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Fermeture de la bibliothèque du Tauzin remplacée par un Relais lecture décevant

Michèle DELAUNAY est revenue ce jour en Conseil municipal, sur la fermeture de la Bibliothèque du Tauzin remplacée par un relais lecture.

Lors du Conseil municipal du 15 juillet 2015, la Municipalité présentait le projet du Relais Lecture et la majorité votait la fermeture de la Bibliothèque du Tauzin.

Engagements de la mairie :

• Ouverture prévue en septembre 2015
• dans un local de 36 m2 en rez-de-chaussée,
• lieu accessible à tout public.
• Un agent de catégorie C rattaché à la bibliothèque Jean de la Ville de Mirmont sera présent
• Ouverture 15h par semaine dont 4h dédiées à l’accueil des classes et groupes
• Maintien de l’accueil des scolaires en demi-groupes, en alternance avec la maison de quartier, ce qui permettra une prise en charge plus qualitative.

https://www.bordeaux.fr/images/ebx/fr/CM/9813/7/acteCM/56622/pieceJointeSpec/125256/file/acte_00034134_D.pdf

 

Bilan à ce jour :

• Ouverture seulement depuis janvier alors qu’engagement pour une ouverture en septembre

• Aucune communication publique ni même signalétique pour indiquer où se situe le Point Lecture. A l’arrière de la Maison de quartier.

L’affichette annonçant la fermeture de la bibliothèque et invitant les habitués à se rendre dans les autres bibliothèques du réseau et notamment à St Augustin est d’ailleurs toujours en place

Aucune information sur le site Internet de la maison de quartier du Tauzin

• Amplitude horaire : seulement 8h d’ouverture par semaine au lieu de 15h

• Le local : promesse d’un local de 36 m2. Il fait à peine 20 m2. Le Point lecture est en rez de chaussée mais il est très difficile de bouger un fauteuil tant l’espace est exigu

• Fonds documentaire : difficile de croire que le local compte 3000 documents

• Accueil des scolaires : l’accueil des classes est inexistant ce qui peut se comprendre vu la taille du local.
En contrepartie, il est proposé l’intervention d’un agent de la bibliothèque dans les classes, ce qui présente un intérêt pédagogique indéniable mais très différent de celui que l’on trouve dans une visite au sein d’une bibliothèque
Faute d’accueil possible dans leur quartier, les scolaires vont à la bibliothèque Jean de la Ville de Mirmont de Saint Augustin en bus TBC ce qui est très mal commode car non direct
Pas de mise à disposition de cars par la Ville
Impossible pour les équipes pédagogiques de maintenir les projets existants autour du livre et de la lecture

L’incompréhension des habitants est totale quand on voit que l’on réserve 6 500 m2 à Lescure pour faire des surfaces commerciales alors qu’on ne trouve que 36 m2 pour éduquer les enfants à la lecture et accueillir les adultes dans de bonnes conditions.
Il s’agit d’un quartier de grande mixité sociale. Il faut être très motivé et très éduqué à la lecture pour faire l’effort d’aller jusqu’à Saint Augustin ou de s’adapter aux horaires contraignants.

Bilan à 6 mois du Relais Lecture

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Une école modulaire dans le Jardin de ta Soeur

Michèle DELAUNAY est intervenue lors du Conseil municipal du 22 février 2016 sur la décision de la mairie de Bordeaux d’utiliser l’espace vert du Jardin de ta Soeur pour créer une nouvelle école dans un quartier qui a accueilli ces dernières années 5000 habitants.

 

Le Jardin de ta Sœur, un espace pour lequel les habitants se sont battus et doivent se battre encore

Depuis 14 ans, les structures associatives et les habitants ont investi ce lieu pour « fabriquer » collectivement l’espace public et en 2006, la « friche Dupaty » devient « le jardin de ta sœur ».

