Privatisation de la Poste : pas de chance !
Henri Guaino annonce : « le changement de statut de la Poste (traduisez : l’ouverture de son capital) est momentanément gelé ».
Pas de chance !
On se souvient que la Poste a besoin d’une augmentation de capital deux à trois milliards d’euros pour être pleinement compétitive sur le plan international. Dans le billet du 15 septembre , ont été envisagées les solutions publiques de cette compétitivité.
Refus du gouvernement aux propositions de notre groupe à l’Assemblée : seule la privatisation partielle était alors la solution.
Imaginez que celle-ci ait eu lieu il y a deux ou trois mois. Eh bien, la Poste aurait pu concourir au plan de soutien des banques et recevoir, à fonds perdu pour l’Etat, et recevoir les trois milliards d’euros que celui-ci lui refusait en tant que gestionnaire et seul actionnaire. La somme ne représente après tout qu’un peu plus de la moitié de ce qu’a reçu le Crédit Agricole.
D’ici que les Postiers défilent pour demander à être privatisés…
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