ici, non, c’est non
En Belgique (où l’euthanasie est encadrée mais légale), une femme de 24 ans, sans maladie physique mais en état de dépression, va être accompagnée (aidée) dans la mort pour répondre à sa demande.
J’écris cela sur la foi d’un papier de la Suddeustche Zeitung de ce jour, illustrant le débat sur l’euthanasie qui s’instaure en Allemagne. Ce journal n’a pas l’habitude d’écrire n’importe quoi mais je ne connais rien de tout ce qui ce cache derrière ma phrase introductive.
Qui d’entre nous n’a pas eu à un moment ou un autre envie de mourir ? Ou, plus justement, combien sommes nous à avoir eu cette envie ? Le chiffre n’est évidemment pas connu mais quel qu’il soit, il explique mon refus de cet « accompagnement dans la mort ».
Je laisse les faits bruts, sans autre commentaire. Pour moi, c’est simple, c’est non. Pour autant, je sais qu’aucune loi ne couvrira la totalité des situations de détresse (et toute mort est détresse). Mais, ici, non, c’est non. A quoi serviraient sinon la médecine et ses progrès ?