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Tout ça pour ça…

Depuis trois mois, nous nous donnons en spectacle (je parle du PS), de bals des egos en querelles des chefs ou des sous-chefs. Tout cela « parce que nous sommes un parti démocratique » et que l’on ne peut définir, hors du processus des motions, la ligne politique de notre parti.

Il est peu de dire que cette ligne, dans l’état actuel, n’est guère droite. De sinuosités en nids-de-poule, de sablonnage en savonnage, nous n’en voyons toujours pas le bout.

A cette heure, à l’Assemblée, les motions se comptent et se rencontrent pour affûter le dispositif TSS, qui n’est malheureusement pas « Tout Sauf Sarkozy » mais « Tout Sauf Ségolène » (Sarkozy pendant ce temps engrange les dividendes de nos divisions).

Démocratique, vous avez dit démocratique ?

Je passe sur les votes monolithiques, les votes circonstanciels ou clientélistes. Sans doute, ne sommes-nous qu’une société humaine. Mais cette tentative de remise en cause de notre démocratie interne qui vient pourtant de s’exprimer est au-delà de l’affligeant.

Je pars demain à Reims. De fort méchante humeur et lasse de ce spectacle de mauvaise politique.

Tout à l’heure, « sur le terrain », j’ai essayé de convaincre que la politique ce n’était pas cela. Et notre camarade François Deluga, qui cherche en ce moment à reconquérir son siège sur la 8ème circonscription après le jeu de chaises musicales Assemblée-Sénat de Marie-Hélène Desegaulx, est bien mal aidé par ce fond de scène délétère.

Et pourtant, en effet, ce n’est pas ça la politique.

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