The winner gets nothing
En bon français : la vainqueur ne gagne rien. C’est le titre d’une nouvelle d’Hemingway, plus que jamais d’actualité, en Amérique où se livre le duel Obama-Mc Cain, sur fond de crise financière, et au parti socialiste, entre nos six motions et la 7ème : la droite.
Entre Al Gore et George Bush, qui fut le vrai vainqueur de l’élection présidentielle américaine de 2004 ? L’un perdit l’élection de quelques milliers de voix que l’on dût recompter pendant des jours et des jours, mais obtint le prix Nobel pour son engagement sur le réchauffement climatique. L’autre, George W, gagna l’élection, mais est entrain de finir son mandat dans l’opprobre et la déconsidération.
Qui est le vainqueur, ou, pour traduire au plus près la formule américaine : qu’a gagné le vainqueur ?
Je reviens au Parti Socialiste. Je ne suis pas une fanatique du jeu des motions et je l’ai toujours dit ouvertement, y compris en défendant très clairement « ma » motion devant nos militants. Je suis pour un parti socialiste en phase avec le XXIème siècle, dont je ne suis pas sûre que la procédure actuelle, délétère parce qu’elle nous divise et nous éloigne des vrais enjeux, fasse parti(e).
Qui sait pourquoi qui vote quoi, aux USA comme au PS ? Et qui le sait, ne sait pas toujours qui est pourquoi dans qui vote qui ; ni qui est pour qui dans qui vote quoi .
Nous voilà bien..
« Plutôt unis que morts », la devise simple dont j’ai accompagné plusieurs billets de ce blog, est plus que jamais d’actualité. Au PS comme aux US.
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