Edvige : l’interrogation après l’indignation
Edvige fait brusquement irruption dans le brouhaha politico-médiatique : c’est une très bonne chose puisqu’il s’agit de condamner les excès de ce fichier qui s’autorise d’engranger des renseignements sur les « comportements » de toute personne ayant une activité publique et ceci … à partir de l’âge de 13 ans et sans limitation de durée de conservation des données.
Mais pourquoi cette audience aujourd’hui, alors qu’au moment de la parution au journal officiel début juillet, puis après le rapport de la CNIL , il a été si difficile de se faire entendre ?
Le 11 juillet dans ce blog, puis le 27, j’ai manifesté mon indignation d’abord de la teneur du fichier puis de la modération du rapport de la CNIL, ainsi que de son efficacité quasiment nulle. A quoi sert la CNIL si le gouvernement peut s’exonérer de son avis ?
Seul le magazine « Têtu » a relayé mes communiqués, évoquant particulièrement la possibilité de voir enregistrés des renseignements concernant les préférences sexuelles et la santé.
François Bayrou, Hervé Morin et jusqu’à Laurence Parisot, longtemps après le PS, s’indignent aujourd’hui de manière étonnamment synchrone. Sans doute ont-ils attendus de voir la liste des pétitionnaires atteindre une longueur suffisante.
Courage, suivons !
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