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Bonheur du dimanche matin, pour une fois sans « terrain » , ni manifestation. Un peu de remise en état et un peu de simple vague dans mon jardin, largement fréquenté par les oiseaux. Quatre espèces s’invitent de préférence dans la salle à manger en forme de mini-chalet suisse mise à leur disposition : la cytelle torchepot au long bec, la mésange charbonnière, le rouge gorge et de petites bergeronnettes brunes tachetées, couleur de feuilles mortes et qui se confondent avec elles quand elles marchent sur le sol.

Tout ce monde fait un bal continu et régulier entre les arbres et les abords de la maison. Au point que j’ose à peine ouvrir les volets pour ne pas déranger leur monde.

C’est une sorte d’ascèse d’aimer les oiseaux : ils savent certainement à peine que l’on existe, et s’ils le savent c’est davantage pour s’éloigner que pour s’approcher. Ils vivent pour vivre, rien d’autre, et nous faire oublier que le ciel est muet.

Comments 18 commentaires

  1. 04/11/2007 at 16:18 rosa et missie

    votre dernière phrase me fait penser à un vers de vigny
    "mais le ciel reste noir et dieu ne répond pas"

    le babillage des oiseaux , c’est peut etre la réponse

  2. 04/11/2007 at 16:18 rosa et missie

    votre dernière phrase me fait penser à un vers de vigny
    "mais le ciel reste noir et dieu ne répond pas"

    le babillage des oiseaux , c’est peut etre la réponse

  3. 04/11/2007 at 22:35 Paulette Bloch

    Quelle sagesse et quelle tendresse.Ce sont des moments comme ceux-là qui nous permettent de repartir affronter la poursuite de nos tâches. Dans les sorties de campagnes nous sommes un peu ces oiseaux auxilliaires vecteurs de force et nous recevons beaucoup de tendresse. Bonne semaine

  4. 04/11/2007 at 22:35 Paulette Bloch

    Quelle sagesse et quelle tendresse.Ce sont des moments comme ceux-là qui nous permettent de repartir affronter la poursuite de nos tâches. Dans les sorties de campagnes nous sommes un peu ces oiseaux auxilliaires vecteurs de force et nous recevons beaucoup de tendresse. Bonne semaine

  5. 04/11/2007 at 22:35 Paulette Bloch

    Quelle sagesse et quelle tendresse.Ce sont des moments comme ceux-là qui nous permettent de repartir affronter la poursuite de nos tâches. Dans les sorties de campagnes nous sommes un peu ces oiseaux auxilliaires vecteurs de force et nous recevons beaucoup de tendresse. Bonne semaine

  6. 04/11/2007 at 22:35 Paulette Bloch

    Quelle sagesse et quelle tendresse.Ce sont des moments comme ceux-là qui nous permettent de repartir affronter la poursuite de nos tâches. Dans les sorties de campagnes nous sommes un peu ces oiseaux auxilliaires vecteurs de force et nous recevons beaucoup de tendresse. Bonne semaine

  7. 04/11/2007 at 22:35 Paulette Bloch

    Quelle sagesse et quelle tendresse.Ce sont des moments comme ceux-là qui nous permettent de repartir affronter la poursuite de nos tâches. Dans les sorties de campagnes nous sommes un peu ces oiseaux auxilliaires vecteurs de force et nous recevons beaucoup de tendresse. Bonne semaine

  8. 04/11/2007 at 22:35 Paulette Bloch

    Quelle sagesse et quelle tendresse.Ce sont des moments comme ceux-là qui nous permettent de repartir affronter la poursuite de nos tâches. Dans les sorties de campagnes nous sommes un peu ces oiseaux auxilliaires vecteurs de force et nous recevons beaucoup de tendresse. Bonne semaine

  9. 04/11/2007 at 22:35 Paulette Bloch

    Quelle sagesse et quelle tendresse.Ce sont des moments comme ceux-là qui nous permettent de repartir affronter la poursuite de nos tâches. Dans les sorties de campagnes nous sommes un peu ces oiseaux auxilliaires vecteurs de force et nous recevons beaucoup de tendresse. Bonne semaine

  10. 04/11/2007 at 22:35 Paulette Bloch

    Quelle sagesse et quelle tendresse.Ce sont des moments comme ceux-là qui nous permettent de repartir affronter la poursuite de nos tâches. Dans les sorties de campagnes nous sommes un peu ces oiseaux auxilliaires vecteurs de force et nous recevons beaucoup de tendresse. Bonne semaine

  11. 05/11/2007 at 15:45 manou2

    oh si ils savent que nous sommes là, nous avons pour habitude de faire fonctionner l’arrosage dans un massif réserver uniquement aux oiseaux, je puis vous affirmer que si l’eau ne vient pas, entre 12 et 15h, nous avons des appels et, ceux-ci ne cessent qu’à la venue de cette dernière, les mésanges tappent aux volets fermés afin d’avoir leurs graines, c’est un vrai bonheur que de les observer, il en va de même pour un écureil (Hector)et Nestor le hérisson, cela permet d’oublier les évènements négatifs de la vie, avec amitié

  12. 05/11/2007 at 15:45 manou2

    oh si ils savent que nous sommes là, nous avons pour habitude de faire fonctionner l’arrosage dans un massif réserver uniquement aux oiseaux, je puis vous affirmer que si l’eau ne vient pas, entre 12 et 15h, nous avons des appels et, ceux-ci ne cessent qu’à la venue de cette dernière, les mésanges tappent aux volets fermés afin d’avoir leurs graines, c’est un vrai bonheur que de les observer, il en va de même pour un écureil (Hector)et Nestor le hérisson, cela permet d’oublier les évènements négatifs de la vie, avec amitié

