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Vacarme et tumultes

Effarée, effrayée, attristée quand j’écoute les cris et hurlements de la plage nocturne à Hossegor, quand je lis tweets et commentaires sans contrôle ni réflexion sur les journaux en ligne et sur twitter. Un auteur américain, Braverman je crois, considérait comme le mal du siècle « the loss of control » et chaque jour m’en persuade un peu plus. Il y a de cela aussi dans l’actualité, cet enfièvrement des foules, des réactions militaires ou policières qui ne peuvent mener qu’à un état de guerre dont seules les limites géographiques sont encore indiscernables.

A cette inquiétude constante, je ne connais qu’un remède : le travail. C’est là que m’a précipitée cette deuxième semaine de vacances. La quiétude, le plaisir, la beauté des lieux des premiers jours ont été comme effacés. Le tumulte les a recouverts.

Douceur de l’air, minuscules moineaux guettant une poignée de graines sur la murette, museau tranquille de mon chien collé au sol, paix de quelques heures ou de quelques jours, quel rideau les recouvre ?

Derniers soirs dont je suis comme chassée.

 

Voix de Malraux

Voix de Malraux sur France inter. Pas étonnant que Guaino ait eu l’envie de l’imiter.

Ces hommes -là sont inimitables. Ils sont un moment, un éclair, un talent. Et même s’ils ont tort, de là où ils parlent, ils ont raison.

Ils font, 20, 30, 50 ans après, partie du patrimoine. Comme une cathédrale dont personne ne sait comment elle tient debout, un portrait dont on ne sait pourquoi il fascine, un souvenir qui est quelquefois un regret, quelquefois un espoir.

 

 

Suivi et Infogérance par Axeinformatique/Freepixel