« Bordeaux deux rives » en chiffres
Réunion militante ce soir dont le projet était de mettre en perspective la deuxième circonscription de Bordeaux et le pacte présidentiel de Ségolène Royal. C’est un exercice un peu technique, un peu fastidieux, mais d’un extrème intérêt : Bordeaux, et d’abord cette circonscription qui représente la majorité de la ville, démontrent la nécessité (j’allais dire l’impériosité, mais je crois que le mot n’existe pas !) des propositions du PS.
La deuxième circonscription (« Bordeaux deux rives ») compte au dernier recensement 122 000 habitants, dont 46 945 habitants en âge d’activité . Dans cette « population active », le taux de chômage est de 19,3%, identique (et c’est une particularité) entre hommes et femmes.
Sur l’ensemble de Bordeaux (le chiffre n’est pas disponible par circonscriptions) , le nombre de bénéficiaires du RMI est de 11000(30% de la Gironde). Je reviendrai sur ces données (RMI, chômage dans un prochain billet).
Parmi les personnes ayant un emploi dans « Bordeaux deux rives », 25% ont un emploi à temps partiel.
Près de 90% des emplois sont dans le secteur tertiaire, et près de la moitié d’entre eux dans les collectivités territoriales (mairie, CUB…) et dans la santé (CHU en premier) .
Une seule entreprise est dans le « top ten » (les dix meilleures) parmi ses homologues en France : le casino ! Bravo !
Où est le dynamisme économique de cette ville ?
Les familles monoparentales représentent 17% des foyers (3654). Les « chefs de famille » en sont à 85% des femmes, et l’on imagine aisément leurs problèmes ; ce sont donc plus de 3000 femmes qui bien souvent « galèrent ».
Sur 67 910 logements dans la circonscription, on compte 9259 logements vacants (13,6%) et 2962 personnes (13%) habitant des logements indignes (chambres d’hôtel, habitations de fortune, pièce sous louée ou prêtée)(hors SDF).
Je laisse ces chiffres (origine INSEE) à la réflexion de chacun. « Bordeaux deux rives » appartient à la droite depuis 62 ans. Elle s’approche de ce point de vue du record national de défaut d’alternance, de débat et de dialogue.
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