Enfin !
Enfin, la loi d’adaptation de la société au vieillissement que j’ai eu l’honneur d’élaborer entre aujourd’hui en application. J’avoue regretter le long délai entre la présentation en Conseil des Ministres, qui suppose un complète finalisation de la loi, et sa mise en oeuvre.
Presque deux ans pendant lesquels on a parlé de mesures très positives que contient ce texte mais sans un coup de projecteur suffisant pour que chacun en prenne la mesure.
Quatre avancées majeures en effet : la revalorisation de l’APA (allocation personnalisée d’autonomie) jusqu’à 60% en cas de petits revenus et de forte perte d’autonomie et en moyenne pour tous de 15% ; la création d’un droit au répit pour les aidants qui leur alloue un financement équivalent à une semaine d’accueil de la personne aidée en structure d’accueil temporaire ; l‘accès aux aides techniques (silver économie) pour les plus faibles revenus et l’adaptation au vieillissement de 80 000 logements.
En plus de ces quatre mesures substantielles, 100 mesures qui paraissent moins spectaculaires mais non moins importantes comme par exemple l’obligation dans les plans locaux d’urbanisme d’un volet d’adaptation de l’urbanisme et du logement au défi de la longévité.
Ne voyons pas toujours que les seuls trains n’arrivant pas à l’heure ; cette loi est totalement positive, en particulier dans son volet anticipation prévention et ne fait que des gagnants !
Comments 1 commentaire
05/03/2016 at 16:41 TontonFlingueur
Puis-je vous demander si vous estimez aussi que le financement de l’APA par les Départements, est « totalement positif » ?
Récemment, on a appris que les Départements demandaient la recentralisation du RSA. Les finances des Départements n’étant pas suffisantes, ils n’arrivent plus à payer correctement les allocations sociales. Si les Départements sont logiques, ils demanderont demain la recentralisation de l’APA et de la PCH. Voilà qui relancerait le débat sur le financement de la perte d’autonomie…
Mais la loi ASV n’aborde pas ce point, il me semble. Vous nous dites pourquoi ?