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Mise en scène

Nouvelle « brève ». Mon emploi du temps étant ce qu’il est, j’aurais dû appeler cette rubrique « express ».

Première phrase de l’article de première page du « Monde » en date du 15 mai : « Nicolas Sarkozy met en scène l’ouverture de son gouvernement à des personnalités de gauche ».

Tout est dit. Nicolas Sarkozy se moque comme une guigne de la moindre parcelle de politique de gauche dans celle qu’il compte mener, en pur bêton Bouygues, garanti à la droite de la droite. Au contraire, il ne lui déplait pas d’enfoncer des coins dans notre groupe, de tenter de discréditer quelques unes de nos personnalités.

Nous ne pouvons pas revendiquer le béton Bouygues. Bouygues, Forgeard, Bolloré, dans le désordre, sont les chevilles patronales (à l’opposé des chevilles ouvrières) du système Sarkozy.

Mais nous devons revendiquer la cohérence, qui n’exclut pas des convergences avec des personnalités cherchant l’air là où il souffle (à gauche). Pas avec le gouvernement de Nicolas Sarkozy.

Grave, doublement grave

Encore une « brève » mais sur un sujet doublement grave.

Cecilia Sarkozy ne s’est pas dérangée pour voter. Tout sauf un exemple de la part de celle qui est devenue l’épouse du Président de la République.

Quasi silence médiatique. On apprend aujourd’hui que des pressions se sont éxercées. C’est beaucoup plus grave encore.

Il n’est plus excessif de dire que notre démocratie est menacée.

Plus que jamais : soyons libres, et soyons assez forts pour montrer combien cela est nécessaire aujourd’huI

ça commence !

Une nouvelle jolie histoire, strictement vraie.

Ce matin, dès 8 heures, affluence de candidats à la Préfecture, pour déposer nos dossiers en vue des élections législatives. Un formulaire nous attendait, à remplir avec le plus grand soin. Nom, âge, qualité… et affiliation à un parti. Une longue liste d’une vingtaine de partis différents suivait, disposée en deux colonnes. Un grand choix, du plus grand jusqu’au plus petit, dans lequel malgré deux lectures successives, je ne trouve pas le parti socialiste.

J’interroge la personne très aimable qui me faisait remplir le formulaire :
– « Vous n’avez qu’à faire une croix sur la mention « autre »

Je m’étonne un peu quand même que le Parti Socialiste, qui n’est pas le plus petit, ne soit pas mentionné dans le document officiel
-« Beuh…. Nous pensions qu’il allait changer de nom… ».

Changer de nom ?!?!?… J’explique que ce nom est fort ancien, chargé d’histoire et que nous y sommes très attachés. C’est quand même autre chose et autrement signifiant, Parti Socialiste, qu’UMP, RPR, CPNT, et autres sigles que l’on change tous les quatre matins.

Bonne enfant, je ne veux voir dans cet oubli qu’une erreur administrative !

Juste une blague !

On parle beaucoup de ministres de gauches dans le gouvernement Sarkozy. Les UMP’ commencent à s’inquiéter : que va-t-il leur rester ?

En réalité il ne s’agit que de contacts.

Je rejoins mon équipe ce matin « Vous savez quoi ? Nicolas m’a appelée hier soir, pour me proposer d’aller à la santé.. . J’ai dit « non » tout de suite, pas besoin de réfléchir… »

Le plus morpion de l’équipe a doublé ma blague en répondant :

« T’as rien compris, te connaissant, c’est pas au ministère qu’il voulait t’envoyer, mais à la prison ! »

Finallement, c’est assez juste.

Petite Halte

Matin lumineux et tendre, heures comptées. Un orage est annoncé pour l’après-midi, une manifestation publique aussi où je dois remettre des coupes à de jeunes footballeurs.

Je savoure dans le silence, fenêtres ouvertes, cette halte.

De tous petits bruits : pépiements d’oiseaux et trottin du clavier de mon ordinateur. C’est comme une conversation, un chuchotement complice.

Suivi et Infogérance par Axeinformatique/Freepixel