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En visite à la Banque Alimentaire de Bordeaux et de la Gironde

Michèle DELAUNAY a visité ce matin la Banque Alimentaire de Bordeaux et de la Gironde (BABG). Accueillie par le Président Jean-François RUNEL-BELLIARD, les bénévoles, les salariés et les membres du bureau, elle a pu constater le dynamisme des équipes et l’engagement des bénévoles dans leurs missions de collecte, de tri, de lutte contre le gaspillage alimentaire et de partage.

La BABG fête cette année ses 30 ans d’existence. Plate-forme locale et régionale, son action d’aide alimentaire bénéficie chaque semaine à 18 000 personnes en situation de précarité grâce à 188 bénévoles, 11 salariés, 4 services civiques, 6 contrats aidés, 4 ressortissants d’Orange et 144 associations et CCAS adhérents.

Son action ne se limite pas à la distribution de denrées alimentaires. Un camion aménagé en cuisine parcourt la Gironde pour se rendre au plus près des personnes en situation de précarité, leur apprendre à cuisiner des produits frais et par là-même contribuer à leur réinsertion sociale.

La collecte annuelle auprès des Girondins a représenté 386 tonnes sur les 5 019 tonnes de marchandises distribuées en 2015. Le tri de cette collecte a été réalisé par 1 300 élèves de 30 lycées et Centres Educatifs du département.

Les fournisseurs de la Banque alimentaire sont nombreux :

Grande distribution : 35,82 %

Plate-forme banque alimentaire Sud Ouest : 30,38 %

Dotation FEAD (Fonds Européen d’Aide aux plus Démunis) : 21,30 %

Collecte auprès du public : 7,69 %

Dotation Epiceries sociales : 3,35 %

Retraits d’Etat : 1,46 %

 

Michèle DELAUNAY accompagne financièrement la Banque Alimentaire grâce à sa réserve parlementaire 2016. Elle attribue 15 000 euros pour la construction d’un auvent permettant aux bénévoles et aux associations de charger et décharger dans de bonnes conditions les marchandises.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Lycées / zones fumeurs : ma question écrite à la Ministre de l’Éducation nationale

Mme Michèle Delaunay attire l’attention de Mme la ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche sur l’installation dans certains lycées généraux et professionnels de zones fumeurs dans l’enceinte même de ces établissements sur la base des dispositions ambiguës de la circulaire n° 2015-206 du 25- 11-2015, publiée dans le bulletin officiel de l’éducation nationale. Cette circulaire, qui traite de mesures de sécurité dans les écoles et établissements scolaires après les attentats du 13 novembre 2015, ne doit en aucun cas s’interpréter comme une dérogation à l’interdiction de fumer, quand bien même il s’agisse d’éviter que les élèves ne sortent de l’établissement pendant la période dite « d’état d’urgence ». La législation en vigueur en la matière est sans ambiguïté.

L’article R. 3511-1 du code de santé publique interdit de fumer dans les lieux affectés à un usage collectif et précise que les espaces non couverts des écoles, collèges et lycées publics et privés, ainsi que des établissements destinés à l’accueil, à la formation ou à l’hébergement des mineurs sont concernés par cette interdiction. Le tabagisme des mineurs reste particulièrement préoccupant en France. En 2014, plus de quatre jeunes de 17 ans sur dix (43,8 %) déclarent avoir consommé du tabac au cours des trente derniers jours (réf ESCAPAD 2014 Les drogues à 17 ans). Les jeunes qui entrent dans le tabagisme à l’adolescence sont les fumeurs réguliers de demain. Or le tabac constitue un véritable carnage sanitaire et financier. Il tue chaque année 78 900 français (plus de 200 par jour), et plus de 600 000 personnes vivent avec une maladie du tabac.

Elle souhaiterait savoir quelles mesures elle compte prendre pour clarifier la circulaire n° 2015-206 du 25 novembre 2015 et réaffirmer l’interdiction de fumer dans l’enceinte des établissements, et pendant les heures d’enseignements à l’intérieur et à l’extérieur des établissements.

