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 » Cette délibération m’est l’occasion de rappeler les grandes difficultés dans lesquelles se trouve ce centre commercial dont les travaux accusent de nombreux retards et dysfonctionnements. 

Les travaux ont débuté en juillet 2015 puis se sont arrêtés très vite durant la période estivale, laissant un trou béant devant le centre commercial et neutralisant le passage des voitures et les places de stationnement.

Il a fallu 3 mois à In Cité pour mettre en place des panneaux indiquant que les commerces restaient ouverts pendant les travaux. Devant l’impression de «  no man’s land » du lieu, les abords se sont trouvés envahis par des groupes de jeunes bruyants faisant fuir la clientèle et ce, malgré les signalements répétés faits par les commerçants auprès de leur propriétaire, In Cité.

A la reprise des travaux de fondation au mois de septembre l’excavation c’est trouvée très rapidement envahie par une eau nauséabonde teintée d’hydrocarbures, ce qui laisse penser que lors des travaux de construction de la résidence « arc en ciel » toute proche sur une ancienne station service les procédures de dépollution des sols n’ont pas correctement été faites. Devant l’odeur insoutenable engendrée par la mise en œuvre et l’évacuation de ces eaux, les commerçants ont demandé les rapports sanitaires de ces effluents ce qui leurs a été refusés.

Face à toutes ces difficultés, l’ensemble des commerçants a vu une chute de leur chiffre d’affaires considérable et une clientèle de moins de moins nombreuse. Ils en ont tiré les conséquences :

  • le podologue est devenu propriétaire rue Etienne Huyard,
  • le charcutier traiteur a vu sa devanture en partie incendiée suite à une altercation avec des jeunes
  • la boulangerie pâtisserie a fermé suite au départ anticipé à la retraite du gérant
  • le coiffeur a fermé
  • le buraliste a réduit ses horaires d’ouverture
  • la pharmacie a également des difficultés,
  • la laverie ayant son local ouvert à la disponibilité des clients est régulièrement envahie par des jeunes en mal d’espaces.
  • Le magasin YOYO vidéo a par ailleurs une réelle spécificité. Son rayonnement va bien au –delà du quartier. C’est le seul magasin de vidéo à Bordeaux où l’on peut y trouver tous les classiques du cinéma français et européen. Pour poursuivre son activité, il a donc besoin d’une surface d’exposition importante. C’est une vraie «  locomotive » spécifique de ce centre.

Il reste donc actuellement 7 commerces pour 11 cellules commerciales prévues.

Devant faire face à la baisse de leur chiffre d’affaires, les commerçants restants sont en grande difficulté pour assumer les conditions des nouveaux baux commerciaux qui leur sont proposés, en moyenne pour des surfaces moins grandes et avec des loyers plus chers.

Je rappelle que ce centre commercial est le 1er de la cité du Grand Parc existant bien antérieurement à celui de la place de l’Europe. Depuis sa création il y a presque 50 ans, il n’a jamais fait l’objet d’une réelle réhabilitation à contrario de celle ratée du centre commercial de la place de l’Europe. »

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