Santé, Haute Qualité de Vie : le noeud gordien d’une vraie politique sociale
Je ne voudrais pas parler trop en hâte de ce sujet fondamental, qui me parait un des piliers du socialisme du XXIème siècle : la politique de santé, cette nouvelle écologie, centrée sur l’homme à l’égal de l’ours Balou ou de la pimprenelle des prés et des étangs, et pour tout dire ce nouveau concept, ahurissant je le reconnais : l’humanité durable.
Et si le vrai grand problème, c’était de rendre, non seulement la planète en bon état, mais l’homme équilibré, sain, ayant des valeurs qui le soient aussi, c’est à dire dans cette dualité qui fait sa force depuis les siècles des siècles : la capacité, tout en même temps, de forger le réel et d’inventer le futur ? « Les pieds sur la terre et la tête dans les étoiles », je n’ai plus aucune idée de qui est cette expression simple, mais Philippe Madrelle aime à la citer souvent et il a raison : elle dit simplement ce qui est infiniment complexe, incommensurable et l’objet d’un questionnement sans fond.
Je reviens au thème de notre première réunion publique : Santé et qualité de vie. Pourquoi le politique est-il si hautement impliqué dans ce double domaine que l’on croit, au premier instant, relever d’abord de la sphère privée ?
Parce qu’aujourd’hui nous savons que les déterminants principaux de notre état de santé ne dépendent pas des médecins (pardon pour eux) mais de nos conditions de vie. Et ces conditions de vie : logement, lien social, alimentation, bruit, air que nous respirons… dépendent du politique et principalement, de la politique locale, et donc municipale.
Et parce que, de toute éternité, nous savons, que la santé, l’équilibre, la pleine possession de nos moyens physiques et psychiques, sont le premier outil de notre autonomie, à tous les âges, et de notre développement personnel.
Je ne sais quel homme politique disait « tu pourras avoir dix mandats, cent maîtresses, mille flatteurs, mais tu n’auras jamais qu’un seul corps ».
J’ajoute, tout en sachant que c’est un organe comme les autres : « Et qu’un seul cerveau ». Et quand des gamins de 12 ans se plombent les neurones avec dix joints par jour, et se prédisposent à la perte de contrôle, à la schizophrénie et autres agréments peu émancipateurs, ça me fend tout simplement le coeur.
A Bordeaux, nous voulons construire cette ville qui protège, qui aide à vivre et en même temps, qui donne envie. Qui donne envie de bouger, d’être bien, d’être soi même… On se doute que j’en reparlerai. L’écho médiatique de notre réunion n’a pas transmis cet « essentiel » qui nous anime. Nous en reparlerons tous ensemble.
Je galope à la Benauge, où une réunion selon mon coeur m’attend..
Comments 15 commentaires
14/12/2007 at 21:19 Gérard ELOI
@ Jean, EH,…et qui doit même utiliser aussi le pseudo Antigone pour faire bien, ou faire pleurer Margot ?
Je ne vois pas ce que ton commentaire vient ajouter au billet ci-dessus. Il s’agit donc d’une "diversion" ! Une tactique comme une autre …
Alors, je vais diverser aussi : tu parles de l’affaire Dacquié. Je l’aborde dans une série de cinq billets sur mon blog,
centpenseespourvous.blogs…
billets intitulés " Complot mondial ?".
Et j’accuse tes "alliés" politiques de faire partie de ce complot, conscients ou bêtement manipulés…
Réveille-toi avant que le monde étouffe.
Amicalement
GE
14/12/2007 at 21:26 Gérard ELOI
@ Michèle,
Merci pour ce billet qui donne les grandes lignes d’un monde plus viable : humanisme et environnement, les deux étant liés…
Tu auras du boulot, mais comme je vois que tu as plus d’énergie que moi, je te fais confiance!
Amitiés
GE
14/12/2007 at 21:52 M.V.
A 15h aujourd’hui, une réunion d’émotion à l’Utopia, autour d’un film d’Albert Pigot "Chantiers de mémoire"; sujet grave et douloureux, très bien présenté par karfa Dialo, président de l’association "DiversCités", en présence de Rony Brauman et de Michèle Delaunay (Noël Mamère étant excusé).