Conseil municipal du 25 janvier 2016 : Le Petit Mousse à reconstruire

Le Petit Mousse, bateau qui a promené sur le bassin du Jardin Public nombre de petits Bordelais a cessé de fonctionner en 2005 après 112 ans d’activité (1893).

Une association s’est créée en 2010 « Va Petit Mousse » pour la construction d’un bateau à l’identique. Ce projet n’est cependant pas financé et il est prévu de faire appel au mécénat.

Or, la convention telle que rédigée et telle que souhaitée par la Mairie conditionne la remise de l’épave par la Ville à l’association à la livraison du nouveau Petit Mousse reconstruit. Cette disposition handicape l’association dans sa recherche de financements. Elle voudrait disposer dès à présent de l’épave, d’autant qu’elle se trouve actuellement sous une bâche, mal protégée contre les intempéries, derrière les serres municipales au Haillan. Elle a la possibilité de l’accueillir et de la mettre en sec.

Conseil municipal du 26/01/16 : Mise en vente de l’Hôtel Ragueneau

Cette vente pose la question de la propriété publique.

Le maire est dépositaire du patrimoine de la Ville. Il lui est déléguée la responsabilité d’entretenir ce patrimoine et non pas de le laisser se dégrader pendant 20 ans pour dire ensuite que sa réhabilitation serait trop coûteuse.

Les mandats des élus sont fragiles. Leur fonction même impose de respecter les valeurs républicaines et la conservation du patrimoine.

 

Délibération-2016/5

Ensemble immobilier situé 71 rue du Loup, désaffection, déclassement et mise en vente par appel d’offre sur internet. Décision. Autorisation

 

Hôtel Ragueneau :

Depuis maintenant 3 siècles et demi, la Ville de Bordeaux occupe l’Hôtel Ragueneau, rue du Loup, à deux pas de la place Pey-Berland. Malgré cette longue histoire commune, la Ville et le Maire décident aujourd’hui de le mettre en vente pour des motifs au combien non convaincants.

Cet hôtel a été construit entre 1643 et 1656 par la veuve d’un conseiller au Parlement de Bordeaux. La Ville y logera successivement la Chambre de l’Edit de Guyenne, les services centraux de l’octroi puis, à partir de 1939 les Archives municipales aujourd’hui transférées à la Bastide.

Ce bâtiment, de style Louis XIII est de toute beauté. Il est un des rares immeubles du XVIIème siècle encore visible à Bordeaux. Les façades côté cour et la galerie sont classées Monument Historique et la cour héberge une glycine séculaire labellisée Arbre remarquable de France en 2012.

Les derniers travaux d’envergure concernant ce bâtiment datent de 1936 et depuis vingt ans, la Ville n’a effectué aucun entretien ni réparation notables. Or c’est aujourd’hui le prétexte du coût de la remise en état qui est avancé pour justifier la vente du bâtiment.

Propriété publique :

L’hôtel de Ragueneau appartient aux Bordelais, à leur Histoire, au prestige de leur ville et à sa signature architecturale.

Ce bâtiment à l’égal du Palais Rohan ou du Palais de la Bourse, est partie intégrante de l’Histoire de Bordeaux et appartient aux Bordelais. Le Maire n’en est que le dépositaire et en aucun cas le propriétaire. Il a le devoir d’entretenir ce patrimoine mais en aucun cas de le vendre.

Cette délibération n’est en aucun cas anodine. Son sujet n’est pas la vente d’un hôtel particulier mais celui de la propriété publique, confiée aux élus le temps de leur mandat. C’est une notion dont, depuis des années, le Maire ne prend pas la mesure.

L’an dernier déjà, d’autres immeubles patrimoniaux appartenant à la Ville ont été vendus ; les élus de l’opposition s’en sont émus. Cette vente se situe donc dans la même lignée.

