« Il perd, donc je pars’
« Madame Calmels, combien de divisions ? ». La première adjointe d’Alain Juppé a un considérable portefeuille médiatique, ce qui en politique est plus utile encore qu’on portefeuille d’actions ; mais ne suffit pas tout à fait… Ce qu’elle a compris comme à peu près tout de ce curieux microcosme. Il faut également un mentor : elle en a, à ce jour, eu deux.
Peut-on penser que si elle avait obtenu la tête de la liste « Les Républicains » aux élections européennes, elle aurait comme elle vient de le faire dans Le Parisien , attaqué Laurent. Wauquiez au canon ? La réponse est assurément « non » ; mais voyant ses chances plus que contestées, elle a préféré prendre l’initiative.
Wauquiez d’ailleurs perd chaque jour plus de terrain et ce dernier épisode ne fait pas grimper son capital de sympathie. Ce fléchissement entre également sans doute en jeu dans les événements d’aujourd’hui, selon l’adage inspiré de Descartes « il perd, donc je pars » que nous avons connu à Bordeaux au lendemain des primaires de la droite.
Ce mode de comportement est assez usuel en politique. Osons dire que si François Hollande avait eu une cote suffisante de popularité, Emmanuel Macron n’aurait certainement pas quitté l’attelage gouvernemental.
C’est en réalité le contraire qui est rare : cela s’appelle l’esprit de résistance. Et en ce 18 juin, il me plait assez d’évoquer la force de ce beau mot.
Répondre