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ici, non, c’est non

En Belgique (où l’euthanasie est encadrée mais légale), une femme de 24 ans, sans maladie physique mais en état de dépression, va être accompagnée (aidée) dans la mort pour répondre à sa demande.

J’écris cela sur la foi d’un papier de la Suddeustche Zeitung de ce jour, illustrant le débat sur l’euthanasie qui s’instaure en Allemagne. Ce journal n’a pas l’habitude d’écrire n’importe quoi mais je ne connais rien de tout ce qui ce cache derrière ma phrase introductive.

Qui d’entre nous n’a pas eu à un moment ou un autre envie de mourir ? Ou, plus justement, combien sommes nous à avoir eu cette envie ? Le chiffre n’est évidemment pas connu mais quel qu’il soit, il explique mon refus de cet « accompagnement dans la mort ».

Je laisse les faits bruts, sans autre commentaire. Pour moi, c’est simple, c’est non. Pour autant, je sais qu’aucune loi ne couvrira la totalité des situations de détresse (et toute mort est détresse). Mais, ici, non, c’est non. A quoi serviraient sinon la médecine et ses progrès ?

Vote en commission de la proposition de loi « Fin de vie »

Vote à 2 h ce matin 17 février, en commission des affaires sociales du projet de loi « fin de vie » qui viendra en discussion dans l’hémicycle les 10 et 11 mars.
Cette proposition correspond à la volonté d’obtenir le plus large consensus autour d’avancées concrètes pour une plus grande égalité des Français. Elle est signée de deux députés @AlainCleys PS et @JeanLeonetti UMP : je salue pour ma part ce travail qui se situe au-dessus des engagements partisans et qui a demandé a chacun de faire des pas en direction de l’autre.
Trois avancées majeures:
– le droit à la sédation prolongée et continue jusqu’au décès pour que les dernieres heures soit hors de toute douleur et souffrance
– la prise en compte de la volonté du patient, sous la forme de volontés anticipées ou de souhaits clairement exprimés. La volonté de la personne elle-même est prépondérante sur toute autre considération, proches et familles n’étant si nécessaire consultés que pour savoir ce qu’aurait voulu la personne et/ou ce qu’il a exprimé.
– la mise en place d’un plan triennal de soins palliatifs permettant enfin que tous aient accès à ce qui est aujourd’hui un DROIT.
Le débat a été long, dans le respect de la position de chacun. Je salue également les deuxrapporteurs (et auteurs de la PPL) pour leur esprit constructif et leur attention à tous.

Suivi et Infogérance par Axeinformatique/Freepixel