Atterissage à Bordeaux
J’ai envie, une fois de plus, de commencer ce billet par « ouf », qui est une de mes onomatopées préférées et qui dit en trois lettres le bonheur d’être plus ou moins saine et sauve après une longue suite d’aventures.
Je remonte le temps, comme la machine du même nom inventée par Jules Verne. A l’instant, je reviens de la séance nocturne du Conseil Général où nous avons voté le budget supplémentaire dans un unanimisme touchant. Le groupe UMP s’est abstenu : qui peut voter contre les budgets d’Yves Lecaudey, construits, exécutés et présentés avec toute la maîtrise de cet élu qui est d’abord un grand serviteur de la chose publique ?
Juste avant, ma permanence cantonale au Grand Parc : affluence des grands jours pour une longue série de dossiers de recherche de logement et/ou d’emplois. Plus que jamais, j’ai senti la pleine mesure de mon rôle qui est d’épauler ceux qui n’ont pas les pleines conditions pour se réaliser et être au meilleur d’eux-mêmes.
Avant encore, en première mi-temps d’après-midi, voyage de retour de l’Assemblée en compagnie de Pascale Got, nouvelle députée du Médoc « d’Eysines à la pointe de Graves ». Nos deux circonscriptions sont à l’opposé : la sienne, étendue dans un territoire aussi varié que la France elle-même (la côte, les vignobles, le sud urbain..), la mienne, dense et ramassée, porteuse de l’histoire et de l’avenir du coeur de la ville. Nous avons une vision très proche de la pratique politique nécessaire dans ce début de XXIème siècle : plus simple, plus directe, plus concrête, à l’opposé de la politique des grands connétables que notre région et notre ville ont trop connu.
Ce matin, mise en place des commissions à l’Assemblée Nationale. La mienne a de vastes compétences : affaires culturelles, sociales et familiales, communication.
Hier, Jean-Marc Ayrault, que nous avons (ré)élu Président du Groupe Socialiste, m’a demandée d’en être vice-présidente et de faire ainsi partie de ce « gouvernement d’opposition » qui réunit les 204 députés socialistes-PRG-UDC. Je lui ai proposé de prendre en charge la politique de l’âge, d’une manière très transversale, allant de l’urbanisme aux retraites. Cette idée de transversalité et d’élargissement de la question, bien au delà du grand âge et de la dépendance l’a séduit. L’âge a rajeuni, notre politique doit le faire aussi. On se doute que je reviendrai souvent sur ce sujet, qui est au demeurant plein d’avenir !
Voilà. Il va falloir aussi que j’invente de nouvelles rubriques pour ce blog. Il a été (il demeure) un blog personnel, un blog de campagne, et maintenant il devient aussi le blog de la députée de la circonscription qui réunit plus de la moitié des Bordelais. Le mot députée est un mot simple : celle qu’on choisit pour être réprésenté et agir en son nom.
Plus que jamais, à ce titre, le dialogue qui monte régulièrement en puissance dans ce blog n’a été aussi nécessaire et signifiant.
Comments 4 commentaires
29/06/2007 at 08:44 Eric
Nous voilà tous désormais relevant de votre charge, chère Michèle. La "politique de l’âge" concerne chacun de nous et chacune de nos familles. Bon vent dans cette nouvelle fonction.
29/06/2007 at 08:56 JEAN-REMY
Nous serons je pense obliger de bousculer certaines consciences afin de pouvoir évoluer dans un sens profitable pour une qualité de soins , de services aux personnes Des évolutions sont en cours il faut les poursuivres . Mais il reste encore beaucoup à faire . Nous ne pouvons pas laisser nos anciens sans des services accessibles à tous .De ce fait une gestion rigoureuse des acteurs , des soins est indispensable pour une justice dans les services afin de ne pas tomber dans un système à deux vitesses
29/06/2007 at 08:57 James
c’est une excellente nouvelle que le PS (à l’Assemblée du moins) a reconnu par cette vice-présidence l’importance des problèmes que rencontrant surtout les personnes âgées, un peu trop négligées dans les campagnes présidentielle et législative, avec sans doute des mauvaises répercussions sur nos résultats chez nos séniors. Sarkozy a gagné uniquement dans ce groupe d’âge !!