce soit un succès. Je ne suis pas toujours sûre que les fêtes soit la clef du renouveau du commerce bordelais de centre ville, mais avouons que celle-ci mêlant antiquités, brocante et tradition du « bourrut » et des cornets de chataîgnes est une des plus réussies.

A tout à l’heure !

Nouvelle bonne nouvelle pour Bordeaux !

« Nous » (le PS bordelais) a désigné ce soir Alain Rousset tête de liste pour les élections municipales de Bordeaux.

Rien que le mot « tête de liste » est déjà plutôt bête, mais c’est comme ça dans tous les partis et depuis que les partis existent (sans doute même avant).

Mais enfin : « Equipe de liste », ça ne parle pas à grand monde, et pourtant c’est ce que nous allons faire.

Atmosphère chaleureuse (saucisson, mauvais fromage…) ce soir à la Fédération du Parti Socialiste. Participation excellente au scrutin désignant, élisant, notre candidat aux municipales. Excellent score d’AR*, seul candidat, ce qui en général démobilise tout un chacun, se disant qu’il n’y a pas d’enjeu. Bertrand Delanoë a fait moins bien à Paris lors du vote de « candidature à la candidature ». Cela ne dévalorise pas BD, qui va gagner à Paris, mais cela donne de la dynamique à notre campagne de Bordeaux, difficile entre les difficiles.

Tout cela parait non seulement « bordelo-bordelais », mais endogamique au PS. En réalité, cela va plus loin : une campagne, une élection, c’est une atmosphère, une adhésion, un tempo, et nous l’avions ce soir. Moi qui aime avant toute chose le « faire ensemble », j’en ai senti la matière et la source, je sais, je sens, que nous allons faire un vrai travail et un bon travail.

Pourquoi ai-j parlé du saucisson et du mauvais fromage ? Parce que ce n’est pas l’important. Et parce que nous étions là pour autre chose, et en même temps, heureux de partager deux trois bricoles comme si c’était un vrai repas.

Je crois aux choses simples. A mon avis, d’autres l’ont fait avant moi, et d’autres après. Mais « les fées sont têtues », il ne nous reste qu’à être de ces fées/faits.

Bonne nuit. Faites de beaux rêves..

  • 59% des « inscrits » (à jour de cotisations) , 95% des exprimés

Suivi et Infogérance par Axeinformatique/Freepixel