Exemples d’éléments patrimoniaux vendus ou délaissés par la mairie

  • L’exemple désastreux des Voûtes Schyler

Les Voûtes Schyler, ces anciens chais des Chartrons, ne sont pas restées longtemps dans le patrimoine de la Ville.

La Ville en avait fait l’acquisition en 2000 dans le cadre du projet de la ZAC des Chartrons, ce nouveau quartier piloté par Domofrance entre les quais et le cours Balguerie. L’objectif de la municipalité était d’y réaliser un équipement de quartier, culturel. Le prix d’achat avait doublé l’estimation des Domaines, mais le Maire (Hugues MARTIN) avait estimé alors que cette acquisition était indispensable dans ce quartier en manque d’équipements public.

Six ans plus tard, en 2006, la Mairie n’y avait rien fait, aucun projet ne voyait le jour et les Voûtes Schyler, d’une superficie d’environ 1000 mètres carrés sont revendues par la Ville au mieux disant, pour y créer une galerie d’art contemporaine et un logement destiné à recevoir des artistes internationaux. Le prix convenu était de 250 000 euros soit 250 euros le m2.

Déjà alors, d’une voix unanime, l’opposition avait dénoncé « une nouvelle mise en vente du patrimoine municipal au profit d’un opérateur privé ».

En avril 2007, la Ville achète à Domofrance les parcelles attenantes pour y faire des places de stationnement. Un an plus tard, en juin 2008, soit deux ans après la vente initiale la Ville décide d’intégrer à la vente de la parcelle des voûtes Schyler, sans surcoût, une parcelle de 142 m2 pour des places de parking. Ce don était alors justifié par la nécessité pour la bonne réalisation du projet des acquéreurs de disposer de places de parking.

Aujourd’hui, le projet de galerie d’art a fait long feu et ce site à haute valeur historique pour notre ville et architecturale reste totalement privé, fermé aux regards des Bordelais.

 

Le bâtiment des voûtes Schyler actuellement :

   

 

 


 

 

  • Santé Navale

En 2011 a eu lieu la cérémonie de clôture de l’Ecole de Santé navale après 120 ans d’histoire bordelaise.

Santé navale faisait partie intégrante du rayonnement de Bordeaux, porté par 9000 élèves depuis 1890. Au delà de la qualité architecturale des lieux, il s’agissait d’un élément de prestige international sur le plan médical et universitaire de Bordeaux.

 

  • Immeuble au 17 Place Pey-Berland

Edifié dans les vestiges de l’ancienne église Notre-Dame de la Place sur laquelle a été plaquée une façade en pierre datant de la fin du 19ème siècle. Le sous-sol accueille une crypte de l’église du 6ème- 7ème siècle.

  • Temple des Chartrons 

Désaffecté depuis 1985 après son achat par la mairie, le Temple des Chartrons

Oublié depuis trente années, le Temple des Chartrons, bâtiment patrimonial de Bordeaux, sert aujourd’hui d’entrepôt et doit retrouver toute sa place dans la vie culturelle et spirituelle de notre ville.

 

  • Salle des Fêtes du Grand Parc

Fermée depuis 25 ans, sa réouverture est sans cesse repoussée

 

Pourquoi ces ventes ?

Bien souvent, sous prétexte de mauvais entretien et de coût de réhabilitation, prétexte qui ne fait qu’accuser le peu de soucis du Maire de la propriété publique. Son premier devoir est d’entretenir régulièrement ce qui lui est confié et non pas de laisser son état s’aggraver pour avancer ensuite des raison de s’en séparer.

En réalité, il s’agit de pallier le coût démesuré d’investissements de prestige tels que le Grand Stade, alors qu’aucun d’entre eux n’aura la valeur patrimoniale de l’Hôtel de Ragueneau et que beaucoup seront, prenons-en le pari, peu flatteurs pour notre ville dans une vingtaine d’années.