Il se compose de parcelles de jardinage, d’une aire de jeux, de sculptures et accueille des repas de quartier, des ateliers, des débats, des soirées festives, des spectacles…

C’est un espace de rencontre, de lien social, de partage, de convivialité comme on devrait en trouver dans chaque quartier.

Les parents, associations et habitants sont très attachés à cet espace et refusent de voir ces années de travail et de construction d’un projet collectif réduites à néant parce que la mairie se trouve débordée par l’arrivée massive de nouveaux habitants dans ce quartier.

 

Il s’agit aussi de santé

Rue Delbos, où est envisagée l’implantation de la prochaine école, une toxicité au pyralène a été mise en évidence, due à une industrie de transformation EDF utilisant du pyralène, lequel, en cas de combustion, se transforme en dioxine.

La DRIRE avait imposé, après ce diagnostic en 1996, aux habitants, de ne plus arroser car les fûts et les cuves avaient des fuites.

Le premier terrain retenu par la Mairie, rue de a Faïencerie, était lui, pollué au Radium. On s’en est aperçu après 20 ans de cette Municipalité, mais, de part et d’autre de ces terrains, on constate que de nouveaux immeubles sont bâtis aujourd’hui même. Rappelons que le radium est extrêmement radioactif, la demi-vie de son isotope le plus stable étant 1 602 ans.

Mais sans doute comme le nuage de Tchernobyl, la pollution s’arrête aux limites de ce terrain.

 

Deux poids, deux mesures

Le Maire réalise aujourd’hui des opérations immobilières comme Bordeaux n’en a jamais connu. La ZAC des Bassins à Flots a évolué vers un PAE (Programme d’Aménagement d’Ensemble), ce qui donne largement la main aux investisseurs immobiliers et non plus à la seule décision publique.

Seul reste le PLU pour protéger les Bordelais de la braderie complète de leur foncier.

Les promoteurs ont des terrains et il ne serait pas inopportun de les solliciter pour qu’une école pérenne soit proposée aux habitants plutôt que des « algécos » pour une durée de 3 ans.

Le manque d’anticipation est très délétère. Rappelons que la mairie a laissé se vendre le terrain de l’ancien Fly Cours du maréchal Juin acheté à moindre coût par les promoteurs immobiliers, très bien desservi par les transports en commun et à proximité de la Mairie. Parallèlement  elle a démoli à grands frais la Croix du Mail pour construire la Cité municipale.

Il y a une vraie contradiction entre l’attention portée aux promoteurs immobiliers et l’impossibilité de trouver quelques centaines de mètres carrés pour accueillir une école.

Bordeaux cède son patrimoine pour des constructions qui n’en valent pas la peine alors que nous ne trouvons pas la surface nécessaire pour une école.

 

Priorité à l’école primaire ?

Dans son livre « mes chemins pour l’école », le candidat Alain Juppé, affirme la priorité donnée à l’école primaire « c’est là que tout se joue ».

Dans sa ville, cette priorité ne semble plus en être une quand on voit l’état et les perspectives de certaines écoles notamment à la Benauge ou à Bacalan.

Communiqué de presse 21/02/2016 : déclarations de Marisol Touraine

Communiqué de Presse de Michèle Delaunay – 21 février
Députée de la Gironde
Ancien-Ministre
Présidente d’Alliance contre le tabac

 

Je salue l’engagement de la Ministre Marisol Touraine qui a déclaré ce matin
sa volonté d’une augmentation des prix du tabac. Elle a de plus exprimé que
son souhait était que l’on parvienne au « paquet à 10 euros » « le plus vite
possible ».

On sait en effet que l’arme majeure à l’encontre de la sur-consommation de
tabac est l’augmentation du prix, d’autant plus efficace qu’elle passe un
« seuil psychologique » dont j’ai proposé qu’il soit dans notre pays de 10
euros (il se situe autour de 15 euros-ou l’équivalent- dans les pays anglo
saxons qui l’ont pour la plupart franchi.)

La possibilité sera donnée à la Ministre de la Santé d’aller dans ce sens par un amendement que je déposerai au prochain collectif budgétaire (au mois de juin) pour agir sur le levier fiscal.

