The poor young shepherd
« The poor young shepherd » est, comme on a peut-être oublié, le titre d’un poème de Verlaine, très enfantin et très doux.
« J’ai peur d’un baiser comme d’une abeille… »
Je ne me souviens de rien d’autre et d’ailleurs, cela n’a rien à voir avec mon propos, résolument politique.
Dans la maison vient d’entrer une jeune Dixie de deux mois. Consciente de mes responsabilités, j’étais résolue à la tenir éloignée de toutes les tentations médiatiques, et même décidée à ce qu’elle n’apparaisse jamais dans ce blog.
Imaginez les possibles dégâts… Voyez par exemple Jean Sarkozy, élevé sous les flashes, laissant flotter dès le plus jeune âge sa jeune et blonde crinière au vent des caméras. Résultat : pas si tôt capable de donner de la voix, d’aboyer dans le sérail politique, le voilà à l’assaut du Conseil Général des Hauts de Seine, de la Mairie de Neuilly et autres terres découvrant à marée basse.
Imaginez en Gironde la même tentation pour le Conseil Général ou la Mairie ! Si jeune, si tôt, et même en une période qui prône le renouvellement et le changement de génération comme l’universelle thérapie. Ma conviction était définitive : Dixie vivrait dans l’obscurité médiatique.
Las ! Dès hier, un tire-bouchon a été, à cette jeune débutante, encore oiselle et O combien innocente, consacré. Ce n’était pas si tôt fait, qu’un blog inspiré (alain Ioupi) lui accordait un paragraphe.
Le résultat ne s’est pas fait attendre, et présentement l’impétrante est en train de s’entraîner aux discours tonitruants, aux vociférations (« Moi je », « J’ai décidé », « Je veux »…), aux coups de menton/museau et à une vibrionnante agitation.
Poor young shepherd, entraîné sur si mauvaise pente…
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