  13. 05/11/2007 at 18:05 Colette

    Puisque nous sommes dans l’intimité des petits noms…

    L’an passé, comme chaque hiver, j’ai accroché à l’extérieur de mon logement une boule de graisse garnie de graines, sous fin filet plastique permettant aux petites pattes de s’accrocher. C’est très joli, et très volontaire, les petites pattes fines qui s’agrippent. Deux, trois jours sans visite, puis trace de quelques coups de bec. Le lendemain, autres traces, débris au sol. L a cantine était repérée, guinguette "chez Colette " réouverte, chic, chic. J’ai ensuite vu la, ou plutôt les mésanges qui venaient, et essayaient de se piquer la place. Fort bien mesdames (*), qu’à cela ne tienne, je rajoute une seconde boule, il y aura de la place pour tout le monde à table. Comme c’était vite dévoré, et que c’était un plaisir que de répondre à la demande, j’en ai remis, sitôt mes petits filets vides… Tant qu’à faire, allez, c’est fête, j’ai prévu la place du pauvre, et ai suspendu trois boules en verticale, l’une sous l’autre.
    Et j’ai compris : ne jamais mettre deux boules l’une sous l’autre, l’une accrochée à l’autre -encore moins trois- car on allonge d’autant la dimension unitaire du dispositif. Et alors, dîtes-vous ? Et alors que ce ne sont plus les mésanges qui viennent, mais des sansonnets, qui s’accrochent à l’une des boules et dévorent l’autre, et vite, tiens, pardi ! Les mésanges, elles regardent, le ventre creux, et ne peuvent approcher… Serait-ce une métaphore de bien d’autres situations humaines ?

    (*) mesdames parce qu’on dit "une" mésange, mais bon, les messieurs mésanges étaient cordialement invités.

  14. 05/11/2007 at 18:05 Colette

    Puisque nous sommes dans l’intimité des petits noms…

    L’an passé, comme chaque hiver, j’ai accroché à l’extérieur de mon logement une boule de graisse garnie de graines, sous fin filet plastique permettant aux petites pattes de s’accrocher. C’est très joli, et très volontaire, les petites pattes fines qui s’agrippent. Deux, trois jours sans visite, puis trace de quelques coups de bec. Le lendemain, autres traces, débris au sol. L a cantine était repérée, guinguette "chez Colette " réouverte, chic, chic. J’ai ensuite vu la, ou plutôt les mésanges qui venaient, et essayaient de se piquer la place. Fort bien mesdames (*), qu’à cela ne tienne, je rajoute une seconde boule, il y aura de la place pour tout le monde à table. Comme c’était vite dévoré, et que c’était un plaisir que de répondre à la demande, j’en ai remis, sitôt mes petits filets vides… Tant qu’à faire, allez, c’est fête, j’ai prévu la place du pauvre, et ai suspendu trois boules en verticale, l’une sous l’autre.
    Et j’ai compris : ne jamais mettre deux boules l’une sous l’autre, l’une accrochée à l’autre -encore moins trois- car on allonge d’autant la dimension unitaire du dispositif. Et alors, dîtes-vous ? Et alors que ce ne sont plus les mésanges qui viennent, mais des sansonnets, qui s’accrochent à l’une des boules et dévorent l’autre, et vite, tiens, pardi ! Les mésanges, elles regardent, le ventre creux, et ne peuvent approcher… Serait-ce une métaphore de bien d’autres situations humaines ?

    (*) mesdames parce qu’on dit "une" mésange, mais bon, les messieurs mésanges étaient cordialement invités.

  15. 06/11/2007 at 08:06 dominique poirier

    avant de m’envoler pour gagner mon millet quotidien, je vous envoie un cin d’oeil amical à vous toutes et tous ,démarrer par la poésie et l’écriture "c’est un petit peu de soleil dans l’eau froide" comme disait Françoise Sagan.
    Nous sommes tous de drôle d’oiseaux mais nous n’oublions pas que la victoire a des ailes……

  16. 06/11/2007 at 08:06 dominique poirier

    avant de m’envoler pour gagner mon millet quotidien, je vous envoie un cin d’oeil amical à vous toutes et tous ,démarrer par la poésie et l’écriture "c’est un petit peu de soleil dans l’eau froide" comme disait Françoise Sagan.
    Nous sommes tous de drôle d’oiseaux mais nous n’oublions pas que la victoire a des ailes……

  17. 09/11/2007 at 00:16 camara18

    Michèle, je vous appréciais déjà beaucoup comme "petite bonne femme" tellement citoyenne, tellement "petit oiseau vivace", votre victoire en juin…quel délice !!!
    et je découvre par hasard ce blog où vous déposez votre travail, vos confidences, votre poésie, votre humanité…vous êtes une femme magnifique!… comme le monde serait meilleur si vos collègues politiques vous ressemblaient un peu !!! merci d’ exister

  18. 09/11/2007 at 00:16 camara18

    Michèle, je vous appréciais déjà beaucoup comme "petite bonne femme" tellement citoyenne, tellement "petit oiseau vivace", votre victoire en juin…quel délice !!!
    et je découvre par hasard ce blog où vous déposez votre travail, vos confidences, votre poésie, votre humanité…vous êtes une femme magnifique!… comme le monde serait meilleur si vos collègues politiques vous ressemblaient un peu !!! merci d’ exister

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