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Nicolas Hulot fixe à 2040 l’abandon des véhicules diesel ou à essence. Si je me méfie des objectifs larges et (relativement) lointains, celui-ci doit être proclamé beaucoup plus tôt pour les villes et les métropoles. Si l’on veut que les unes et les autres restent vivables, ne devraient y circuler le plus rapidement possible que des voitures électriques.

Double intérêt : diminution majeure de la pollution et du bruit. Sans doute aussi de l’encombrement de la ville, car il faut concevoir des véhicules de petite taille, agiles et peu gourmands en surface de stationnement.

J’ai plaidé lors de la séance du Conseil de Métropole du 7 juillet pour des mesures facilitant l’achat de ces véhicules et en particulier, comme c’est le cas à Paris, grâce à une aide financière communale s’ajoutant à celle de l’Etat.

Une autre mesure aurait un caractère incitatif majeur dans une ville comme Bordeaux qui bat tous les records d’embouteillage, de difficulté et de coût du stationnement : rendre le stationnement gratuit pour les véhicules électriques. Un macaron offert dans toute l’enceinte de stationnement résidentiel règlerait la question du deuxième véhicule, souvent indispensable à un ménage où plusieurs membres exercent une profession.

Une condition à cette évolution est bien sûr la multiplication des bornes de recharge (8 seulement à Bordeaux !) et leur mise à disposition systématique dans les parkings à caractère professionnel (collectivités ou entreprises).

Mettons les moyens nécessaires, et fixons l’objectif de réserver la circulation dans les centres villes  aux véhicules électriques en 2025 ! Un effort somme toute réduit pour un progrès immense en terme de santé et de confort de vie.

 

 

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