(5) : Hollande : « oui, au parti du respect du débat et du vote »
Quelques phrases du discours (y compris celle que j’ai choisie en titre)
La motion arrivée en tête a la responsabilité de proposer le rassemblement
Dans tous les moments éprouvants que j’ai traversé en dix ans, j’ai toujours été soucieux de l’unité du parti socialiste. L’unité est une obligation, si on veut au bout du processus donner une direction et une espérance.
Un parti ne peut pas être dans le « tous pour » ou dans le « tous contre, il doit être dans le tous ensemble
Nous savons qu’il n’y a pas de bien plus précieux que le parti socialiste. C’est une force irrésistible quand nous sommes en mouvement et que nous incarnons le changement. Mais nous sommes aussi un appareil raccorni (…) ; mais nous sommes aussi un parti tellement influent dans tous les domaines de la vie sociale locale.
Je ne me reconnais pas dans la distinction que l’on veut établir entre le vieux parti et le nouveau. Il faudrait alors définir la frontière. (…) Moi, je ne connais qu’un seul parti socialiste, je ne fais aucune distinction entre les socialistes.
Evitons les exclusives, les suspicions , ou alors nous ne finirons pas nombreux. Ne faisons pas de travail historique sur les positions des uns ou des autres. L’unité c’est le respect des décisons, des personnes et des votes.
Je n’ai que trois mots à laisser à mon successeur : -la volonté, pour surmonter les épreuves, pour rassembler la gauche.
– la sincérité. Que de motions écrites et oubliées, de positions changeantes ! Faisons un effort : écrivons vraiment ce que nous pensons. – la lucidité ; c’est facile de porter toutes les propositions à la fois, mais je préfère moi vous dire la vérité; en 2012, nous serons dans une conjoncture économique déltée donnez la priorité à l’éducation, la santé, l’égalité des territoires nous ne pourrons pas tout faire; donnez des priorités lisibles ;
Je dis à mon successeur :moi je ferai en sorte que tu réussisses, que tu sois soutenu et que pas un ne manque à l’appel le jour du combat électoral
il n’y a pas de victoire possible sans un parti socialiste, fort et uni.
Alors, soyons unis.
Fin du discours. Une fois encore, j’ai du être de ceux qui ont donné le signe d’une standing ovation.
Oui, en effet, forts, unis. Libres et porteurs de liberté.
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