C’est un travail de mémoire, au delà de toute repentance, et un lieu "de connaissance et d’échanges interculturels" qui doivent être mis en chantier. Le projet est déjà là: une "école de memoires" ou "résidences de mémoires" pour de jeunes Européens, Caraïbéens, Africains, bénéficiaires de bourses; un mémorial de la traite des Noirs déjà conçu par l’architecte Antonine Lagourgue trouvera sa place sur les quais, lieu symbolique s’il en est.
La souscription est lancée.
(la presse est passée…furtivement…ne cherchez pas une photo de Michèle dans votre journal demain.
14/12/2007 at 22:25 Eric
Michèle parle de la santé, sujet qui me parait valoir un peu de réflexion et vous faites monter les débats..
15/12/2007 at 13:28 J-Ph. D.
A l’attention de Michèle
Je n’ai nullement pour dessein de vouloir vous « abattre », j’espère que vous n’en doutez pas. Je reprouve le terme comme l’idée.
Quant à vous accuser de censure, il en va de même puisque je constate que vous n’avez rien retiré de ce que je vous ai transmis. Si je parle de censure, vous savez bien de qui je veux parler, vous et d’autre(s) qui commente(nt) ici vos billets.
Je déplore ces excès, regrette aussi que lorsque l’on veut apporter une précision voire une petite rectification, c’est immanquablement la lapidation. La hauteur du débat en pâti et l’image donnée, au final, de l’ensemble de votre propos se voit ternie. Il y au PS des esprits, historiques et actuels, que je respecte, n’en déplaise à certains… Certains, qui je crois, par leur comportement ne leur font pas honneur.
Moi, de droite, non ! A l’UMP, non plus !
Je n’ai simplement à l’esprit l’idée qu’une collectivité à pour base l’individu, une personne avec justement son individualité et son potentiel de richesse qu’on ne peut d’emblée étouffer mais qu’il faut parfois orienter et accompagner.
Mes lignes sur le droit à l’information, je les maintiens. Il ne s’agit pas d’une interprétation mais d’une réalité. Cette loi dont je parle est fondamentale. On ne peut envisager de droit à l’information, sous aspect fonctionnel ou institutionnel, sans droit à la liberté d’expression plein et total mais avec les interdits qui s’imposent.
Je reviens donc, là, à la nécessité pressentie par tous, à droite comme à gauche, de contrôler les prises de participation au capital des société de presse.
La politique n’est pas science fiction (Werber) et nous ne sommes pas au Chili sous Pinochet (Venceremos).
Pour Dacquié, non, croire au complot… ( G. E. là, et ailleurs un peu aussi, vous exagérez, je vous dit cela cordialement). La politique c’est sérieux, autant que la voie initiale que vous avez choisie.
Je sais que vous n’en doutez pas.
Les invectives des uns et des autres, voire insultes, ici, à mon endroit, encontre, j’en suis un peu las.
J’avoue, j’ai envie de construire… D’essayer de me mettre un peu au dessus, mais, je pense que vous vous êtes de bonne foi.
Bonne foi, voilà que je parle de Bonne foi… Pticom, Nicolas D. militant 3, nr…
What else, puisqu’on parle anglais sur ce blog ? Pourquoi pas Drapeau blanc, aussi, …
Non, il est "de Bonne foi". Allons, c’est pas possible ! 😉 (Pour l’un de vos commentateurs).
Je repars vers mon Monde, et mon blog aussi.
Avec ma parfaite, et si vous l’acceptez, cordiale considération.
J-Ph. D.
15/12/2007 at 13:41 J-Ph. D.
Avec ma parfaite et, si vous l’acceptez, cordiale considération.
La virgule là, c’est mieux !
J-Ph. D.
15/12/2007 at 18:19 michele
à J Ph D
chaque point de ce dernier commentaire, je pourrais le signer. J’essaye de modérer la vigueur des débats, tout en reconnaissant que, comme dans une conversation, un mot plus haut que l’autre permet quelquefois de provoquer une réponse et d’entretenir la flamme.