De vos réalisations, ou celles se faisant à Bordeaux durant le mandat du Maire, lesquelles seront encore debout dans deux siècles et demi, lesquelles feront encore honneur à notre ville d’ici 20 ou 50 ans ?

Donnons une chance à la Cité du Vin et aussi, même si le mérite ne vous en revient qu’en partie, au Pont Jacques Chaban Delmas.

 

Mais, qu’en sera-t-il de ces constructions ?

  • Bastide 1
  • Ginko
  • Les Bassins à Flot
  • Le Palais des Congrès
  • L’immeuble « pain d’épice » au coin du Cours du Maréchal Juin et de la rue du Château d’eau
  • La Cité municipale
  • Le Grand Stade

 

Conseil municipal du 25 janvier 2016 : intervention sur les travaux du Centre Commercial Emile Counord

 » Cette délibération m’est l’occasion de rappeler les grandes difficultés dans lesquelles se trouve ce centre commercial dont les travaux accusent de nombreux retards et dysfonctionnements. 

Les travaux ont débuté en juillet 2015 puis se sont arrêtés très vite durant la période estivale, laissant un trou béant devant le centre commercial et neutralisant le passage des voitures et les places de stationnement.

Il a fallu 3 mois à In Cité pour mettre en place des panneaux indiquant que les commerces restaient ouverts pendant les travaux. Devant l’impression de «  no man’s land » du lieu, les abords se sont trouvés envahis par des groupes de jeunes bruyants faisant fuir la clientèle et ce, malgré les signalements répétés faits par les commerçants auprès de leur propriétaire, In Cité.

A la reprise des travaux de fondation au mois de septembre l’excavation c’est trouvée très rapidement envahie par une eau nauséabonde teintée d’hydrocarbures, ce qui laisse penser que lors des travaux de construction de la résidence « arc en ciel » toute proche sur une ancienne station service les procédures de dépollution des sols n’ont pas correctement été faites. Devant l’odeur insoutenable engendrée par la mise en œuvre et l’évacuation de ces eaux, les commerçants ont demandé les rapports sanitaires de ces effluents ce qui leurs a été refusés.

Face à toutes ces difficultés, l’ensemble des commerçants a vu une chute de leur chiffre d’affaires considérable et une clientèle de moins de moins nombreuse. Ils en ont tiré les conséquences :

  • le podologue est devenu propriétaire rue Etienne Huyard,
  • le charcutier traiteur a vu sa devanture en partie incendiée suite à une altercation avec des jeunes
  • la boulangerie pâtisserie a fermé suite au départ anticipé à la retraite du gérant
  • le coiffeur a fermé
  • le buraliste a réduit ses horaires d’ouverture
  • la pharmacie a également des difficultés,
  • la laverie ayant son local ouvert à la disponibilité des clients est régulièrement envahie par des jeunes en mal d’espaces.
  • Le magasin YOYO vidéo a par ailleurs une réelle spécificité. Son rayonnement va bien au –delà du quartier. C’est le seul magasin de vidéo à Bordeaux où l’on peut y trouver tous les classiques du cinéma français et européen. Pour poursuivre son activité, il a donc besoin d’une surface d’exposition importante. C’est une vraie «  locomotive » spécifique de ce centre.

Il reste donc actuellement 7 commerces pour 11 cellules commerciales prévues.

Devant faire face à la baisse de leur chiffre d’affaires, les commerçants restants sont en grande difficulté pour assumer les conditions des nouveaux baux commerciaux qui leur sont proposés, en moyenne pour des surfaces moins grandes et avec des loyers plus chers.

Je rappelle que ce centre commercial est le 1er de la cité du Grand Parc existant bien antérieurement à celui de la place de l’Europe. Depuis sa création il y a presque 50 ans, il n’a jamais fait l’objet d’une réelle réhabilitation à contrario de celle ratée du centre commercial de la place de l’Europe. »

Suivi et Infogérance par Axeinformatique/Freepixel