La situation de la France, lanterne rouge des pays européens pour la
prévalence du tabac, n’est plus tenable
, ni sur le plan humain (79000
morts/an) ni sur le plan financier, le coût pour l’Etat mettant en péril
notre système de protection sociale.

Pour ce pas décisif, la Ministre de la santé trouvera à ses côtés, comme
cela a été le cas pour l’adoption du paquet neutre, tous les parlementaires
et les associations et institutions, engagés dans les enjeux de santé. Les
uns et les autres saluent aujourd’hui sa détermination et son courage

Un candidat sérieux

J’ai plus qu’au-delà de par-dessus la tête de lire ou d’entendre à Bordeaux, que la gauche ne dispose par de « candidat sérieux » pour affronter la droite aux prochaines municipales de 2020. Ce 20 février encore  dans un article de @sudouest (non encore en ligne) qui m’avait été présenté comme un « état du PS bordelais », sinon je n’y aurais pas répondu, comme j’ai décidé désormais de le faire quand il s’agit de parler de Juppé ou de Calmels à droite, de Vincent Feltesse ou de tout autre de mes amis à gauche. Mais là n’est que l’accessoire.

Qu’est-ce qu’un « candidat sérieux ». C’est très simple : c’est un candidat qui a des chances d’être élu, dans les circonstances du moment, avec le « bagage » qui est le sien (dans le cas: sa capacité d’affronter la difficulté des scrutins et, avec cette expérience, de l’emporter ), son adéquation aux attentes des électeurs et au terrain concerné.

Est-ce aux médias de décerner ce brevet ? Radicalement non. Deux sont légitimes au contraire à le faire : l’avis de ces électeurs, le « ressenti » qui est le leur , le vote du parti de l’éventuel candidat.

Je ne suis aucunement « une femme d’appareil ». Trop le sont, hommes ou femmes bien évidemment. Mais je crois en la démocratie d’un parti. Il faut pour être désigné et porter l’étiquette de quelque parti que ce soit, bénéficier du vote des militants de ce parti. Pour la négation de ce passage obligé, je me suis exprimée contre la distribution de fiefs et de titres à laquelle s’est adonné Alain Juppé en désignant sa successeure à la Mairie et les candidats aux deux circonscriptions recouvrant l’essentiel de la ville de Bordeaux.

Concernant l’élection municipale de 2020 à Bordeaux, et ma propre éventuelle candidature, j’ai toujours exprimé que ce n’était pas mon objet car je pensais qu’il fallait avoir l’objectif de deux mandats pour se porter candidat à tout scrutin municipal, les réalisations projetées demandant un temps souvent supérieur à 5 ans.

Alain Juppé, je l’avoue, de dix-huit mois mon ainé, m’a appris que je devais mieux appliquer ce que j’ai professé avec beaucoup de foi dans les deux années de mon Ministère. Hors impondérables (et le risque de ceux-ci augmente avec les années), l’âge ne doit être jamais une barrière, moins encore un sujet de discrimination.

Concernant la politique, je crois profondément qu’elle doit reproduire les équilibres de la société. Dans ce domaine plus que dans d’autres, l’âgisme (la glorification des jeunes comme universels modèles et solutions) est une stupidité. En politique, les jeunes ont toute leur place mais en aucun cas ils ne doivent avoir toute la place et y faire la totalité de leur carrière, au risque d’ en dépendre et de voir leurs belles idées s’affadir devant la nécessité de durer.

Aujourd’hui, fortement, clairement, SERIEUSEMENT, j’exprime que si je juge en avoir la force et l’envie, que si je pense comme aujourd’hui être une candidate sérieuse, ayant des chances sérieuses elles aussi de pouvoir réaliser ce sur quoi je m’engagerai, je serai candidate en 2020 à l’élection municipale de Bordeaux.

 

Suivi et Infogérance par Axeinformatique/Freepixel