Ce n’est pas mon style mais un brin de passion, un brin d’excès ne nuit pas toujours car il sollicite la réponse.
cordialement, chaleureusement.
15/12/2007 at 20:51 Lucas Clermont
Curieuse coïncidence, sur un autre site, c’est une polémique vive qui a ranimé les échanges qui ronronnaient.
Je crois que par souci de bien faire plusieurs commentateurs socialistes parviennent à un but contraire à leurs souhaits. Il est certes légitime d’être un peu méfiant en politique, mais sombrer dans la peur des complots ou de menaces tous azimuths devient excessif. D’autre part, Michèle Delaunay vient d’emporter une élection difficile, on n’est pas obligé de l’accabler de compliments pour lui donner confiance, parce que justement ses résultats électoraux peuvent lui rappeler que de nombreux Bordelais lui concèdent une certaine valeur. Et si elle n’avait quelques défauts, ou s’il n’existait d’autres façons de poser un problème que les siennes ce serait préoccupant : nous serions certainement citoyens du Kazakhstan ou de Lybie (mais est-il juste d’être incorrect avec un hôte de la France ?) !
En résumé, pour laisser s’exprimer les lecteurs nuancés, de quelque sensibilité qu’ils proviennent peut-être gagnerait-on à ne pas leur sauter dessus à peine émettraient-ils quelque infime divergence. Je suis même certain que l’on peut laisser le soin à Hadrien d’étalonner un tel changement d’état d’esprit, Hadrien qui est le prototype du président de bureau de vote de droite avec qui on passe une excellente journée d’élection entre consensus et piques vachardes (pour ne pas perdre l’habitude).
16/12/2007 at 13:32 photographe talentueux ;)
Aaah ce n’est rien de dire que de cette ville, j’en rêve!
Mais concrètement?
J’attends la suite de vos billets sur ce sujet avec impatience.
16/12/2007 at 21:39 J-Ph. D.
Waou ! Chaleureusement, me voilà tout confus…
Vous, un style sans passion, je n’en crois pas un mot, et d’ailleurs c’est heureux. La deuxième à Bordeaux a toujours fait l’objet de mandats confiés à des personnes passionnées. C’est bien.
Pour le reste, je l’avoue, j’ai manqué de souplesse. La passion justement, peut être… La flamme, belle image. Tous ces mots… Passion. Oui, je veux le croire. Parfois, je suis très maladroit.
Et, vous, c’est de façon ardente et valeureuse que vous avez été défendue.
Cela dit, vous me dites cautionner mes billets ? Tout entier ? Alors, vous au dessus des partis ?
Prendriez vous le risque, ou plutôt, ne seriez vous tentée de vous faire kidnapper, happer ? Une main… du coté de la rue du Faubourg qui vous emporterait ? Ravie par l’ouverture ! Que diraient vos amis ?
J’entends déjà les cris !
Et Ségo, vous pensez à Ségo ? Toute seule, abandonnée, confinée en Vendée ! Plus personne ne lui rendant visite ! A paris, plus d’ami, donc, ne pouvant plus s’y rendre ! Condamnée à ne plus s’y avancer. Mais ne plus s’avancer, c’est reculer ! Reculer… Mais reculer en partant de Vendée…
Il n’y a que l ‘île de Ré, mais… Vous réalisez, elle et lui, là bas !
Ps
Si les Charles-Machin & Co lisent ces lignes, on peut craindre de les voir revenir. Eux ou d’autres…
16/12/2007 at 23:59 Reineke
J-Ph D, quelle logorhée! Faut le faire…
17/12/2007 at 19:09 J-Ph. D.
à Reineke,
Je n’exclus rien, tu a raison.
17/12/2007 at 20:01 J-ph. D.
Mon doute était fondé. Lire : Je n’exclus rien,tu as…
18/12/2007 at 20:18 J-Ph. D.
Reineke, tu es vraiment un âne !
J-Ph. Daney
18/12/2007 at 22:02 Reineke
Ah? la droite n’a plus d’arguments? elle vocifère et insulte en désespoir de cause?