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Rendez-vous huitres et amitié, ce matin au Colbert, comme chaque premier dimanche. Nous avons incité jeunes gens et nouveaux arrivants à s’inscrire sur les listes électorales pour cette année décisive. Le soleil, encourageant en début de matinée, nous a quitté avant même l’arrivée « sur le terrain ». La pluie n’a pas tardé, et comme on voit sur les photos du jour (ci-contre), elle ne nous a pas découragé. Les socialistes savent se mouiller quand les circonstances le demandent !

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J’ajoute un mot, deux heures plus tard, à ce billet. Maintenant je suis « au sec », dans le silence, lisant, étudiant pourrais-je même dire, un livre très remarquable de Paulette Guinchard Kunstler (« Mieux vivre la vieillesse ») dont je rendrai compte dans le blog. Ces moments de calme absolu, me sont comptés, je ne les apprécie que davantage. « L’étude », je l’ai dit souvent, me parait toujours comme un privilège. Apprendre, travailler sans effort dans « un endroit propre et bien éclairé » *, se poser à défaut de se reposer, être au centre du monde par la seule conscience que l’on a du monde autour de soi, sont pour moi l’essentiel de ce qui fait le prix de la vie et de ce qu’on appelait autrefois (Montaigne, je crois) « le propre de l’homme »**. Moment très heureux donc, que je souhaite à tous en ce soir de dimanche de novembre , et dont je voudrais qu’il soit possible à tous également.

  • c’est le titre d’une nouvelle d’Hemingway, très simple et que j’aime particulièrement pour cela

** je crois que la citation est « parce que ris est le propre de l’homme » mais je n’en suis pas sûre. Je ne vérifie jamais ce que je cite pour ne pas en brider la spontanéité. La « culture », mot qu’il ne faut pas hésiter à brutaliser, c’est ce qu’on en fait en soi même. Quand j’étais lycéenne, j’avais des notes incroyables en histoire et en français parce que je remplissais mes « devoirs » et mes « compositions » de citations de mon cru dont j’attribuais la paternité (à l’occasion la maternité) à des auteurs prolixes dont personne ne pouvait connaitre l’absolue complétude de l’oeuvre. Qui peut savoir ce qu’a dit Edouard Herriot en son temps sur la vie économique lyonnaise (ça c’était pour la composition de géo) ou jonathan Swift sur la vie des petits Irlandais de douze à 14 ans ?? N’allez-pas cafarder posteriori. Faute avouée…

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